jeudi 10 décembre 2009

Compte rendu conseil municipal du 10 décembre 2009

Urbanisme :
Plusieurs points traitaient des opérations immobilières en cours ou en projet. Dans le cadre de l’opération ANRU les démolitions prévues quartier des Alouettes doivent être compensées par des constructions nouvelles. Lors de ce conseil il a été question des programmes suivants :

•142 logements sociaux (dont 107 au titre de l’ANRU) doivent être construits sur la ZAC des Bords de Marne (à coté des immeubles de bureaux en construction). Cela se traduit pour le moment par l’évacuation des habitants des taudis actuels sans relogement pour beaucoup.
•61 logements sociaux vont être construits ZAC des Pontons (à coté de la Maison des Jeunes).
•D’autres opérations doivent être précisées par la suite.

 Voici sur ces questions les interventions que j’ai faites. Un élu du PCF est également intervenu dans le même sens que moi pour le relogement des habitants du 2 rue Véron.


Mais une dizaine de ces personnes restent dans des situations très précaires et la mairie n’a pas donné suite à nos demandes.

Sur la question de l’ANRU


Je suis favorable aux rénovations prévues dans le parc social, mais bien que ce ne soit pas dans le document qui nous est soumis, je renouvelle mon opposition aux démolitions prévues dans le cadre de l’opération ANRU.
La pénurie de logements engendre une situation qui nécessite au moins une intervention auprès de l’ANRU pour un moratoire des démolitions.

Nous aurons l’occasion de revenir tout à l’heure sur les mesures à envisager pour le relogement des habitants de la ZAC des Bords de Marne, mais je propose que le conseil examine la possibilité d’utiliser les logements libérés dans la barre rue Etienne Dolet aux Alouettes comme hébergement provisoire pour les personnes de la ville actuellement sans logement ou logés dans des hôtels meublés insalubres.

Sur la question de la ZAC bords de Marne
Au 2 rue Véron en juillet un commandement à quitter les lieux a été adressé à 24 personnes adultes.
Le 30 octobre lors de l’évacuation par la police il y avait 20 personnes. 3 familles, soit 6 adultes et leurs enfants ont été relogés dans des conditions satisfaisantes. Il est resté 14 adultes à qui on a fourni des hébergements en hôtel à l’extrémité de la région parisienne, ce qui fait que certains n’ont même pas pu s’y rendre en raison des horaires de transport incompatibles avec leur travail.
 Ce n’était de toute façon que provisoire et aujourd’hui la plupart de ces 14 personnes n’ont nulle part où aller.

Les habitants du 2 rue Véron dans la rue après leur expulsion
Les services d’hébergement d’urgence (le 115) sont saturés et le soir alors que chacun de nous rentre à son domicile, eux doivent errer dans les rues à la recherche d’une connaissance chez qui ils pourraient passer la nuit. Mais cela ne va qu’un temps.

Pourtant ce sont des travailleurs, qui sont dans le nettoyage, le bâtiment, la restauration. Ils font partie de tous ceux qui aujourd’hui sont sans-papiers alors qu’ils sont indispensables au fonctionnement de l’économie. Un certain nombre sont d’ailleurs en grève avec la CGT pour obtenir leur régularisation. Ils correspondent aux nouveaux critères que vient de définir le ministère mais le flou sur les métiers laisse encore le champ libre à l’arbitraire.

Même situation en ce qui concerne le 10 rue Véron qui a du être évacué dans la précipitation, suite à l’écroulement de plafonds. Au moins 6 familles locataires (soit 26 personnes, dont les enfants) s’entassaient dans ce taudis, dont la commune avait confié la charge à la SAERP.

Alors que l’opération immobilière de la ZAC des Bords de Marne est programmée depuis des années, nous nous retrouvons aujourd’hui face à une situation d’urgence pour héberger des personnes qui se retrouvent à la rue.
Des efforts importants ont été faits par la municipalité ces dernières semaines et ont permis des relogements de familles mais nous ne pouvons laisser dehors tous les autres.

C’est pourquoi je propose que soit mise en place une cellule de relogement comprenant des représentants de la municipalité, de la préfecture, du conseil général, des organismes bailleurs, et de façon plus générale de tous les organismes impliqués dans le logement et l’aide sociale, pour agir en concertation avec les habitants concernés par l’opération immobilière ZAC des Bords de Marne.
Et en attendant qu’un plan de relogement soit mis en œuvre des solutions immédiates devraient intervenir pour que personne ne soit à la rue et puisse avoir une vie digne.
Plusieurs de ces personnes sont ce soir dans la salle et attendent de nous des actes. Je demande que chacun prenne conscience de la gravité de leur situation de détresse.

Clinique :

Le problème a été abordé à propos de la question orale que j’avais déposée.
Le maire a fait le compte rendu de l’interpellation du gouvernement qu’il avait fait le matin à l’assemblée nationale pour demander le maintien de la clinique. La réponse faite par Rama Yade, a été une totale approbation de la décision du groupe AMS de transformer la clinique en centre de soins de suite. Le maire a réaffirmé sa volonté de poursuivre les démarches.

Question orale sur la clinique

Lors du dernier conseil, nous avions voté un vœu demandant à la direction de la clinique la Concorde de reprendre les négociations visant à la pérennité de cet établissement dans l’intérêt des alfortvillais, avec son personnel et ses services maternité et chirurgie.
En guise de réponse la direction du groupe AMS, a précipité les échéances sans même respecter la procédure légale en fermant la clinique dès le 13 Novembre.

Dans les jours suivants elle a engagé une procédure de redressement judiciaire.
Le personnel a été renvoyé à son domicile en attendant la conclusion de la procédure de licenciement pour 31 salariés (sur les 79 CDI que compte l’établissement), les autres devant être reclassés dans le futur centre de soins de suite, si toutefois la direction de la polyclinique n’opère pas une nouvelle volte face.

Les salaires du mois de Novembre n’ont pas été versés et ne devraient l’être, selon le représentant des créanciers, qu’autour du 15 janvier. Pourtant l’argent ne manque pas pour faire les travaux de transformation. Quant aux équipements et matériels ils sont déménagés dans la précipitation dans les autres cliniques du groupe.

Les personnels concernés ne sont pas restés sans réactions. Des assemblées ont eu lieu à l’initiative des syndicats. Une délégation a été reçue au ministère de la santé. Un cabinet d’expertise a été mandaté par le CE. « Le collectif pour le maintien de la clinique et de tous ses emplois » s’est constitué en association loi 1901 pour pouvoir engager des actions judiciaires.
Un recours hiérarchique a été déposé ainsi qu’une procédure devant le tribunal administratif contre la décision de l’ARH d’autoriser la transformation de la clinique en centre de soins de suite, dans le cadre de sa restructuration.
Décision contradictoire avec ce que l’ARH elle-même écrivait dans un document récent puisque elle y soulignait le manque d’une maternité de niveau 1 dans notre secteur du Val de Marne. En effet elle ne recensait que 3 maternités, sur un besoin estimé à 4.
Depuis la fermeture de la Concorde il en manque donc 2. Mais les intérêts des actionnaires privés du groupe AMS sont passés avant ceux de la population.

De façon plus générale la santé est sacrifiée par l’Etat, comme les autres services publics pour dégager des moyens qui sont dirigés vers les groupes financiers.
Les 43 000 habitants d’Alfortville se retrouvent donc sans maternité ni structure hospitalière, dans la ville.

Le conseil municipal ne peut accepter cette situation et doit tout mettre en œuvre avec les salariés de la clinique, dont une délégation est présente ce soir, et le collectif pour s’opposer à cette fermeture.
Cela passe par le soutien aux actions et recours juridiques déjà engagés mais aussi par un appel à la population de la ville à se mobiliser pour manifester son exigence de réouverture d’une structure d’hospitalisation et maternité sur la ville.

lundi 23 novembre 2009

LOGEMENT : IL Y A URGENCE !


Contraints et forcés par la pénurie de logements, des personnes s’étaient installées il y a plusieurs années au 2 rue Véron.
Le 30 octobre dernier, elles ont été expulsées de cet immeuble délabré où elles avaient trouvé refuge par une intervention policière. Si les trois familles ont été relogées à Alfortville, les quatorze personnes seules, après une courte période en hébergement d’urgence, n’ont nulle part où aller.

Elles étaient dans un taudis, elles risquent maintenant d’être à la rue.

Ce sont des ouvriers, ils travaillent dans le nettoyage, dans le bâtiment. Ils construisent des logements mais eux n’y ont pas droit, trop pauvres pour cela et de surcroit sans-papiers.

La crise du logement est générale et ne fait que s’amplifier en raison de la politique de l’Etat qui détourne les fonds publics au profit des organismes financiers et du grand patronat. Le phénomène est encore aggravé par le refus de beaucoup de mairies de droite de construire le quota légal de 20% de logements sociaux.

Hausses des profits capitalistes d’un côté, pénurie de biens essentiels pour la population laborieuse de l’autre. Cette situation est intolérable.

samedi 21 novembre 2009

Clinique fermée, Mal logés expulsés. Extrait d’un tract du 21 Novembre 2009


Haro sur les hôpitaux de proximité

    Le gouvernement veut fermer 182 des 1075 établissements qui pratiquent des interventions chirurgicales. Il explique en effet qu’en-deçà de 1500 interventions annuelles, la « qualité des actes » et la « sécurité des malades » sont en cause. Balivernes !

Rassemblement contre la fermeture de la clinique
le 14 0ctobre 2009


     A Alfortville le bloc opératoire pratiquait plus de 1500 actes, il a fermé quand-même. En effet la direction de cette clinique qui appartient au groupe privé AMS, a procédé à la fermeture de tous les services (bloc opératoire, chirurgie, maternité) le 13 novembre.
     Depuis plusieurs mois il était déjà question de fermer la maternité sous prétexte que le nombre d’accouchements ne permettait pas assez de rentabilité.
     La clinique doit être transformée en centre de soins de suite réadaptation, activité plus lucrative pour les actionnaires privés, mais avec le licenciement de 32 salariés sur les 79 actuels.

    L’objectif réel est de faire de sordides économies sur la santé publique.
   Comme pour les maternités, la suppression d’hôpitaux de proximité implique souvent un long trajet et donc un danger plus grand, par exemple en cas d’accident.
   Aux Hôpitaux de Paris c’est la suppression de mille emplois par an qui est programmée. Après une diminution de 700 postes en 2009, l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) envisage de supprimer 1 150 emplois en 2010 sur un total de 70 000.
   Alors que le manque de personnel est déjà flagrant dans bien des services des hôpitaux, la direction de l’AP-HP veut encore réduire les coûts et pour cela, elle demande « de réussir à faire aussi bien avec moins de moyens ».
    Salariés et usagers ont tout intérêt à se mobiliser non seulement pour préserver tel ou tel bloc opératoire, mais plus généralement contre le saccage du service public de santé.

Le scandale du manque de logements.

   Le secrétaire d’État au logement, vient d’annoncer son plan de « refondation » de la prise en charge des sans abri. Il y en a 100 000 en France.
    Pour le gouvernement, il ne s’agit pas de chercher à régler la question du logement, mais d’assister les sans abri dans leurs démarches. 6 petits millions sont prévus pour quelques mesures de charité. Il suffit de les comparer aux milliards libérés pour aider les banquiers, pour comprendre l’hypocrisie de telles mesures.

   C’est environ 1 million de logement sociaux qui manquent en France ce qui génère les sans abris et aussi un habitat dans des conditions des plus précaires : surpopulation dans des logements trop petits, ou délabrés et insalubres.
    A Alfortville près de 1000 logements sont identifiés « habitat indigne ». Les habitants du 2 rue Véron ont été expulsés de ce taudis dans lequel ils avaient trouvé refuge il y a plusieurs années.
    Mais la plupart d’entre eux, après une période en hébergement d’urgence, vont se retrouver dans une situation encore plus précaire.
   Pourtant ce sont des travailleurs. Ils exercent des métiers durs, avec des horaires d’équipe, tôt le matin, tard le soir, parfois de nuit : nettoyeur, éboueur, bâtiment, etc…. Ils construisent des maisons, mais eux n’y ont pas droit, trop pauvres pour cela, et de surcroit sans-papiers.

La situation pour la population laborieuse est de plus en plus intolérable, d’autant plus quand on voit en même temps la hausse des profits capitalistes.

mercredi 21 octobre 2009

Compte rendu conseil municipal 21 octobre 2009

ZAC des Bords de Marne : 142 logements sociaux vont être construits dans le but de reloger des habitants des Alouettes...Voici l’intervention que j’ai faite sur le relogement des habitants du 2 rue Véron :

« J’approuve la construction de logements sociaux qui nous est proposée dans ce rapport.
Mais les opérations de renouvellement urbain entreprises dans la ZAC des Bords de Marne posent toujours problème quant au relogement des habitants de ce quartier.

Les occupants du vieil immeuble décrépi du 2 rue Véron viennent de recevoir de la préfecture une décision d’expulsion par la force publique en application d’un jugement du tribunal de Charenton datant de plus de 3 ans.
Du fait du manque crucial de logement, des habitants sont contraints de se loger dans cette partie Nord de la ville dans des taudis indignes avec pour certains des peintures au plomb, exposant au saturnisme.


La crise du logement est générale et ne fait que s’amplifier en raison de la politique de l’Etat qui détourne les fonds publics au profit des organismes financiers et du patronat. Le phénomène est aggravé par le refus de beaucoup de mairies de droite de construire le quota légal de logements sociaux.

C’est contraints et forcés par cette situation que ces personnes s’étaient installées il y a plusieurs années au 2 rue Véron.

La décision d’usage de la force pour l’expulsion intervient alors que semblaient enfin se dessiner des solutions de relogement.

En effet l’intervention de la municipalité auprès de la SAERP a permis la mise en œuvre de relogement sur Alfortville pour les 3 familles ayant des enfants.

Ces logements devant être attribués dans un court délai, comme cela a été confirmé Lundi par la mairie à une délégation du 2 rue Véron, nous ne pouvons que nous féliciter des efforts faits.


Mais il reste un petit nombre de personnes seules et en situation précaire pour lesquelles rien n’est proposé. Ce sont des ouvriers, ils travaillent dans le nettoyage, dans le bâtiment. Ils construisent des logements, mais eux doivent vivre dans des taudis…et peut-être demain devront-ils errer de la rue aux hébergements d’urgence car ils n’ont nulle part où aller.

Pourtant ils peuvent payer un loyer et sont prêts à accepter un logement dans tout autre ville de la région parisienne. Ils ne demandent qu’à être aidés.


Certes aucune municipalité ne peut à elle seule suppléer aux carences de l’Etat.
Mais elle se doit de soutenir la population la plus défavorisée.
C’est pourquoi je demande que la municipalité intervienne auprès du préfet pour faire lever la menace d’expulsion par la force.

Et que soit examiné avec ces quelques personnes encore au 2 rue Véron les conditions de leur relogement dans des conditions dignes et durables. Une négociation avec leur collectif et tous les organismes concernés devrait avoir lieu afin de parvenir à une solution satisfaisante pour tous. »


La réponse a été qu’il fallait que l’immeuble soit libéré, mais que des contacts étaient en cours avec la préfecture pour qu’elle prenne aussi ses responsabilités, que les discussions se poursuivaient aussi avec des organismes de l’abbé Pierre, que le souci était de trouver des solutions humaines.

ZAC des Pontons : 60 logements sociaux vont être construits rue Parmentier (relogement des habitants des Alouettes). C’est ce qui était prévu. Etait mis aux voix un transfert de propriété d’une parcelle en vue de cela.


Transformations urbaines :


Un périmètre a été défini autour de la rue de seine et rue Paul-Vaillant Couturier en vue d’opérations de rénovations : Logial acquiert des immeubles (167 rue PVC, 145-147 rue PVC….) pour les transformer en partie en logements locatifs sociaux dans les années futures.
En vue aussi de lutter contre l’habitat indigne, mais avec toujours l’objectif de la « mixité sociale ». C’est plus l’affirmation d’intentions à long terme que des projets précis semble t’il.
Des travaux vont également avoir lieu pour rénover l’emplacement du marché de la rue de Rome à la Place de l’Europe, avec une partie de financement de l’agglo.


Modification du plan local d’urbanisme :


Deux opérations sont prévues :


Extension du collège Henri Barbusse trop petit dans les locaux de l’école élémentaire de même nom. En remplacement, construction d’un groupe scolaire plus grand (15 classes, au lieu de 12 actuellement) dans la ZAC des Bords de Marne
Déménagement des services techniques de la mairie des vieux locaux du 1 rue de seine dans le Sud de la ville (zone industrielle Val de Seine). A proximité d’Apollonia, le site sera vendu pour une « opération immobilière de qualité » est-il précisé.


Piscine :


La convention de gestion avec la société Carilis devant être modifiée du fait de changements dans des règles fiscales, je suis réintervenu contre la privatisation de ce service :

« Une piscine est un service public. En confier la gestion a une société privée, c’est lui permettre de faire des bénéfices sur la commune et les habitants utilisateurs de la piscine. Alors que c’est la commune qui paye les investissements. C’est la population qui va en subir les conséquences, comme dans toutes les privatisations : on aura les hausses de tarifs et un personnel insuffisant. C’est ce qu’on voit actuellement à France Télécom, à Véolia pour l’eau, ou dans les services publics que l’Etat est en train de privatiser comme EDF ou la Poste.


Je propose que le conseil municipal se saisisse de l’échéance de cet avenant au contrat pour procéder à l’annulation de la convention avec Carilis et travaille au retour à une gestion municipale de la piscine. »


Centre municipal de santé : les consultations de psychologie pour les enfants et ados seules encore gratuites vont devenir payantes : 28 euros par an par enfant.
J’ai exprimé mon désaccord avec cette hausse dans un contexte de déremboursement de l’accès aux soins par la sécurité sociale.


Un vœu contre la privatisation de la poste avec demande de référendum a été proposé par la majorité municipale. Le maire a ajouté qu’il faudrait ouvrir des listes de signature pour demander ce référendum.

N’étant pas d’accord avec le référendum, j’ai fait la déclaration suivante et je me suis abstenu lors du vote. « Je suis totalement opposé à la privatisation de la poste.
Et je tiens à dénoncer la situation de ce service public qui est déjà en cours de démantèlement.
Dans les zones rurales ce sont les suppression de bureaux de postes, amputation des tournées, regroupement des points de distribution, préjudiciables à la population et surtout aux personnes âgées.
Dans les zones urbaines la réduction des effectifs génère des listes d’attente en permanence à toute heure du jour. Les bureaux de postes sont transformés en boutique de vente de gadgets.
La privatisation ne fera qu’aggraver encore cela.
Mais je ne suis pas pour autant d’accord avec la demande d’un référendum à l’Etat qui n’est pas neutre puisque c’est lui qui veut privatiser.
Qu’est ce qu’on penserait d’un parti qui demanderait un référendum pour ou contre l’esclavage ?
La privatisation est nuisible à la société, elle doit être combattue par la lutte des postiers et des usagers. C’est dans ce sens que nous devons agir. »

Un vœu pour le maintien de la clinique a été proposé par la majorité.

Un débat a eu lieu car je trouve que le texte du vœu est en décalage par rapport à l’évolution de la situation de la clinique. Il ne parle que de la maternité, alors qu’il y a 1 mois a été annoncée la fermeture des autres services et la transformation de la clinique en centre de soins de suite avec l’autorisation de l’ARH, et avec plus de 30 licenciements.
Il ne s’adresse qu’à la direction de la clinique et pas aux autorités de tutelle : ARH, ministère. Alors que la position de l’ARH est très claire (voir compte rendu de l’entrevue sur le blog du collectif de défense de la maternité) ainsi que celle de l’Etat exprimée au travers de la lettre du préfet.


Il a été répondu que ce n’était qu’un vœu, il ne traitait que d’une partie de la question pour faire simple, mais il parlait quand même de l’ensemble l’établissement, quant à ce que j’abordais il n’y avait pas de problème, cela pouvait faire l’objet d’un courrier complémentaire. J’ai voté le vœu.

mardi 20 octobre 2009

ILS VEULENT LA SANTE ... DES PROFITS !



Le personnel de la maternité en tête de la manifestation
le 1er juillet 2009 dans les rues d'Alfortville

Après avoir tenté de fermer la maternité en mars, le groupe privé AMS dont dépend La Concorde vient d’annoncer la fermeture de l’ensemble des services.
La Polyclinique serait transformée en centre de soins de suite réadaptation, activité plus lucrative. Un nombre important de licenciements de salariés est prévu, et une ville de 43000 habitants se retrouvera sans maternité ni structure hospitalière.

Ce ne sont pas des raisons sanitaires, mais uniquement de rentabilité financière qui motivent cette décision qui a reçu l’accord de l’Agence Régionale d’Hospitalisation, exécutif du ministère.

 Les fermetures de structure de santé de proximité se multiplient surtout dans les villes populaires, les hôpitaux publics déjà saturés sont transformés en usines à faire du chiffre pour rentabiliser, et les établissements privés se voient confiées les soins qui rapportent.

Les salariés du secteur hospitalier et les populations en subissent les conséquences. Le personnel de la clinique refuse cette logique et fait appel à la mobilisation de tous pour imposer le maintien de la clinique. Contactez leur collectif  http://maintiendelamaterdalfo.blogspot.com/

samedi 10 octobre 2009

Manifestation contre fermeture de la clinique. Extrait d’un tract du 10 octobre 2009



CONTRE LA FERMETURE DE LA CLINIQUE D’ALFORTVILLE

Il y a 6 mois la direction du groupe médical privé AMS annonçait son intention de fermer la maternité d’Alfortville. Face à l’émotion que cela soulevait dans le personnel et la population de la ville, l’activité était maintenue.

Mais aujourd’hui la direction vient d’annoncer la fermeture de l’ensemble des services de la clinique la Concorde, pour la transformer en centre de soins de suite, activité jugée plus lucrative.

Après la fermeture de la maternité de l’hôpital Jean Rostand à Ivry, et alors qu’au nom de la rentabilité les fermetures de lits, d’hôpitaux et de services d’urgences se multiplient, cette fermeture ne pourra qu’ajouter à l’encombrement des hôpitaux du département déjà saturés du fait du manque de personnel et de moyens .

Pour s’opposer à cette fermeture un rassemblement aura lieu devant la clinique la Concorde rue Bourdarias le Mercredi 14 Octobre à 17H. Lutte Ouvrière soutient cet appel

Tract unitaire d'appel à manifestation contre fermeture de la clinique

mardi 25 août 2009

TRAVAIL DU DIMANCHE : NON A LA LOI


Le gouvernement a profité de l’été pour porter divers mauvais coups aux salariés.

Il a annoncé son intention de supprimer les trimestres supplémentaires pour la retraite attribués aux femmes ayant élevé des enfants.

Il a fait passer la loi sur le travail du dimanche, qui est une nouvelle régression sociale. Sous prétexte de permettre l’ouverture de magasins ce jour là, elle permet aux patrons du commerce de certaines zones de ne plus avoir à payer les majorations pour travail le dimanche qui existaient jusqu’à présent.

Cette loi n’aboutira qu’à favoriser les grandes surfaces par rapport au petit commerce sans même aider la reprise économique : Les clients n’ayant qu’un budget limité, ce qu’ils achèteront le dimanche, sera autant de moins sur les achats de la semaine.

La banalisation du travail du dimanche est un coup porté d’abord aux salariés du commerce, mais aussi à tous les autres travailleurs, car là où le travail du dimanche existe déjà, s’il devient un jour comme un autre, les patrons en profiteront pour supprimer les compensations financières. Une lutte générale des travailleurs est indispensable pour stopper ces reculs sociaux.

samedi 1 août 2009

Extrait conseil municipal du 9 juillet 2009 et affiche manifestation clinique 1er juillet


voici le voeu adopté  le 9 juillet par le conseil municipal pour le maintien de la maternité





Affiche d'appel à manifestation du 1er juillet

samedi 4 juillet 2009

Menaces sur la maternité "La Concorde". Extrait d’un tract du 4 juillet 2009



La rentabilité contre la santé :

Les services publics subissent les attaques incessantes de la part du gouvernement. Ainsi dans le secteur hospitalier, les établissements de santé sont soumis aux impératifs de rentabilité. Les patients sont considérés comme des clients qui doivent rapporter.
Lors de la manifestation du 1er juillet

Dans cet objectif, les maternités de proximité comme celle de la clinique la Concorde à Alfortville ne sont pas jugées comme assez rentables.

Après la fermeture des maternités de la clinique de Bercy, puis de Jean Rostand à Ivry, celle d’Alfortville est à son tour menacée. Pourtant les établissements de santé environnants sont saturés par manque de lits et de personnels.

Il y a 30 ans, en 1975, il y avait 1379 maternités en France, en 2008 il n’y en avait plus que 584 !

samedi 20 juin 2009

LA SANTE, LES RETRAITES, C'EST VITAL


Il y a quelques mois pour sauver la mise aux spéculateurs et combler le gouffre dans les comptes des banques ce sont des centaines de milliards d’euros que l’Etat s’était empressé d’injecter sans problèmes. Mais aujourd’hui les malades et les vieux sont montrés du doigt pour renflouer le trou de 24 milliards d’euros de la sécurité sociale.


Pourtant les arrêts de travail, les soins et les départs en retraite ne sont pas la cause principale du déficit de la SS. C’est parce qu’il y a de plus en plus de chômage et de ce fait de moins en moins de cotisations qui rentrent que l’écart se creuse entre les dépenses et les recettes.


Le patronat licencie pour augmenter ses marges bénéficiaires et empoche les subventions de l’Etat qui détourne ainsi l’argent public. Ceci au détriment des services publics qui se dégradent, de l’éducation, du logement social, du droit à la santé qui est sacrifié à la recherche de la rentabilité et aux appétits du privé avec des conséquences comme les menaces sur l’avenir de la maternité de la clinique la Concorde à Alfortville.

Pour stopper ces attaques il est urgent qu’il y ait une explosion sociale générale.








jeudi 4 juin 2009

Compte rendu conseil municipal 4 Juin 2009


Le conseil municipal du 4 juin comportait une série de points relatifs au bilan du budget et des comptes 2008.Ayant voté contre les budgets en 2008, je me suis abstenu sur la plupart de ces points.

D’autres points traitaient de demandes de subventions pour un certain nombre d’associations. J’ai voté favorablement bien que n’ayant pas tous les éléments permettant de connaître le fonctionnement et les comptes de toutes ces associations.

Des accrochages assez vifs ont eu lieu entre le maire et la représentante des verts (de la majorité municipale)après qu’elle ait critiqué l’utilisation de désherbants dangereux et de façon plus générale l’attitude du parti socialiste.

Sur la question de la clinique, le maire a répondu assez longuement à la question orale que j’avais posée . La veille il avait reçu une délégation des sages femmes de la maternité. Sa réponse allait dans le sens du maintien de la maternité dans les conditions de sécurité. Mais il a souligné en même temps la nécessité de ne pas mettre trop la pression sur la directrice de la clinique. Affaire à suivre. Le personnel de la clinique , surtout secteur maternité est très mobilisé. Après avoir créé un collectif pour la défense de la maternité et avoir largement fait connaître le problème sur la ville, elles sont en train de s’organiser syndicalement.

Voici ce que j’ai déclaré sur un certain nombre d’autres points

Création d’une Zone d'aménagement concertée quartier des Alouettes pour la mise en œuvre du plan ANRU : démolition des tours et relogements

Je m’étonne que le rapport nous parle de concertation validée par la population alors que dans les réunions de locataires organisées par LOGIAL, beaucoup d’inquiétudes, voire d’oppositions se sont exprimées. De plus, la principale organisation de locataires, la CNL , a refusé de valider le projet. Les locataires dont les logements vont être démolis sont dans l’incertitude totale quant à leurs conditions de relogement. Une affiche récente de LOGIAL annonce que 60% des gens seront relogés dans du neuf ; c’est à dire 40% dans de l’ancien, mais ce sera forcément au détriment des nombreux autres demandeurs de logement sur la ville.

Et il y a de quoi s’inquiéter quand on voit ce qui se passe aux Mureaux où après la destruction des tours, les programmes de reconstruction restent en panne et les terrains en friche.

Pour ceux dont les logements seront rénovés LOGIAL prévoit déjà une augmentation de 0,38€ le m2 après les travaux. Augmentation à laquelle s’ajoutera celle de la taxe d’habitation puisque l’assiette sera revalorisée du fait du changement de zone. Je n’approuverai donc pas ce rapport ni la création de la ZAC

Acquisition d’un immeuble derrière Chinagora

Je suis favorable à l’exercice du droit de préemption sur l’immeuble du 20 rue de la Marne, surtout si cela sert à LOGIAL à développer du logement social .Mais puisque nous parlons de la ZAC des bords de Marne, je voudrais savoir où en est-on du relogement des habitants de ce quartier où beaucoup de logements sont insalubres et présentent des risques de saturnisme, en particulier, les 2 et 10 rue Véron et rue du Parc. Et que devient le projet de construction de logements après celui de l’immeuble de bureaux ?

Présentation d’un rapport sur la distribution électrique (Sipperec)

On ne peut pas parler de la distribution de l’électricité sans dire un mot du conflit social actuellement en cours à EDF-ERDF /EGF-Suez et qui s’est manifesté à Alfortville au centre du quai de la Révolution par 8 semaines de grève. Le personnel se bat pour la défense de ses conditions de travail et de salaire mais aussi pour le service public. Car au nom de la rentabilité, ce sont les fermetures de sites, les réductions d’effectifs et l’externalisation des activités. Le service public est de plus en plus démantelé au profit du privé. Cela mérite d’être rappelé et dénoncé.

Présentation d’un rapport sur la distribution de l’eau (Setif)

On ne peut qu’exiger que la distribution de l’eau redevienne un service public et que les habitants n’aient pas à payer des factures en hausse pour augmenter les profits de Véolia.


Sur ces deux points Jean Noël Coirault du PCF est aussi intervenu dans le même sens et a apporté son soutien à la lutte des personnels EDF


Question orale sur la clinique


La direction du groupe privé AMS qui gère la clinique La Concorde rue Bourdarias a informé les 16 personnes travaillant à la maternité qu’elle prévoyait une restructuration pouvant aller jusqu’à la fermeture du service. Elle considère que le nombre annuel d’accouchements n’atteint plus un seuil suffisamment rentable. D’ores et déjà pendant 15 jours au mois d’Aout 2009 la maternité serait fermée.

Pourtant les maternités dans les communes environnantes sont saturées, par manque de lits, par manque de personnel, du fait de la pauvreté des moyens imposée par le gouvernement. Situation qui ne peut être qu’aggravée par la fermeture de la maternité Jean Rostand à Ivry. On voit mal en effet comment son transfert au Kremlin Bicêtre pourra s’effectuer dans des conditions satisfaisantes alors que cet hôpital devra traiter plus de 3000 accouchements par an avec un personnel aux effectifs minimum.

A l’évidence, le choix de la direction de la Polyclinique La Concorde n’est pas dicté par l’intérêt des patients et les besoins de la population d’Alfortville et des communes proches mais s’inscrit dans la mise en œuvre de la loi Bachelot privilégiant la rentabilité plutôt que le bien des patientes.

Les salariées de la maternité refusent ce projet qui commencerait dans l’immédiat par une restructuration : Pour résumer, des postes tenus par des vacataires seraient supprimés et un autre roulement serait mis en place. Il y aurait 3 personnes au lieu de 4 en journée et 2 en nuit. Un tel sous-effectif remet en cause la sécurité des accouchements. Et cette situation dangereuse entrainera, à n’en pas douter, dans une deuxième étape la fermeture pour raisons de sécurité.

Et c’est dès ce mois-ci que l’effectif de nuit est ramené à 2 personnes.

Pour ces raisons le CE a émis majoritairement un avis défavorable au projet de restructuration.

D’autre part les prévisions de baisse du nombre d’accouchements en 2009 annoncées par la direction sont tout à fait discutables et cette estimation pourrait être d’ailleurs revue à la hausse si on écoutait les propositions faites par les salariées dans la lettre ouverte, toujours sans réponse, qu’elles ont adressées à la direction de la Polyclinique.

Les Alfortvillais ne peuvent accepter que soit vouée à disparaître une maternité qui pratique plus de 500 accouchements par an dans une ville qui compte aujourd’hui 42 900 habitants (contre 36232 il y a dix ans).
Evolution accompagnée du rajeunissement de la population à telle enseigne que 35% des ménages alfortvillais ont aujourd’hui entre 20 et 39 ans, et que sur la ville 900 accouchements ont été recensés en 2008.
Plus de 2000 habitants ont d’ailleurs signé la pétition qui leur est proposée.

Monsieur le Maire je sais l’intérêt que vous portez à la situation de la clinique « La Concorde » et de sa maternité. Vous avez répondu à une des portes paroles du collectif, et vous avez reçu hier soir avec d’autres membres du conseil municipal des élues du personnel membres du collectif qui demandaient à vous entretenir de ce dossier.

Le conseil municipal se doit de soutenir l’action que mènent les salariées de la maternité pour son maintien avec l’intégralité de son personnel.



mardi 12 mai 2009

LA RENTABILITE CONTRE LA SANTE



La direction du groupe privé AMS qui gère la clinique La Concorde, rue Bourdarias, a informé les 16 personnes travaillant à la maternité qu’elle prévoyait une restructuration pouvant aller jusqu’à la fermeture du service. Elle considère que le nombre annuel d’accouchements pourtant supérieur à 500 n’atteint plus un seuil suffisamment rentable. D’ores et déjà pendant le mois d’Aout 2009 la maternité serait fermée.

Une telle décision relève de l’état d’esprit qui préside à la réforme de l’Hôpital, initiée sous l’égide de la ministre Mme Bachelot : C’est la subordination de l’intérêt des patients, de la population et du personnel soignant aux impératifs de rentabilité.

Ainsi la fermeture de la maternité de l’Hôpital Jean Rostand à Ivry, doit intervenir le 18 Mai avec transfert au Kremlin Bicêtre. Cet Hôpital devra alors traiter plus de 3000 accouchements par an, avec un personnel aux effectifs minimum.

Les salariées de la maternité d’Alfortville refusent cette fermeture et appellent la population à se mobiliser pour son maintien, ainsi que de tous les emplois. Vous pouvez signer leur pétition par email à : sauvonslamaternit@orange.fr

vendredi 24 avril 2009

Soutien aux électriciens et gaziers en lutte. Extrait d’un tract du 24 Avril 2009



Electriciens et Gaziers en lutte.

    Depuis début avril le centre EDF GDF, quai de la Révolution à Alfortville est occupé par les travailleurs qui font grève.
Manifestation des grévistes  EDF GDF
à Paris près de l'Assemblée nationale
    Les électriciens et gaziers, s’ils ont droit aux coups de chapeau pour leur travail lors des tempêtes et autres accidents, subissent le reste du temps le mépris de leurs dirigeants.
    Les salaires stagnent alors que des millions de dividendes sont versés aux actionnaires et à quelques hauts dirigeants.

   La politique des directions d’EDF, GDF–Suez est de réduire les effectifs, transférer les gros travaux au secteur privé au nom de la libre concurrence, supprimer des sites de proximité.
   En luttant pour leurs revendications les agents d’EDF GDF défendent le service public. Leur combat nous concerne tous.

lundi 20 avril 2009

ETAT D'URGENCE SOCIALE !


Le vote du budget de la commune intervient dans un contexte où le patronat et le gouvernement veulent faire supporter les conséquences de la crise du capitalisme à la population laborieuse, qui n’en est en aucun cas responsable.

L’Etat puise des milliards dans les finances publiques pour subventionner à fond perdu les banques et les grandes entreprises, qui affichent pourtant d’importants bénéfices largement distribués à leurs actionnaires et à leurs dirigeants.

A l’inverse pour les travailleurs, ce sont les licenciements, les fermetures d’usine, le chômage. Cet argent manque pour le logement, les services publics, les communes populaires. Depuis des années avec les départements et les régions elles supportent le désengagement de l’Etat qui transfère aux diverses collectivités des charges (RMI, RSA, APAH, routes…), sans leur donner les moyens financiers pour les assumer.

Face à ces reculs sociaux il n’y a pas d’autre voie que la lutte. Au delà des grandes manifestations comme le 29 janvier et le 19 mars il faudra une lutte sociale générale pour sauver la société du désastre dans lequel nous entrainent le capitalisme et ceux qui le défendent.

jeudi 26 mars 2009

Déclaration lors du vote du budget conseil 26 mars 2009



 Beaucoup l’ont déjà souligné, le vote de ce budget intervient dans un contexte économique et social difficile où le patronat et le gouvernement veulent faire supporter aux travailleurs, aux retraités, les conséquences d’une crise de l’économie capitaliste, dont la population laborieuse n’est en aucun cas responsable.

Les annonces de fermetures d’usines, de chômage partiel ou de suppressions d’emplois se succèdent, y compris quand ces entreprises appartiennent à de grands groupes qui font des profits. Parmi celles qui ont marqué l’actualité, il y a Total, Continental, ou encore Célanèse.

Plus près de nous, Sanofi-Aventis Vitry est en train de supprimer plus de 600 emplois, si l’on tient compte des sous-traitants, alors que le bénéfice net du groupe dépasse les 7 Milliards d’euros.
 
L’Etat puise des milliards dans les finances publiques pour subventionner à fond perdu les banquiers, le grand patronat, les organismes financiers qui affichent pourtant d’importants bénéfices largement distribués à leurs actionnaires et à leurs dirigeants.

Face à cette réalité, les propos du Président de la République et de ses ministres sur la nécessaire moralisation du capitalisme apparaissent comme des termes vides de sens, qui ne trompent d’ailleurs plus grand monde.

En tout cas les salariés ne sont pas dupes, et le 29 janvier comme le 19 mars ils ont manifesté par centaines de milliers dans tout le pays contre une politique qu’ils réprouvent. De nombreux alfortvillais étaient parmi eux.
Des notes d’espoir nous sont venues de la Guadeloupe et de la Martinique, où la grève générale a permis d’imposer des revendications importantes et de faire baisse de plusieurs tons l’arrogance patronale.
Il n’y a d’ailleurs pas d’autre voie qu’une lutte sociale générale pour sauver la société du désastre dans lequel nous entrainent le capitalisme et ceux qui le défendent.

Alors que la misère augmente, le détournement de l’argent public par l’Etat au profit des intérêts privés a également pour conséquence la dégradation, dans bien des domaines, des services rendus à la population, à commencer par celui si important du logement.

Les besoins d’aides sociales sont tels que face à l’afflux des allocataires, la CAF du Val de Marne, dont les effectifs sont insuffisants du fait des économies imposées par l’Etat, vient de décider de fermer ses guichets pendant plusieurs semaines.
Je souscris tout à fait à la dénonciation du désengagement de l’Etat dans le financement des collectivités locales, telle qu’elle figure dans le rapport de présentation du budget. L’Etat ne cesse en effet de transférer des charges aux collectivités locales sans leur donner en retour les moyens nécessaires à leur bon fonctionnement. On le voit encore, même si ce n’est pas le poste le plus coûteux, pour l’établissement des passeports électroniques qui sera dorénavant à la charge de la commune.

Beaucoup plus important est le projet de suppression de la taxe professionnelle, un nouveau cadeau royal au patronat, au détriment des communes. Et au final, ce sera une fois encore la population qui fera les frais de cette politique, par des restrictions dans le domaine des équipements et par la hausse des impôts locaux.
Le relèvement des bases d’imposition de 2,5% décidé par l’Etat, auquel va s’ajouter le relèvement des taux décidé par la commune va encore alourdir la pression fiscale sur la population, dans un contexte ou les revenus subissent déjà une érosion du fait de la hausse du coût de la vie et du manque d’emplois.
  •  Quant aux programmes des travaux prévus, si j’en approuve certains, ceux concernant par exemple les écoles, les crèches, les équipements sportifs et culturels, les travaux de voirie et les espaces verts, je suis en revanche opposé à ce que la municipalité s’inscrive dans les projets du ministre Borloo, en décidant la démolition de 543 logements sociaux dans le cadre de l’opération ANRU au sud de la ville.
  • Cette opération va impacter fortement le budget de la ville pendant plusieurs années et au final il n’y aura quasiment aucun logement social supplémentaire. Pourtant, les besoins s’accroissent et un rapport départemental fait état de 1000 logements insalubres et indignes sur la ville. Or, rien n’est prévu dans le budget pour ne serait-ce que commencer à résoudre ce problème.
  • Les seuls travaux dans la ZAC des bords de Marne concernent un immeuble de bureaux, Pour les logements qui devaient être construits à la place des immeubles vétustes et dangereux dans cette partie de la ville, rien n’est dit.
  • En ce qui concerne la piscine, le document nous présente la délégation de service public comme un moyen d’économies. En réalité, le transfert de la gestion à une société privée coûtera plus cher à la commune. C’est l’argent des impôts qui finance les investissements et c’est une société privée qui en tirera les bénéfices. Où est le gain pour la population alfortvillaise ?

 Voilà les raisons pour lesquelles je voterai contre le budget qui nous est présenté bien que, je le rappelle, j’approuve un certain nombre de projets qu’il contient ainsi que l’augmentation des moyens consacrés au fonctionnement des services municipaux.

 

vendredi 27 février 2009

CONTINUONS LE COMBAT


Le 29 janvier, de nombreux Alfortvillais ont fait grève et ont manifesté. Ils veulent que cesse la baisse de leurs revenus, l’arrêt de la précarité et des licenciements. Ils exigent des services publics de qualité.

Contre les intérêts du plus grand nombre, et pour les profits d’une minorité, Sarkozy distribue des milliards de fonds publics aux banquiers dont les bénéfices sont pourtant toujours florissants.
Ces milliards manquent ensuite à la majorité de la population : Du fait du manque de logements sociaux de nombreuses familles doivent vivre dans des conditions sordides, à Alfortville un millier de taudis ont été recensés ; les effectifs dans les classes continuent d’augmenter ; les finances des collectivités locales sont en difficulté ; faute de crédits les lignes du RER ne sont pas assez entretenues et occasionnent des retards fréquents.

Face à cela les travailleurs doivent se faire entendre encore plus fort. Les Antillais en grève générale nous montrent la voie à suivre. Le 19 Mars prochain les organisations syndicales appellent à une nouvelle journée de grèves et manifestations. Soyons le plus nombreux possibles dans la lutte.

jeudi 12 février 2009

compte rendu conseil municipal 12 février 2009


Les principaux points à l'ordre du jour étaient :
  • l'orientation budgétaire,
  • le vote de l'attribution des lots de travaux pour la piscine,
  • l'adhésion de la commune au syndicat mixte Paris-Métropole,
  • l'approbation du Plan Local Urbanisme.
Voici ci dessous ce que j'ai déclaré sur ces premiers points.

 Pour Paris Métropole j'ai voté pour après un bref commentaire, je me suis abstenu sur le PLU

 Prochain conseil: le vote du budget fin Mars très certainement.

  Déclaration Sur l’orientation budgétaire :  
Comme les autres collectivités locales et territoriales, la commune d’Alfortville subit de plein fouet les conséquences de la politique du gouvernement qui détourne l’argent public pour subventionner le patronat, les banquiers, et les catégories sociales les plus riches.

Contrairement à ce que disent Mrs Vitse et Pambou, depuis des années les communes, les départements et les régions supportent le désengagement de l’Etat qui transfère aux diverses collectivités des compétences et des charges, sans leur donner dans le même temps les moyens financiers pour les assumer. 
Et maintenant au nom de la rigueur budgétaire le gouvernement est même en train de réduire ses subventionnements comme le montre le rapport qui nous est présenté. 
La rigueur est exigée en ce qui concerne les salariés, les services publics ou les finances des communes. Mais à l’inverse les banques et le patronat bénéficient des largesses gouvernementales qui, contrairement à ce qui est dit, aggraveront encore le déficit abyssal de l’Etat. 

Du fait de la baisse des ressources des ménages, les difficultés à vivre sont de plus en plus grandes dans les communes populaires comme Alfortville. 
Une manifestation à Créteil contre la fermeture des centres locaux
de la CPAM sur le Val de Marne
Et à cela s’ajoutent les conséquences négatives dues aux suppressions d’emplois dans les services publics, qui se sont traduites chez nous par la disparition du centre de paiement de la CPAM, des queues continuelles dans les bureaux de postes, et dernièrement la fermeture de la permanence CAF.

En ce qui concerne le logement, le désengagement de l’Etat se manifeste encore par la baisse du subventionnement de la convention signée avec l’ANRU pour le Sud de la ville. 
Alfortville fait partie de ces villes valdemarnaises où des familles sont contraintes de vivre dans un habitat indigne. Suite à un rapport départemental le journal de la Plaine centrale d’Octobre 2008 chiffrait à 1000 le nombre de ces taudis sur la ville et parlait d’actions de la municipalité pour s’attaquer à ce problème. Or le document d’orientation dont nous discutons ce soir n’en parle pas du tout.

La suppression de la taxe professionnelle annoncée par Sarkozy est un nouveau cadeau au patronat et un nouveau coup porté aux finances des communes. Au final, elle amènera une dégradation des services fournis aux habitants les plus pauvres, ainsi que la hausse des impôts locaux, qui eux aussi frappent plus durement les pauvres. 
En fait, les salariés payent trois fois : d’abord sur leur emploi et leurs salaires attaqués par les patrons, ensuite parce que l’Etat, pour soutenir la classe des capitalistes, prend sur les fonds destinés aux services publics : hôpitaux, éducation, logement, etc. Et enfin, c’est encore aux salariés que l’Etat présente l’addition de ses dettes, y compris les intérêts qu’il doit aux banques. 

Dans ce contexte de crise grave du capitalisme il faut mettre un terme aux reculs sociaux. Il faut interdire les suppressions d’emplois dans le privé comme dans le public. Donc bien entendu ne pas suivre ceux qui, dans ce conseil, en défense de la politique du gouvernement demandent des réductions de dépenses sociales et d’effectif de personnel communal. 
Il faut imposer une augmentation des salaires de 300 € par mois, mettre la comptabilité des entreprises sous le contrôle des travailleurs et des consommateurs, cesser les cadeaux au patronat et au contraire rétablir l’impôt sur les bénéfices à 50%, niveau qu’il avait dans les années 1970. 

Une municipalité ne peut pas à elle seule résoudre tous les problèmes auxquels nous sommes confrontés aujourd’hui. 
Mais si elle est soucieuse des intérêts des travailleurs elle doit prendre position clairement contre la politique du gouvernement. Elle doit informer de la situation réelle en montrant que ce n’est pas la crise pour les riches et qu’en conséquence il n’y a aucune raison que ce soient les pauvres qui payent.
Elle doit soutenir les luttes du monde du travail et appeler à la mobilisation pour la défense des services publics. 
Dans l’élaboration de son budget elle doit s’efforcer de répondre aux problèmes les plus cruciaux, entre autres en ce qui concerne le logement. Et cela signifierait ne pas détruire les 543 logements des Alouettes, ne pas laisser le champ libre à des opérateurs immobiliers telle la Foncière du Logement et s’engager résolument dans la résorption de l’habitat indigne du Nord de la ville.

Les orientations budgétaires qui nous sont proposées aujourd’hui ne me paraissent pas répondre suffisamment à la réalité des difficultés que subit l’énorme majorité de la population.

Construction du centre aquatique :  
Je voterai pour les crédits à la reconstruction de la piscine, car c’est un équipement dont la commune a besoin.
Mais pour moi la piscine doit rester un service public, aussi je suis fermement opposé à ce que cette construction réalisée avec l’argent public, soit une fois terminée, remise clés en mains à une société privée qui en assurera la gestion dans le but d’en tirer des bénéfices.
Si l’on fait cela pourquoi pas demain confier la gestion de la médiathèque à Virgin ou à la Fnac.
Je demande donc l’annulation de la délégation de service public signée avec la société CARILIS .

jeudi 5 février 2009

Compte rendu conseil municipal du 5 février 2009

Le point principal à l’ordre du jour était le vote sur le projet ANRU de rénovation du Sud de la Ville, avec démolition de 543 logements sociaux et reconstruction.
Carvounas, maire adjoint a présenté le projet : « un changement très positif pour la ville, etc… » (comme dans les réunions d’information des habitants du Sud de la ville).
Rouquet lui a succédé se félicitant de cette chance pour Alfortville.Je suis intervenu contre ce projet et j’ai fait la déclaration que vous pouvez trouver en pièce jointe et j’ai voté contre.
Pour les autres organisations : Catherine de Rasilly (droite) a regretté de ne pas avoir été associée au projet, a dénoncé le fait que le Plan Local d’Urbanisme (PLU) ne mentionnait pas du tout ce projet ANRU, et que rien n’était prévu pour les mises aux normes du réseau d’assainissement du grand ensemble. Elle s’est abstenue.
Le Modem s’est félicité du projet et a insisté pour que des initiatives soient prises en faveur des très très pauvres (SDF).
Les Verts se sont félicités aussi et ont mis l’accent sur la nécessité de veiller à ce que les constructions soient conformes aux normes du développement durable.
Ont voté :
Pour : PS, PC, Verts, Modem, UMP
Contre : moi-même.
Abstention : les 2 élus d’Alfortville Confluence.
Le prochain conseil a lieu jeudi 12 février : débat d’orientation budgétaire.
La construction de la piscine devrait commencer en Mars.
Pour les travaux de constructions d’immeubles d’habitation sociales (bords de marne au nord, bords de seine au centre-Pontons-) les projets et les entreprises ont été fixés.
Déclaration sur le logement, Opération ANRU Alfortville Sud
1800 demandes de logement sont insatisfaites sur la ville. De nombreux Alfortvillais vivent dans des conditions d’habitat indignes et pour certains dans des taudis. C’est inacceptable.
La priorité serait de tout mettre en œuvre pour augmenter l’offre de logements. Or, à l’issue des négociations qui se mènent depuis plusieurs années, le programme qui nous est présenté pour la rénovation urbaine de la ville prévoit autant de démolitions que de constructions nouvelles de logements sociaux.
Partout l’habitat social est en crise. On manque de logements, et les logements HLM ont besoin d’être rénovés. C’est la conséquence d’une politique d’abandon de la part de l‘Etat qui, en matière de logements, utilise ses fonds pour financer le secteur privé spéculatif au détriment du social (loi de Robien par exemple).
Sur Alfortville les locataires subissent une  dégradation de leurs conditions de vie dans les cités.  Pour ne citer que des faits récents : depuis le début de l’hiver les gens souffrent du froid dans le  bloc d’immeuble Chantereine, ils passent parfois des journées entières sans ascenseurs dans les tours des Alouettes du fait de pannes à répétition, il y a de l’humidité dans les murs, des plomberies défectueuses, des fenêtres qui ferment mal, les parties communes et l’environnement sont à l’abandon.
Du fait des carences de l’Etat ce sont les organismes bailleurs et les collectivités territoriales qui doivent supporter l’essentiel des coûts d’entretien et de rénovation de l’urbanisme. Et derrière elles, ce sont en fait les locataires qui payent.
Concernant maintenant la convention qui nous est présentée.
Au départ la  participation ANRU devait être de 40 millions d’Euros pour un coût global de 131 millions. Aujourd’hui cette participation a été ramenée à 36 millions d’euros sur un total estimé de 161 millions.
Alors que pour de tels projets le financement ANRU était en moyenne nationale de 28%, à Alfortville il n’est seulement que de 22%. 
Cela témoigne du désengagement de l’Etat en ce qui concerne les investissements sociaux, cela fait d’ailleurs plusieurs années qu’il ne tient pas ses engagements de versements de fonds à l’ANRU. Et à partir de 2009 l’Etat  ne versera plus rien, s’étant  totalement déchargé sur le 1% logement prélevé sur les salariés.
Je rappelle à ce propos que l’Etat a déjà détourné l’argent de l’épargne populaire, normalement destiné au logement social, en faisant un holdup de 100 milliards d’euros sur la caisse des dépôts et consignations, ceci afin d’aider les financiers  spéculateurs.
La politique de rénovation urbaine initiée il y a quelques années par le ministre Borloo, et présentée comme devant favoriser la mixité sociale aboutit en fait à une démolition de l’habitat populaire dans des quartiers propices à la spéculation immobilière.
Les règles appliquées pour le relogement des familles dont le logement est démoli se traduisent dans bien des cas par une augmentation importante des loyers, qui s’ajoutent aux frais occasionnés par le déménagement et la réinstallation dans un nouvel appartement.
La politique actuelle du gouvernement, porte parole des intérêts du patronat fait subir un recul de pouvoir d’achat aux familles. Au mois de janvier une nouvelle épreuve s’y est ajouté : 900 familles du Val de Marne, dont 168 secteur des Alouettes, se sont retrouvées sans APL suite à la mise en place d’un nouveau système au niveau de la CAF.
Dans ce contexte, aggravé par le  désengagement de l’Etat en matière de logement social, les difficultés pour  se loger ne peuvent qu’augmenter, comme le montre un rapport récent de la fondation abbé Pierre.
La moindre des choses pour une municipalité de gauche serait de dénoncer cette politique auprès de la population et de faire appel à sa mobilisation pour la combattre. Je pense que la municipalité ne devrait pas s’inscrire par ce projet dans une politique qui va à l’encontre des intérêts des travailleurs et des petites gens.
Pour cette raison, je ne voterai pas la convention qui nous est proposée.


Le projet ANRU présenté au conseil municipal
 

 

lundi 26 janvier 2009

L'ARGENT PUBLIC POUR LE SERVICE PUBLIC


Vendredi 23 janvier au soir, parents d’élèves, enseignants et enfants ont traversé Alfortville en cortège des écoles Octobre à Lapierre.
Ils manifestaient contre les réformes du ministre Darcos qui n’ont pour but que de faire des économies en supprimant des postes. Plus de 30 000 postes sur 3 ans sont en cours de suppression dans l’Education Nationale, alors que bon nombre de classes sont déjà surchargées.

 «Il y en a assez de ces ministres qui ne connaissent que deux opérations : la division et la soustraction» scandaient les manifestants. Il en est de même pour tous les services publics. Au nom de la rentabilité les services de santé et sociaux, la poste, les transports sont sacrifiés. Ainsi à Alfortville, il n’y a plus de centre de sécurité sociale, la permanence CAF a disparu depuis septembre dernier, les queues s’allongent aux bureaux de poste.

Mais à l’inverse, pour le gouvernement il n’est question que de multiplication des aides et des subventions aux banquiers et au grand patronat. Loin de relancer l’économie ces mesures ne servent qu’à enrichir les plus riches. Alors il faut faire entendre tous ensemble notre colère.


Les enseignants et parents de l'école maternelle Octobre lors d' une manifestation à Paris en Novembre 2008