mercredi 31 octobre 2012

Le Docteur Poupardin condamné pour avoir aidé les malades les plus pauvres



   Parce qu’il avait fait le choix de ne pas séparer sur les ordonnances les médicaments relevant directement le l’affection principale de ceux relevant d’affections dites secondaires, tellement une telle distinction est fallacieuse, ce médecin généraliste de Vitry est poursuivi depuis des années par la sécurité sociale. 
   La CPAM du 94 lui reproche de ne pas avoir respecté les règles relatives aux ordonnances dites « bizones » qui prévoient pour des malades atteints d’affection longues durées prises en charge à 100% que certains médicaments ne rentrent pas dans cette catégorie et sont donc moins remboursés.

   La direction de la Sécurité Sociale dont la logique est uniquement de faire des économies sur le dos des patients ne lui pardonne pas d’avoir ainsi permis à des malades salariés, pensionnés  ou retraités de milieux modestes de pouvoir se soigner correctement en étant remboursés, et d’avoir toujours pratiqué une médecine au service de tous y compris des plus vulnérables et démunis : Roms et sans-papiers.

   Le jugement de la séance du 26 Septembre 2012 du Tribunal des Affaires de la sécurité sociale à Créteil rendu public le 24 Octobre condamne le docteur, maintenant à la retraite, à rembourser 2514 € et la CPAM du 94 continue à lui réclamer 4000 € au titre d’amende.

   Si la CPAM du 94 s’acharne contre le Docteur Didier Poupardin, en même temps son directeur M. Filiberti fait preuve d’un laxisme complaisant envers Sanofi Aventis Vitry pourtant condamnée pour faute inexcusable dans pas moins de 7 affaires où des travailleurs mis en contact avec de l’amiante sont tombés très gravement malades ou ont trouvé la mort.

   Sous prétexte de confusion dans l’adresse SANOFI lors de l’envoi du courrier (Centre de recherches au lieu de Usine) ou bien encore de non-respect des délais etc…SANOFI AVENTIS, quoique condamné, n’a rien à rembourser à la Sécu 

  Le préjudice pour la Sécurité Sociale est supérieur à 1 million d’euros mais quand il s’agit de faire payer les patrons la direction de la CPAM94 n’est plus du tout motivée !

mardi 30 octobre 2012

lundi 29 octobre 2012

Quand les grands patrons pleurent la bouche pleine. Communiqué de Nathalie Arthaud


 Lundi 29 Octobre 2012

    « Ce n’est plus supportable », geignent les patrons des 98 plus grandes entreprises du pays dans un appel paru hier dans le Journal du dimanche. Et de réclamer une baisse des cotisations de 30 milliards, une baisse de l’impôt sur les sociétés, une hausse de la TVA, une baisse des dépenses publiques, etc. Autrement dit, réduire le pouvoir d’achat, dégrader encore les écoles ou les hôpitaux, pour augmenter leurs profits. 
   La BNP a pourtant réalisé 6 milliards d’euros de bénéfices en 2011, Sanofi 8 milliards, Total 12 milliards, Pernod-Ricard un milliard, pour ne citer que quelques-uns des pleurnichards qui déplorent des « marges bénéficiaires historiquement faibles » !
    
   Quant au prétexte brandi pour justifier ce hold-up à visage découvert – la « compétitivité » –, les patrons savent avoir l’oreille complaisante du gouvernement Hollande-Ayrault, qui a entonné le couplet mensonger qui veut que le coût du travail soit trop élevé en France. La réalité, c’est que le travail n’est pas mieux payé ici qu’en Allemagne ou qu’en Grande-Bretagne. Et le travail ne coûte pas, il rapporte. 
    Ce discours sur la « compétitivité », rabâché jusqu’à la nausée par les patrons, les politiciens qui les servent et les médias, c’est en fait celui de la guerre que la classe capitaliste mène aux travailleurs. Le seul moyen de les faire taire est que les travailleurs élèvent la voix pour leurs exigences, autrement plus vitales pour eux-mêmes et pour toute la société : préserver les emplois, le pouvoir d’achat et les salaires.

Nathalie Arthaud

 

samedi 27 octobre 2012

Le logement en crise

   Un article à propos du logement du journal "Le Parisien 94" du 25 Octobre 2012 qui illustre sur Alfortville les conditions d'habitat dans lesquelles doivent vivre une partie des travailleurs du fait de l'insuffisance générale dans le pays du nombre de logements décents.

Cliquez sur le document pour  lire l'article

jeudi 25 octobre 2012

Manifestations Sanofi contre les suppressions d'emplois Jeudi 25 Octobre 2012

   A nouveau ce jeudi les salariés de Sanofi sont descendus dans la rue pour faire entendre leur colère et leur refus des suppressions d'emplois annoncées .
   914 officielles, mais dans les faits certainement beaucoup plus au travers des restructurations et mobilités incessantes, auxquelles s'ajoutent celles de Montpellier et Toulouse dont l'avenir du site est incertain. Ceci alors que le groupe fait des milliards de profits annuels.
   Une importante manifestation où ont convergé plusieurs sites a eu lieu à Lyon pendant que d'autres se déroulaient sur les sites eux-mêmes.

 Voici quelques images de celle de Sanofi Vitry-Alfortville qui s'est déroulée de Vitry à Choisy le Roi entre  12H et 14H.






Grand Paris Express : ligne Rouge Sud. Réunion Maisons-Alfort 22 Octobre


  Cette nouvelle réunion pour les habitants de Maisons-Alfort et Alfortville s’est tenue  au Théâtre Claude Debussy.
 
   L’état actuel du projet a été présenté par la Société du Grand Paris et des informations ont été apportées sur la partie  Ligne Rouge Sud qui reprend l’essentiel du projet Orbival, et sur la future gare Vert de Maisons

   Qu’il y ait besoin de construire une liaison de banlieue à banlieue est une nécessité depuis des dizaines d’années. 
arrêt de bus sortie gare Alfortville
      Dans la partie du Val de Marne concernée par cette opération on en est aujourd’hui à l’asphyxie       
   Les déplacements quotidiens pour effectuer les trajets domicile travail sont un véritable cauchemar quelque soit le moyen utilisé : train et bus bondés, gares saturées, axes routiers bloqués.

   Les extensions et évolutions des réseaux et infrastructures de transports en commun se font depuis des années au pas de tortue face à une urbanisation galopante générée par la spéculation immobilière et la recherche par les patrons d’implantations commerciales et industrielles dans des zones à bas coûts.

  Les infrastructures routières sont au point mort : Pas d'entretien suffisant en lien avec l'augmentation du trafic au point que le pont de Villeneuve Saint-Georges à Villeneuve le roi en partie cassé est fermé dans un sens pour une durée indéterminée. Pas de constructions nouvelles alors que depuis des années on nous parle de projets de nouveaux ponts pour traverser la Seine (notamment entre Alfortville et Vitry à la hauteur des Alouettes).  
   La population en paye les conséquences par des durées et des conditions de déplacement journalières éprouvantes et par des frais de transport élevés.

Cliquez sur l'image pour l’agrandir


   Alors développer enfin le réseau de transport en commun est une nécessité urgente.
   Mais autour de ce projet, les affairistes de toute sorte s’activent attirés par l’appât du gain qu’ils escomptent réaliser, à commencer par les entreprises de BTP pour les travaux et les aménagements des gares et abords ainsi que les requins de l’immobilier. Il est en effet prévu que des zones (rayon de 400 mètres - 50 hectares) autour des gares seraient placées hors « plan local urbanisme » des communes pour être gérées sous contrôle de la Société du Grand Paris au travers de « contrats de développement territorial » qui décideraient de la construction de bureaux, résidences, commerces.

   Quelques chiffres qui montrent l’ampleur de l’opération : 
72 gares seront aménagées sur un parcours de 205 km pour des trains automatiques à grande vitesse (60 à 65 km/h). Une grande partie des lignes sera souterraine. Pour le tronçon passant à Alfortville par exemple le tunnel sera à trente mètres de profondeur. La gare nouvelle de Vert de Maisons sera souterraine. Le coût du projet dépasse actuellement les 20 milliards mais des estimations vont jusqu’à 35 milliards. Les travaux s’échelonneraient de 2013 à 2025.

   En ce qui concerne le financement, que ce soit par des taxes directes sur les habitants ou par des dotations de l’Etat et de la région, ou par des emprunts auprès des banques, c’est la population qui d’une manière ou d’une autre paiera.
Depuis 2 ans, sur nos feuilles de taxe d'habitation, une nouvelle taxe, pour l'instant peu élevée, mais on sait comment ça se passe ensuite ....
   Pour que ce projet ne soit pas un puits sans fond pour l’argent public, il faudrait que cet investissement se réalise à prix coutant : c’est à dire sans intérêt pour les banques et sans profit pour les magnats du BTP, par l’embauche directe par l’Etat des travailleurs nécessaires à la réalisation de ce projet.

Ligne Rouge Sud de pont de Sèvres à Noisy-Champs, par laquelle doivent commencer les travaux.
Pour en savoir plus cliquez sur:  Compte rendu précédente réunion novembre 2010

mardi 23 octobre 2012

Le drame du bébé mort dans le Lot : Pour les habitants de la région, la fermeture de la maternité de Figeac en est responsable.



      A Alfortville où nous avons manifesté en 2009 contre la fermeture de la maternité "La Concorde" , le collectif du personnel de la maternité et des habitants, qui s’était constitué avait dénoncé les dangers que présentait la disparition de ces structures de proximité, dangers plus importants encore dans les zones rurales où l’éloignement est tout de suite plus grand que dans la région parisienne.
 
juillet 2009: manifestation du collectif contre la fermeture de la maternité
  



Voici un extrait de tract de Lutte Ouvrière , qui reprenait mes déclarations faites en conseil municipal :  ici













Editorial des bulletins d’entreprise de Lutte Ouvrière du lundi 22 octobre 2012

Entre rentabilité capitaliste et santé publique, le gouvernement a choisi la rentabilité

« Cela devait arriver ». Voilà ce que disent les habitants de Lacapelle-Marival dans le Lot quand ils apprennent qu’une de leurs voisines a perdu son bébé entre son domicile et la maternité située à plus d’une heure de route. Voilà ce que disent les pompiers qui ont dû procéder à plusieurs accouchements depuis que la maternité la plus proche a fermé.

Ceux qui s’opposent aux fermetures de maternités et d’hôpitaux dans les zones rurales en témoignent : les pouvoirs publics qui prennent les décisions de fermeture sont prévenus des dangers. Mais entre les risques pour la santé publique et les économies que cela représente, ils choisissent les économies. Ce sont des choix criminels.

En 1975, il y avait 1 370 maternités, aujourd’hui il n’y en a plus que 535. Les plus hypocrites justifient les fermetures par le fait que les maternités à moins de 300 accouchements par an ne seraient pas assez sûres. Mais accoucher dans une voiture, sur une aire d’autoroute, n’est certainement pas mieux ! Quant aux autres, ils le disent ouvertement : il s’agit de rationaliser et de rentabiliser le fonctionnement des hôpitaux.

Hollande et Marisol Touraine, la ministre de la Santé, ont déploré « une situation dramatique ». Mais comme la droite, la gauche a une responsabilité écrasante dans cette situation. De 1997 à 2002, le gouvernement Jospin en a fermé, lui aussi, des maternités et des hôpitaux de proximité. Les franchises médicales, le forfait hospitalier, les déremboursements, les restrictions drastiques sur la santé, c’est autant de la responsabilité de la gauche que de la droite.

dimanche 21 octobre 2012

Tribune libre Octobre 2012 : Interdiction des licenciements



 

   Le groupe Sanofi c’est la première entreprise pharmaceutique en Europe. 
Sur la période 2009-2011 en 3 ans, 26 milliards de bénéfices, et plus de 4000 suppressions d’emplois.
  
    Le centre de recherches de Vitry-Alfortville a perdu 300 emplois, auxquels s’ajoutent les sous-traitants. 
     L’usine de production de Vitry ne compte plus que 400 personnes au lieu de 800 en 2008.
   
   Mais ce n’est pas encore assez pour les actionnaires qui veulent voir passer leurs dividendes de 35 à 50% des bénéfices : Un nouveau plan a été annoncé touchant la recherche, la production de vaccins, les fonctions support avec 1500 emplois supprimés dont la fermeture du site de Toulouse avec 640 emplois détruits, ainsi que 200 salariés de la recherche sur le site de Montpellier.
   
    Depuis le début de l’été des manifestations de protestation « Les jeudis de la colère », ont lieu dans un grand nombre de sites tous les jeudis midi. 
    
   A Sanofi comme à PSA, Arcelor-Mital et autres, les travailleurs ne peuvent compter que sur leur lutte pour ne pas être réduits au chômage, et pas sur le gouvernement qui après quelques belles paroles pour les travailleurs se range du coté des patrons.


P-S. Depuis que cet article a été écrit  (fin Septembre) le plan de la direction de Sanofi s'est précisé mais le nombre de suppressions d'emplois prévues est tout aussi élevé. Pour des informations plus actuelles voir compte rendu du conseil municipal du 8 Octobre ici

jeudi 18 octobre 2012

Prochain cercle Léon Trotsky : Vendredi 16 Novembre 2012

Il aura pour sujet :
Il y a 50 ans, la fin de la guerre d’Algérie : 
la fin du colonialisme mais pas de l’oppression

Espace Paris-Est Montreuil  20h30
128, rue de Paris - Montreuil (Seine-Saint-Denis)

Métro : Robespierre - ligne 9
Participation aux frais : 3 euros

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Extrait du site national Lutte Ouvrière jeudi 18 octobre 2012

Massacre de 1961, une reconnaissance positive, mais tardive et limitée

     Hollande a amorcé la reconnaissance officielle de la répression de la manifestation du 17 octobre 1961 à Paris, qui fit sans doute plus de 200 morts algériens. Cette reconnaissance arrive plus de 51 ans après les faits, mais cela n’a pas empêché les voix de droite et d’extrême droite de se scandaliser et de se solidariser avec les crimes commis alors par la police française sous les ordres de l’État « républicain et dirigé par De Gaulle », a déclaré le président du groupe UMP à l’Assemblée. Ce qui est un fait d’évidence. Cela souligne que cette République et De Gaulle ont été capables de commander les pires ignominies.


    Et puisqu’on en est aux repentances… des actes commis par l’adversaire de droite, pourquoi s’en arrêter là, et ne pas évoquer la responsabilité des dirigeants socialistes d’alors, ainsi que celle d’un Mitterrand, dans le déclenchement de la guerre d’Algérie, et dans les méthodes, sans pitié, qui y furent mises en pratique ?


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Supplément au n°2286 de Lutte Ouvrière (10€) : 

La Guerre d'Algérie
Choix de textes écrits par Voix Ouvrière entre 1957 et 1965.

Pendant la guerre d'Algérie et les premières années de l'indépendance.


dimanche 14 octobre 2012

Compte rendu conseil municipal Alfortville 8 Octobre : Logements, Ecoles, Ville



Résidentialisation de la partie des Alouettes non vouée à la démolition : 150, 152, 154 rue Etienne Dolet, 4 sente de Villiers. Garanties d'emprunts en faveur de Logial
J’ai fait l’intervention suivante :
     
     « Je suis favorable à l’amélioration de l’habitat, mais il ne faudrait pas que cela se traduise par les hausses de loyers comme cela a été le cas au grand ensemble où le bailleur Logial a augmenté les loyers de base jusqu’à 20% à la suite des opérations de rénovations, (il s’agissait seulement de travaux d’entretien dans les bâtiments).
     Une réunion sur le sujet de la résidentialisation est convoquée mardi 9 Octobre pour les locataires de Chantereine. Mais il faudrait qu’on tienne compte de l’avis des locataires, pas comme dans le grand ensemble où ils se trouvent mis devant le fait accompli.
    
     Chaque conseiller municipal a reçu un courrier du collectif du grand ensemble pour le maintien de la gratuité des parkings fin juin.
      Le collectif dénonce l’absence de concertation avec les locataires et la façon dont se passent les travaux de résidentialisation. Il rappelle les textes relatifs aux opérations de rénovation urbaine : « Tout projet de rénovation urbaine est au service de la population et est avant tout un projet humain. L’association des habitants des quartiers concernés par l’élaboration du projet est indispensable pour répondre à leurs aspirations. »

Espaces verts livrés à l'abandon depuis le début de la résidentialisation
  
  Il dénonce la réduction des espaces verts, les séparations des allées de circulation car des bailleurs comme Logirep et RLF n’ont pas réussi à s’entendre ainsi que la réduction du nombre de places de parking et la suppression de la liberté de circulation par l’enfermement des immeubles. 

    Une réunion de concertation à la rentrée devait avoir lieu.. Qu’en est–il ? »

    La réponse a été, en résumé : les engagements concernant la gratuité des parkings seront tenus, des réunions des différents bailleurs avec les locataires ont lieu, une réunion publique générale aura bien lieu. Mais le maire a ajouté « qu’il serait bien de savoir qui sont ces personnes derrière ce collectif, qui distribuent des tracts dans les boites à lettres, mais qu’on ne connaît pas ». (A peu près ce qui était déjà contenu dans le courrier du 2 juillet 2012 distribué par la mairie). Accusations sans fondement puisque les militants de ce collectif sont intervenus lors de réunions sur l’ANRU et ont assisté à plusieurs conseils municipaux. Le maire s’est déclaré prêt à rencontrer le collectif.

Travaux sur l'ancien terrain de sport



Quartier Alouettes : Remplacement de l’ancien terrain de sport se trouvant dans la partie constructible par un nouveau situé plus au Sud sur site BHV à coté du cimetière. Une isolation avec rideau d’arbre séparera cet espace du cimetière.








Financement opération de lutte contre l'habitat indigne (partie Nord de la Ville) OPAH Confluent : j’ai rappelé la nécessité de compléter cette opération par une prise en compte des conditions d’habitat des personnes vivant dans ce qui est parfois des taudis et une intervention pour leur relogement.
  J’ai cité le cas du 89 rue Paul-Vaillant Couturier, logement que connaissent les services de la municipalité, où vit une famille dans des conditions d’habitat insalubre et est toujours en attente de relogement.

Quelques images d'un taudis où vit une famille : murs gorgés d'humidité, boiseries de fenêtres pourries, plancher qui s'effondre. Pour un loyer de près de 800 €.

 


Le maire a répondu favorablement et a fait état du 79 de la même rue pour lequel il était intervenu et du foyer de travailleurs migrants rue des alouettes. (Foyer visité le jeudi 4 Octobre dernier par une délégation de la CGT avec Bernard Thibault).

Le foyer FTM rue des Alouettes  trés délabré et insalubre
Travailleurs maliens du foyer le 4 Octobre dernier lors de la visite de la CGT

L’immeuble d’habitations du 2 rue de Budapest préempté antérieurement par la mairie sera revendu à Logial.


Au fond en briques le 5 rue du Parc
Construction du groupe scolaire ZAC Bords de Marne, angle quai Alfortville rue Véron. Attribution du marché de maîtrise d'œuvre à la société Chabanne. Budget travaux : 9,5 Millions €. Objectif rentrée 2015-1016. Capacité 20 classes.
    Pour cette construction le 5 rue du Parc sera démoli. Les négociations sont en cours. Le maire a assuré que les habitants seraient relogés et est revenu sur la transformation du quartier en informant de la restauration de l’ensemble Chinagora par le groupe de tourisme chinois Huatian.

La démolition de la maison du 17 rue Anatole France aura lieu pour permettre pour la rentrée 2013 l’extension du groupe scolaire Henri Barbusse. Ce devrait être suffisant mais des discussions ont toujours lieu avec les propriétaires du 15 de cette même rue (maison qui vient d’être construite). Ces 4 classes qui ne devaient être qu’éphémères, resteront après la construction du groupe scolaire de la ZAC des bords de Marne.
    Commentaire : Les informations ne sont distillées qu’au compte goutte. Soit on ne nous dit pas tout, soit c’est de la navigation à vue.

La maison du 20 rue de Rome sera transformée en Maison du projet pour l’information sur la résidentialisation dans le cadre de l’ANRU. Coût des travaux : 150 000€

Théatre Studio: Une subvention est demandée au ministère de l'intérieur sur réserve parlementaire du sénateur-maire pour travaux de rénovation. (Il nous a été expliqué que les sénateurs ont jusqu’à 144 000 € à disposition, fonds déjà sollicités pour 8 utilisations par Luc Carvounas)

samedi 13 octobre 2012

Amiante : manifestation de l'Andeva à Paris le 13 octobre



     Ce Samedi 13 octobre a eu lieu à Paris la traditionnelle manifestation de l'Andeva (Association nationale des victimes de l'amiante), placée cette année sous le signe de la solidarité internationale des victimes (avec des délégations venues de tous les continents), de l'interdiction mondiale de l'amiante et du retrait de l'amiante en place.

    Les victimes et les familles manifestaient également pour obtenir enfin une indemnisation rapide et équitable de leurs souffrances morales et physiques par le FIVA (Fonds d'indemnisation des victimes de l'amiante) et pour que les employeurs responsables de cette catastrophe qui touche le monde du travail rendent des comptes à la justice pénale, comme en Italie avec Eternit.
   


    Comme chaque année une délégation de Lutte Ouvrière était présente. 
Serge Franscechina membre de l’Andeva et retraité CGT de Sanofi Aventis où plus de 30 salariés sont décédés victimes de l’amiante était parmi les manifestants.


Un article de Lutte Ouvrière sur Sanofi

Et reportage de France3 Paris Ile de France 15 Mars 2012

Compte rendu conseil municipal Alfortville 8 Octobre 2012 : Bilan du centre aquatique


 La direction de Carilis est venue faire la présentation des rapports de la première année de fonctionnement (Février à Décembre 2011). Le résultat est négatif : -53 000€, avec un nombre d'entrées de 137 328 personnes. Ce déficit est mis sur le compte des aléas et mises au point nécessaires au début. La courbe de fréquentation 2012 serait en hausse. J’ai rappelé brièvement mon opposition à la gestion privée de la piscine : La majorité municipale avait invoqué le déficit de la gestion communale pour privatiser. On voit que en étant privé le déficit est toujours là. 


Pour informations plus détaillées voir article ci joint du Parisien 94 mercredi 10 Octobre.  

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 Première année déficitaire pour le centre aquatique
Le Parisien AGNÈS VIVES | Publié le 10.10.2012, 07h00

    Le centre aquatique d’Alfortville a un peu pataugé pour son démarrage. Lundi soir au conseil municipal, l’exploitant, la société Carilis, a présenté un bilan déficitaire de la piscine qui a ouvert ses portes en février 2011. « La mise en route d’un gros équipement nécessite des calages, justifie le directeur de la société Carilis.
    A l’ouverture, le recrutement de l’équipe a été difficile. Mais, avec 137 328 entrées, c’est une très bonne première année. »

    Ce centre aquatique de 15 M€, voulu par l’ancien maire PS René Rouquet, très attendu sur la ville privée de bassin depuis 2005, affiche un trou de 53 000 €.

    D’une part en raison de recettes inférieures de 28 000 € aux prévisions. Pendant l’hiver, les usagers, à 75% des Alfortvillais, ont semble-t-il boudé la piscine. 
    D’autre part en raison d’une hausse des charges. La société Carilis a fait appel à une agence de sécurité pour surveiller les baigneurs et les habituer à observer un comportement responsable dans les bassins.
    

   Alors, cette piscine écolo avec peu de chlore et des panneaux photovoltaïques, qui compte trois bassins, un toboggan, des salles de sport, un espace détente, est-elle trop chère? Une critique souvent entendue à l’ouverture. « Elle n’est pas chère, assure le directeur de Carilis. L’entrée est à 3,70 € mais le carnet de 10 entrées coûte 31 € et une carte de 10 heures coûte 25 €. C’est un tarif très compétitif. »
     Au cours de cette première année d’exercice, le centre aquatique tire surtout son épingle du jeu avec la balnéothérapie. En la matière, les objectifs ont été dépassés. « Il y a une vraie tendance à la remise en forme et au bien-être, poursuit le directeur. Le nombre d’abonnés ne cesse de croître. C’est un vrai plus.
    

   Dans les rangs de l’opposition, lundi soir, le conseiller municipal Lutte ouvrière n’a pu s’empêcher de railler le bilan présenté. « A l’époque, on a invoqué le déficit de gestion de la piscine par la commune pour la privatiser, rappelle Guy Mouney. Aujourd’hui, c’est toujours déficitaire. » Le sénateur-maire PS Luc Carvounas, lui, se veut optimiste. « En 2012, le centre aquatique ne sera plus déficitaire. Il n’y a qu’à voir les milliers de passages par mois. Cet équipement est un succès. »
     Aux usagers de le dire. Une enquête de satisfaction a été menée ces dernières semaines. Les résultats doivent être présentés prochainement.