samedi 31 décembre 2011

Gare Maisons-Alfort/Alfortville : Quai trop court

Nous avions déjà évoqué dans ce blog le problème du quai trop court à la gare de Maisons-Alfort/Alfortville. Voir cet article en cliquant sur le lien : information 12 Décembre.
Le Parisien du Val de Marne  y a consacré un article  que nous reproduisons ci dessous.

  
Le quai trop court fait polémique
Le Parisien
Anne Collin | Publié le 26.12.2011, 07h00

   La voie annexe de la gare de Maisons-Alfort-Alfortville, la 2 M, qui accueille des rames du RER D en cas de travaux ou de fortes perturbations, pourrait bien se trouver au cœur d’un conflit à la SNCF. Une réunion lui a été consacrée jeudi dernier entre la direction de la ligne et la section Paris Sud-Est du syndicat SUD-Rail.
   En question, le quai trop court pour les trains les plus longs, ce qui fait qu’une ou deux voitures se retrouvent hors quai.
   Des passagers doivent alors sortir directement sur le ballast en descendant une marche d’environ 70 cm. Une situation bien connue des usagers.
« Cela fait des années que ça dure, explique Rémi Prédier, président des usagers du RER D, ce quai est dangereux. » « Ce ne sont pas des conditions d’accueil normales pour les voyageurs », grogne Fabrice Peyrega (SUD-Rail), rappelant que 18000 passagers fréquentent cette gare quotidiennement.
 
 
Photo "Le Parisien"
 Deux agents placés en faction
    
   Pour tenter de garantir de bonnes conditions de sécurité, la SNCF a mis en place depuis le 14 décembre un nouveau dispositif en plus des annonces faites dans la gare et les wagons. Deux agents doivent se poster sur la 2 M en tête et en queue de train pour vérifier que personne n’est descendu hors quai et prévenir par talkie-walkie le conducteur qu’il peut fermer les portes en toute sécurité.      
   
   Une solution qui, selon SUD-Rail — majoritaire sur la ligne — n’est pas du tout satisfaisante. « Cette organisation prévoit que les agents évoluent seuls sur les quais, de jour comme de nuit, sans se préoccuper des conditions de sécurité », écrit le syndicat qui pose également cette question : « En cas de problème, qui sera responsable : l’agent d’accueil ou la SNCF ? » Le syndicat demande du personnel supplémentaire. Car, pour l’instant ponctuelles, ces nouvelles missions devraient se multiplier : des travaux commencés en décembre, et qui devraient durer deux ans selon le syndicat, entraînent déjà des détournements pendant une heure tous les jours.
    
   De son côté, la SNCF affirme qu’« elle souhaite depuis des années que le quai soit rallongé et pousse pour que les travaux soient réalisés avant 2014 », renvoyant implicitement la balle à Réseau ferré de France (RFF), propriétaire de la gare, et au Syndicat des transports d’Ile-de-France (Stif). Mais pour ce qui est du dispositif mis en place, elle assume une « décision rationnelle et justifiée ». « Nous avons formé les agents à cette tâche supplémentaire qui permet une amélioration de la qualité du service, du confort et des déplacements des voyageurs et de la régularité des trains. »
    
   Pour protester, Sud-Rail a déposé un préavis de grève sans fixer de date, en espérant des avancées significatives.



jeudi 29 décembre 2011

Sur le blog de Nathalie Arthaud : A propos de la grève des agents de sûreté aérienne


Chapeau aux travailleurs de la sûreté aérienne en grève !
 
Mardi 27 décembre 2011

   La grève des agents de sûreté s’est terminée sur l’obtention d’une prime annuelle de 1000 €. C’est loin des 200 € d’augmentation de salaire de base qui étaient revendiqués et cette prime est assortie de conditions telles que tous les salariés n’y auront pas droit intégralement. 

   Les grévistes n’ont donc pas obtenu entière satisfaction, mais leur lutte montre qu’il est toujours plus efficace de se battre que de baisser les bras. Et au-delà de cette avancée matérielle – qui aboutit pour certains presque à un 13e mois – cette lutte est une victoire morale arrachée face à un patronat arrogant et un gouvernement aux ordres des patrons.

lundi 19 décembre 2011

Informations sur les sujets traités par le conseil municipal d'Alfortville jeudi 15 Décembre 2011

Voici quelques commentaires sur un certain nombre de points soumis à ce conseil :
(N’ayant pu être présent à la séance du conseil pour des raisons familiales, je n’ai pu y intervenir.)

En attente du vote du budget de l’année à venir, qui intervient à Alfortville toujours très tardivement (fin du premier trimestre) des avances de crédit sont effectuées. A ce conseil il s’agissait d’avances pour investissement et subventions aux associations .
     A ce propos le Théatre Studio d’Alfortville (association Avant Scène) rue de Charenton est menacé dans son existence par les baisses de subventionnement de l’Etat aux associations culturelles. 
   L’orchestre National d’Ile de France dont le bâtiment est situé rue des Ecoles est lui aussi victime des réductions budgétaires de l’Etat qui fait les fonds de tiroir pour arroser le grand patronat et les banques.

Hausses d'un certain nombre de tarifs communaux :
    Redevances assainissement, service jeunesse (activités loisirs et découvertes), tarifs cantines, accueils enfants, séjours en centres de vacances…. emplacements marchés forains, parking de la mairie, droit de voirie lors de travaux.  
    Les hausses sont de l’ordre de 2%. Certes cela correspond à l’inflation, mais pour un certain nombre d’entre elles, elles vont frapper les familles aux revenus modestes, plongées déjà dans des difficultés grandissantes du fait des mesures antisociales prises par le gouvernement.
    Le tarif du stationnement payant est inchangé mais il y a eu cette année une extension des rues concernées et cela va se poursuivre l’an prochain dans des rues exclusivement résidentielles, et non commerçantes. Les automobilistes vont donc être contraints de mettre davantage la main à la poche.
Redimensionnement du projet de groupe scolaire bords de Marne (angle rue Véron  quai d’Alfortville). Prévu initialement pour 25 classes, après réexamen il serait réduit à 15 ou 20.  
    Est-ce que cela sera suffisant vu les constructions de logement en cours dans le quartier et le transfert des classes de l’élémentaire Barbusse qui seront occupées par l’extension du collège ? Les enseignants et parents devraient avoir leur mot à dire sur ces projets.
Contrat développement territorial Grandes Ardoines.
     Il s’agit d’un projet d’urbanisme qui va accompagner la création du réseau de transport grand Paris ( réalisation d’une boucle ferroviaire  reliant les villes de banlieue). Pour notre secteur seraient ainsi interconnectées les gares des Ardoines à Vitry (ligne C du RER) avec la gare de Vert de Maisons (ligne D) puis Saint Maur-Créteil. 
    Mais pour le gouvernement il s’agit avant tout de faciliter le "développement économique". En clair d’aider encore une fois les entreprises en leur créant des zones d’activité avec des fonds publics, et de livrer autour de ces gares des espaces nouveaux à la spéculation immobilière.

vue aérienne  Ardoines et sud Afortville (Photo epa-orsa)
    Bien entendu l’amélioration du réseau de transport en Ile de France, en particulier par les liaisons de banlieue à banlieue est indispensable.
       Mais le protocole de préfiguration du contrat soumis aux villes concernées ne mentionne pas un des principaux problèmes générés par cette  opération « réseau de transport Grand Paris » qui est le renchérissement du foncier autour des gares et les spéculations immobilières qui vont se traduire par une flambée du coût du logement dans ces zones, si aucune mesure n’est prise.
     Il est très timide quant à la nécessaire maîtrise du foncier pour maitriser le coût du logement.
     Par contre il est très prolixe en ce qui concerne les moyens mis à disposition des entreprises. 


    En lien avec ce projet est aussi prévue la réalisation d’un pont routier au dessus de la Seine et d’un autre au dessus de la voie ferrée dans le sud de la ville, au niveau de Sanofi-Aventis Vitry, rue de la Digue à Alfortille en direction de la RN6 Maisons Alfort- Créteil.

mercredi 14 décembre 2011

Communiqué de Nathalie Arthaud : Les illusionnistes du « Made in France »

Mercredi 14 décembre 2011

    En visite hier dans une usine, Sarkozy a prôné le « made in France ». Bayrou avait lui vanté le « produire en France » et Marine Le Pen le « achetons français ». La gauche n’est pas en reste, du « patriotisme industriel » de Hollande au « protectionnisme européen » de Mélenchon, en passant par la « démondialisation » de Montebourg.
     Cette démagogie cocardière est une ânerie tant tous les produits industriels renferment du travail venant d’un grand nombre de pays. S’ils se copient quand même tous les uns et les autres, de l’extrême droite à la gauche, c’est que ni les uns ni les autres ne veulent mettre en cause le système économique capitaliste, sa course échevelée au profit privé et ne veulent surtout pas s’en prendre à ses bénéficiaires, les banquiers et les grands groupes capitalistes. 
     Alors, ils disent n’importe quoi, avec la préoccupation, explicite ou implicite, de rejeter sur d’autres pays la responsabilité d’une crise dont tous les pays sont frappés. On agite, à l’intention des travailleurs d’ici, l’épouvantail des travailleurs chinois ou des produits coréens. 
     En réalité, les suppressions d’emplois sont d’abord dues à la volonté du grand capital de faire plus de profit avec moins de travailleurs, plus exploités. Et le chauvinisme « économique » a surtout pour objet de nous détourner des vrais responsables.
   Le grand capital n’a pas de patrie pas plus que l’argent n’a d’odeur ! Les travailleurs n’ont pas à marcher dans ces sornettes, ni à se laisser détourner par des chiffons que les dirigeants agitent. C’est à nos exploiteurs, aux groupes capitalistes dont les actionnaires sont de toutes nationalités, que nous avons à nous en prendre pour leur imposer le maintien de nos emplois et du pouvoir d’achat de nos salaires, notre droit à l’existence.

Nathalie Arthaud

lundi 12 décembre 2011

Comment la SNCF se dégage de ses responsabilités


       En gare de Maisons-Alfort/Alfortville, de plus en plus de trains sont dirigés sur la voie M2 en raison des travaux. Le hic c’est que le quai est trop petit et une partie des voitures se retrouve hors quai, avec réception des voyageurs sur le ballast.

       Pour se couvrir la direction demande aux agents d’accueil de gérer la situation sur chaque train. Comme ça, s’il y a un pépin, ça retombera sur le lampiste de service… à savoir le cheminot.

dimanche 11 décembre 2011

Activités Lutte Ouvrière Alfortville Samedi 17 Décembre

Présence Lutte Ouvrière Place Allende,

lors d'une précédente  journée






Les militants de Lutte Ouvrière seront présents Samedi 17 au matin (de 10H30 à 12H30)
  • place Allende devant la poste
  • rue Paul Vaillant Couturier devant la mairie
pour discuter  des conséquences de plus en plus dures de la crise pour les classes populaires et des objectifs indispensables pour les luttes du monde du travail qui ne manqueront pas d'éclater. 


L'après-midi réunion débat avec animation audiovisuelle dont le sujet sera :  
"La gauche en France, de l'objectif de renverser le capitalisme à celui de le gérer". 
   Centre de loisirs  6 rue de Toulon (salle Myosotis) à 15H 
Gare RER vert de Maisons ou station Goujons du bus 103 

vendredi 9 décembre 2011

Conseil municipal Alfortville : jeudi 15 Décembre 2011

Il aura lieu à 18H30 en mairie. 

Parmi les points à l'ordre du jour :
  • Subventions aux associations et organismes publics locaux  : compléments 2011 et avances sur 2012 en attente du vote du budget.
  • Ouverture anticipée de crédits d'investissements.
  • Fixation de tarifs communaux pour 2012 : En général une hausse de 2% nous est annoncée : taxe assainissement, emplacements marchés, droits de voirie, cimetière, cantines et activités scolaires, loisirs et centres de vacances......
  • Différents points sur les travaux de la ZAC Chantereine (Allouettes), ZAC des bords de Marne
  • Projets d'urbanisme autour des gares de Vert de Maisons , Alfortville Maisons-Alfort, et des Ardoines à Vitry dans le cadre du réseau de transport Grand-Paris.


jeudi 8 décembre 2011

Rassemblement en faveur des sans-papiers devant la préfecture de Créteil 7 décembre 2011



Les intervenants ont dénoncé les conditions d'accueil des étrangers en préfecture qui sont inhumaines :
  •  Nécessité de faire la queue dehors parfois toute la nuit, se retrouver dans la bousculade aux abords des guichets, pour au final ne même pas être reçu et être obligés de revenir.
  •  Perversité du dispositif des rendez-vous par internet : depuis plusieurs mois à Créteil , les dossiers de demandes de régularisation ne peuvent plus être déposés au guichet ni envoyés par la poste, il faut se connecter au site de la préfecture sur son ordinateur et tenter pendant des semaines et des mois qu'un rendez-vous soit proposé, beaucoup n'obtiennent jamais de réponse. 
  •  Une fois le dossier déposé, les mois passent et aucune réponse n'est communiquée. Comme il est exigé que les pièces demandées (attestations de logement, engagement d'embauches, etc...) datent de moins de trois mois, il faut au bout de ce délai tout recommencer !!!
 Les diverses prises de paroles ont souligné que ces tracasseries s'inscrivaient dans la politique xénophobe du gouvernement.

 Le problème ne date pas d'aujourd'hui , une des précédente intervention sur le sujet :  en 2010 ici (cliquez sur ce lien)

Article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière daté du  9 Décembre 2011 : cliquez ici

Images de ce rassemblement 



mercredi 7 décembre 2011

C’est le patronat et les banquiers qu’il faut placer « sous surveillance »


Communiqué de Nathalie Arthaud 
6 Décembre 2011

   Une agence de notation vient donc de placer la France et les autres pays de la zone euro « sous surveillance », et de menacer de dégrader la note de sa dette publique. Voilà qui va au moins donner au gouvernement français un prétexte de plus pour accroitre la rigueur, c’est-à-dire les agressions contre le niveau de vie des classes populaires.

   Si la confiance des spéculateurs dans les capacités de remboursement de l’État français s’érodent, en quoi le monde du travail en est-il responsable ? Le déficit de l’État n’a pas été creusé par les travailleurs, les retraités ou les chômeurs, mais par des gouvernements qui ont vidé les caisses en arrosant les grandes entreprises et les banques de subventions et d’exonérations. Ces mêmes grandes entreprises, ces mêmes banques, continuent à licencier des travailleurs par milliers.

   La notation est utilisée comme un chantage contre les travailleurs. La seule manière de préserver notre niveau de vie, nos emplois et nos salaires, ce sera de placer « sous surveillance » – c’est-à-dire sous le contrôle des travailleurs – les comptes et les agissements des irresponsables qui dirigent l’économie capitaliste.


Extrait du passage de Nathalie Arthaud sur LCP le 5 Décembre 2011
Pour l'enregistrement complet cliquez  ici



mardi 6 décembre 2011

7 décembre Préfecture de Créteil : Manifestation contre les conditions de traitement des immigrés


    Les conditions d’accueil des étrangers, particulièrement des sans-papiers, dans les préfectures sont indignes : Queues plusieurs heures y compris une partie de la nuit à l’extérieur pour essayer d’obtenir un papier, voire même seulement un rendez-vous pour lequel faudra recommencer à faire la queue. Délais interminables de traitement des dossiers, qui se solde au final de plus en plus fréquemment par des refus d’attribution de titres de séjours. 

    Ce manque de considération n’est pas le fait des personnels chargés de l’accueil, victimes eux aussi de l’insuffisance de moyens matériels et humains. Il s’agit d’une politique délibérée du gouvernement qui met en pratique ses discours xénophobes, et tente de détourner la colère des victimes de la crise contre les travailleurs étrangers.

 Contre l'expulsion d'un lycéen mars 2011 Préfecture Créteil

Pour protester contre ces pratiques des rassemblements sont appelés à l’initiative d’organisations de soutien aux travailleurs immigrés  
devant toutes les préfectures d'Ile de France, dans la semaine du 5 au 10 décembre

Pour le val de marne ce sera à la Préfecture de Créteil le
7 décembre à partir de 16h