dimanche 24 juillet 2011

Pas de trêve estivale face aux menaces de parkings payant au Grand Ensemble

Voici un article paru jeudi 21 Juillet dans l'édition du Val de Marne du journal "Le Parisien"

samedi 23 juillet 2011

Hébergements d’urgence : la guerre du gouvernement contre les pauvres.


       5000 places d’hébergement, soit le tiers des places d’hébergement d’urgence en Ile-de-France sont en train d’être supprimées suite aux restrictions budgétaires du gouvernement. Ce sont ces crédits qui participent au financement du « 115 », ou du Samu Social qui permettent aux SDF ou aux familles se retrouvant à la rue d’être provisoirement sous un toit.


     La situation, déjà dramatique car le nombre de places disponibles est insuffisant, est en train de s’aggraver au point que des familles se réfugient aux urgences dans les hôpitaux !

    Le 30 juin, le Samu social a dû fermer son seul centre d’hébergement d’urgence parisien pouvant accueillir des femmes. Le personnel du Samu social de Paris a fait grève pour protester contre cette situation.
 
     Le docteur Xavier Emmanuelli,  fondateur du "Samu social" vient de démissionner de la présidence de cet organisme en dénonçant la réduction des crédits de l'Etat. Un Etat aussi impitoyable envers les SDF qu’il est secourable envers les riches.

     Sarkozy avait parlé d'éradiquer le phénomène des sans-abri. Quelques années plus tard, les sans-abri n'ont jamais été aussi nombreux, et on réduit les crédits qui permettent un tant soit peu de limiter leur misère. Ignoble.

vendredi 15 juillet 2011

Grand Ensemble : Les automobilistes dans le collimateur pour payer.

Les locataires du Grand Ensemble ont découvert sur le cours Beethoven (voie latérale au chemin de fer) des panneaux annonçant la transformation prochaine de la rue en zone bleue.


Photo communiquée par des locataires. Cliquez pour agrandir 
  
Ce qui signifie qu'en journée, après 1H30 de stationnement les véhicules pourront être verbalisés.

   Les bailleurs veulent privatiser les parkings et les faire payer aux locataires.  La municipalité entrave le stationnement sur la voie qui reste publique par un dispositif qui va se traduire par la distribution d'amendes.  
     
    L'action contre les soi-disantes voitures ventouses ou épaves n'aboutira qu'à faire payer les habitants et à leur rendre la vie encore plus compliquée.

   Bon nombre de locataires sont indignés et n'entendent pas laisser passer ce qui n'est rien d'autre que la première étape de la mise en place des parkings payants.

lundi 11 juillet 2011

Tribune libre juillet-Aout 2011 : Parkings payants dans les cités !



Voici le texte de la tribune Lutte Ouvrière dans le bulletin Municipal Officiel d'Alfortville transmise mi-juin 2011.  


     Dans le cadre de la « résidentialisation » des immeubles concernés par l’opération ANRU, certains bailleurs (notamment Valophis et Logial ) envisagent de rendre les parkings actuels payants.
     Pourtant une telle décision n’avait jamais été évoquée ni dans les documents à propos de l’ANRU, ni dans les réunions d’information de la population organisées par la mairie.
   
     S’il est normal que les places dans les zones de stationnement à proximité des immeubles soient réservées en priorité aux résidents, ce n’est pas pour autant qu’elles doivent être payantes .
      Si des bailleurs se servent des aménagements de l’opération ANRU pour augmenter d’une façon ou d’une autre la facture payée par le locataire, ce ne peut être qu’indûment.  C’est en effet pour l’essentiel l’argent public , donc celui des habitants, qui va servir au financement de ces travaux de rénovation.    
      Les parkings payants, cela représenterait une charge financière supplémentaire difficile à supporter pour de nombreuses familles. 
     
      Les locataires ont raison de refuser ces projets des organismes bailleurs qui ont la prétention de faire payer les places de stationnement.   


Les parkings près des immeubles de Valophis au Grand Ensemble
que ce bailleur veut privatiser et faire payer aux locataires.
  Quelques informations complémentaires: 
  

    Si dans tout cela la municipalité a sa part de responsabilités( Logial est l'office de la ville, et c'est elle qui a initié l'opération ANRU), il faut aussi souligner celle de l’Etat qui par toute une politique orientée vers la satisfaction des intérêts des banquiers et grands patrons fait les poches de la population et des collectivités locales, notamment des communes populaires.

    Ainsi pour le logement fin 2010 le gouvernement a décidé de diminuer les « aides à la pierre », ces subventions accordées aux bailleurs de logements sociaux pour construire ou rénover des HLM. De 630 millions d'euros (dont 150 dans le cadre du plan de relance) en 2010, elles tomberont à 450 millions d'euros en 2011, 360 millions en 2012 et 280 millions en 2013.
   
 Dans le même temps le gouvernement instaure un prélèvement de 2,5% des loyers du parc HLM, soit une ponction sur la trésorerie des bailleurs de 340 millions d’euros par an, pendant trois ans. Ce qui fera autant de moins pour les rénovations et les constructions neuves. 

    Les subventions de l’Etat prévues dans le cadre des conventions ANRU ne sont attribuées qu’au compte goutte et avec un tel retard que des programmes restent en plan pendant des années.

   Les bailleurs sociaux et la municipalité d’Alfortville n’informent en aucun cas les locataires et la population de la réalité de cette situation et au final se retournent vers eux pour les faire payer.  

    Les locataires sont des salariés, des retraités, des petites gens qui payent déjà suffisamment les conséquences de la crise. Ce n'est pas à eux de payer encore plus  pendant que banquiers, grands patrons et spéculateurs  ne savent plus quoi faire de leur argent .

Les parkings doivent rester gratuits !

lundi 4 juillet 2011

Journée de rencontre des militants Lutte Ouvrière avec la population


      Samedi 2 juillet autour du stand monté au carrefour de la Résistance près du métro Ecole vétérinaire (d'ailleurs fermé pour la deuxième année pour travaux pendant les 2 mois d'été en direction de Charenton Ecoles, et remplacé par des navettes bus) les discussions n'ont pas manqué pour faire le constat de la situation qui n'arrête pas de se dégrader pour les petites gens.



 L'approche des élections de 2012 avec le cirque médiatique auquel elles donnent lieu sans que le système capitaliste responsable de la crise soit jamais mis en cause, a également été discuté avec les passants.

Prochaine journée rencontre :
le samedi 10 Septembre