dimanche 29 juin 2014

Logement Santé, on n'est pas sortis de l'auberge !

Extraits du site Lutte Ouvrière du 27 juin 2014

Crise du logement : Elle n'est pas près de se résoudre
    La construction de logements serait en chute de presque 20 % sur un an.
    Avec près de 280 000 logements, on est loin de l’objectif (déjà très insuffisant) de 500 000 logements affiché par le gouvernement. Comment s’en étonner ? Comme sous Sarkozy, Hollande s’en remet aux groupes privés du BTP pour construire. Et comme les Bouygues et compagnie, qui n’ont que le profit en ligne de mire, ne construisent pas pour satisfaire les besoins de la population, mais uniquement quand cela leur rapporte un maximum, c’est la catastrophe pour des millions de foyers.
     Plutôt que de servir les promoteurs, l’État doit prendre en charge lui même la construction des millions de logements qui manquent cruellement.

opération Anru Alfortville Logements secteur Pontons : les entreprises privées qui s'engraissent sur l'argent public


Plan Santé : Celle des patients en prend encore un coup 
    Le gouvernement prévoit de faire 3,5 milliards d’économies supplémentaires dans la santé dès 2015. 
    Plusieurs pistes sont évoquées : diminuer les examens de type IRM, réduire les ordonnances aux malades ou abréger le séjour à la maternité des mères après une naissance.
    Si on les laisse faire, il faudra bientôt s’en remettre au rebouteux, accoucher en ambulatoire et compter sur des grigris ou des prières pour se soigner…
Les salariés de l'Hôpital Paul Guiraud Villejuif en lutte contre des économies budgétaires qui se traduisent par la disparition de 9,5 jours RTT


samedi 28 juin 2014

La réaction dans ses oeuvres



Extraits du site Lutte Ouvrière du 26 juin 2014

Les intégristes catholiques veulent imposer leur loi
   La bataille juridique autour du cas de Vincent Lambert a de quoi faire frémir. Cet homme se trouvant dans un coma végétatif depuis six ans, l’équipe médicale, en accord avec sa femme et avec la volonté que Vincent Lambert avait clairement manifestée par avance de refuser tout acharnement thérapeutique, souhaite suspendre les traitements palliatifs pour le laisser mourir dignement.
   « Pas question ! », rétorquent les parents du malade, des catholiques intégristes. Soutenus par le puissant lobby pro-vie de ce pays, ils multiplient les recours pour s’opposer à ce que voulait leur fils.
    Qu’il s’agisse de l’avortement ou de la fin de vie, ce courant réactionnaire veut imposer sa loi à tous… Il ne fait qu’ajouter des souffrances supplémentaires à des situations humaines déjà dramatiques.

Le menu du FN : rien pour les pauvres 
     Le maire Front National du Pontet, dans le Vaucluse, veut mettre fin à la cantine gratuite pour les enfants de familles démunies, sous prétexte de les « responsabiliser ». Ce même maire FN, qui n’a pas hésité à s’octroyer une augmentation de salaire de 1 000 euros, tient donc à afficher son camp.
     Car derrière son discours moralisateur et méprisant pour les foyers modestes, il y a la volonté du FN de faire – en plus spectaculaire - ce que font les autres partis : faire payer les classes populaires, diviser les travailleurs, et laisser les riches tranquilles.

vendredi 20 juin 2014

Val de Marne : Manifestation du 19 Juin contre la réforme des rythmes scolaires




   Une nouvelle fois les enseignants, Atsem, personnels territoriaux des écoles primaires et animateurs d’activités périscolaires, rejoints par les parents d’élèves, se sont mobilisés contre la réforme des rythmes scolaires. Plusieurs centaines de personnes ont manifesté toute la matinée devant la préfecture de Créteil pendant que se déroulait le CDEN (conseil départemental de l’éducation nationale).

   Imposée à la hussarde et sans moyens suffisants, la réforme des rythmes scolaires génère une charge de travail accrue pour le personnel et des coûts supplémentaires pour les communes. La dépense estimée est de 150€ par enfant. Le fonds mis en place par le gouvernement se traduit par une aide pour une majorité de communes de 50 euros par enfant et par an jusqu’en 2015-2016. Après c’est l’inconnu. L’intégralité des frais de fonctionnement liés à cette réforme risque fort d’être à la charge des communes, qui les répercuteront sur la population.

   Au-delà des rythmes scolaires, le vrai problème de l’Éducation nationale est de recruter massivement du personnel, à commencer par les dizaines de milliers d’enseignants non remplacés depuis des années alors que le nombre d’enfants scolarisés ne cesse d’augmenter.

jeudi 19 juin 2014

Médias et politiciens contre les grévistes

Article du journal Lutte Ouvrière du 19 Juin

    Les cheminots sont habitués, depuis des dizaines d'années, à voir le patronat, relayé par les médias et les politiciens de droite, se dresser contre chacun de leurs mouvements de grève. Cette haine est à la mesure de l'importance du rail dans la vie sociale, de la combativité des cheminots, du danger de généralisation que recèlent leurs mouvements d'ensemble.

   Médias, patronat et droite n'ont pas dérogé à la règle. Les médias ont donné le ton dès le premier jour de la grève, le 10 juin, en multipliant les reportages convenus sur la « galère » des usagers. Mais si nombre de reportages tartinaient à l'envi sur les désagréments, bien réels évidemment, des voyageurs, peu se donnaient la peine d'expliquer sérieusement les raisons de la grève et encore moins de comprendre les sentiments des grévistes.
    Le patronat, par la bouche de Gattaz, a trouvé la grève « irresponsable », le secrétaire général de la CFDT l'a décrite comme « inutile », tandis que Fillon a publié un communiqué décrivant ces « milliers de bacheliers victimes d'un corporatisme archaïque qui méprise l'avenir de ces jeunes lycéens ».

  Mais, cette fois-ci, le grand flot de calomnies est aussi venu de la gauche au gouvernement, qui assume la politique de la droite non seulement en matière de réforme de la SNCF mais aussi dans les injures adressées aux travailleurs en lutte. Le site internet du PS a même rassemblé toutes ces interventions du mardi 17 juin sous le titre « Un gouvernement de combat ». De combat, certes, mais contre les travailleurs.

Paul GALOIS

Les cheminots et les intermittents du spectacle lors de la manifestation interprofessionnelle du 19 Juin à Paris 




mercredi 18 juin 2014

Vive les grèves des cheminots et des intermittents !

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du 16 Juin

 Nous sommes tous des cheminots

   Depuis mercredi, des dizaines de milliers de cheminots sont en grève contre la réforme ferroviaire. Ce que le gouvernement présente comme une réunification salutaire entre la SNCF et RFF n’est qu’un « plan de compétitivité » destiné à réaliser des milliards d’économies sur le dos des usagers et des cheminots en vue de la privatisation de la SNCF.
   Pour les cheminots, elle se traduira par plus de flexibilité, par des jours de congés en moins, par le blocage de leurs salaires et des suppressions d’emplois. Les cheminots disent non, ils ont raison.

   Le gouvernement a choisi l’épreuve de force. « Il faut que cette grève s’arrête », ont ordonné Hollande et Valls. Cuvillier, le secrétaire d’État aux Transports, a même accusé les cheminots d’être des « incendiaires ». Comme les grévistes de l’usine d’Aulnay-sous-Bois avaient été accusés par les dirigeants de Peugeot d’être des « casseurs », voilà que c’est le tour des cheminots.
   Cette fois, ce n’est pas une grande famille bourgeoise qui manifeste sa rage, mais un gouvernement PS. En se montrant aussi autoritaire contre les grévistes qu’il est à plat ventre devant les patrons, il apparaît sous son vrai jour.

   « Il en va de la sauvegarde de la SNCF et de sa modernisation », se défendent les ministres. Mais de Peugeot à La Poste en passant par La Redoute ou par Bouygues Telecom, on sait ce que cachent les mots de « modernisation » ou « restructuration » : une régression et des attaques contre l’emploi et les conditions de travail.
   On peut être usager de la SNCF et touché par la grève, on n’en demeure pas moins un ouvrier ou un employé qui mesure les conséquences de ces reculs, pour les subir soi-même.

   Les politiciens et les médias se répandent en calomnies contre les cheminots. Quel cinéma, les médias ont-ils dû faire pour que « l’exaspération » des usagers s’exprime ! Quelle dramatisation autour du bac ! C’est écœurant.

   À chaque fois que des travailleurs se battent pour ne pas être transformés en chômeurs et pour leurs droits les plus stricts, ces gens-là les clouent au pilori et les accusent d’être des « privilégiés » et des « irresponsables ». C’est d’ailleurs aussi parce qu’ils se battent que les intermittents du spectacle sont accusés d’être les enfants gâtés du régime de chômage !

   Patronat et gouvernement voudraient que l’on se taise et se résigne face à leurs mesures anti-ouvrières. Alors, que les cheminots et les intermittents du spectacle relèvent le gant est une bonne chose pour tous les travailleurs car il faut rompre cette spirale qui nous tire tous vers le bas.

   Bien sûr, la grève des cheminots « gêne ». Mais si les cheminots sont en mesure de bloquer sérieusement la marche de la société, c’est qu’ils sont indispensables. Il en va de même pour tous les travailleurs. Les intermittents ne peuvent pas bloquer les trains mais ils peuvent aussi peser sur l’économie.

   L’annulation d’un festival comme celui d’Avignon coûterait, dit-on, plusieurs millions d’euros pour les hôteliers ou les restaurateurs. Chaque jour de grève coûterait 20 millions à la SNCF.

   Eh bien, cela donne une idée de ce que les travailleurs rapportent au quotidien et prouve qu’ils apportent infiniment plus à la société qu’ils n’en retirent. S’ils n’ont pas leur part, c’est que celle-ci leur est volée par une minorité qui se repaît de l’exploitation.

   Cela donne aussi une idée de la force que nous représenterons lorsque tous les contingents de salariés entreront en lutte ensemble, avec la conscience que, par delà nos secteurs d’activité, nous subissons la même offensive et que nous avons les mêmes exigences à défendre.

   Alors oui, il faut marcher la tête haute, être conscients de nos droits et nous battre pour nos intérêts. Nous sommes mille fois plus utiles que ces parasites qui nous font la leçon. Les cheminots, comme les intermittents, ouvrent la voie et peuvent en être fiers.

   Jusqu’où les cheminots vont-ils pouvoir aller ? Les directions syndicales résisteront-elles aux pressions gouvernementales ?
    Sont-elles traversées par des divisions qui pourraient les conduire à négocier des arrangements contre la poursuite de la grève ?

   Quoi qu’il en soit, il revient aux grévistes et à eux seuls de décider de l’avenir de leur mouvement. Ils ont montré qu’ils n’étaient impressionnés ni par les attaques du gouvernement, ni par celles des médias. Leur mécontentement est profond et suffisamment légitime pour qu’ils tiennent bon.
Vive la grève des cheminots ! Vive la solidarité entre travailleurs !

Manifestation interprofessionnelle unitaire :


Jeudi 19 Juin à 11H30


 MONTPARNASSE (place du 18 juin) à INVALIDES

lundi 16 juin 2014

Quelques images de la fête de Lutte Ouvrière 7-8-9 Juin 2014 Presles




Dans l'ordre:
   Accrovoile                                                                                                                   Préhistoire
   Mur d'escalade                                                                                                            Cirque Uhler    
   Cité Médiévale                                                                                                            Cité des Arts  
   Esplanade vers librairie                                                                                          Pelouse pendant Meeting de Nathalie Arthaud
  Nathalie Arthaud pendant son intervention                                                     Accrobranches (fil de l'arbre)
  Animation dans les allées                                                                                         Tournoi d'échecs en simultané



















vendredi 13 juin 2014

Rencontres avec Lutte Ouvrière à Alfortville samedi 14 Juin 2014. Grève des cheminots.



Comme nous le faisons régulièrement, les militants de Lutte Ouvrière seront dans les rues d'Alfortville pour discuter de la situation politique et sociale ce  samedi. Les cheminots en grève ouvrent la voie. Des grèves ont lieu aussi dans des hôpitaux, comme Paul Guiraud à Villejuif.

 



Venez nous rencontrer. Vous pourrez nous trouver de 10H30 à 12H30 

Place Allende devant la Poste 
Rue Paul Vaillant Couturier devant la Mairie.

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Un article du journal Lutte Ouvrière du 13 Juin sur la grève des cheminots : 

SNCF : les cheminots ouvrent la voie

À l'appel des trois syndicats CGT, Sud et FO, les cheminots, tous secteurs et catégories confondus, ont commencé la grève mardi 10 juin. La grève est importante non seulement chez les agents de conduite ou les contrôleurs, les catégories où les effets sont les plus visibles, mais aussi chez les administratifs, le personnel sédentaire des ateliers, des gares ou chez ceux qui travaillent sur les voies.
L'importance de la mobilisation souligne combien le ras-le-bol est grand chez les cheminots, combien ils en ont assez de voir leurs conditions de vie et de travail se dégrader.
Les cheminots contre l'aggravation de l'exploitation
Face à l'hémorragie continue des effectifs, l'encadrement impose une incessante flexibilité des horaires chez les agents de conduite mais aussi dans les ateliers de réparation ou de maintenance, avec des équipes de réserve, des astreintes, une vie personnelle soumise au bon vouloir de la hiérarchie.
Les suppressions d'effectifs ont pour corollaire l'insécurité du lendemain. Aux guichets, par exemple, un plan de suppression de postes est en cours. Et c'est en grande partie pour eux que la SNCF vient de lancer un plan de départs... volontaires.
Les cheminots vivent au quotidien l'augmentation permanente de la productivité (30 % de plus en sept ans) avec son cortège de stress et d'épuisement. Les suicides sur le lieu de travail sont également apparus à la SNCF, y compris parmi les encadrants. À tout cela, il faut ajouter des salaires qui ne suivent pas la hausse des prix, y compris ceux des logements SNCF.
C'est donc bien l'aggravation de l'exploitation qui est à l'origine du ras-le-bol qui s'exprime aujourd'hui.
Une réforme ferroviaire contre les cheminots et le service public
Sur cette situation dégradée s'est greffée l'annonce de la réforme ferroviaire. Ce texte, dont l'examen va commencer le 16 juin au Parlement, a été concocté par la direction SNCF, le gouvernement et les patrons privés du ferroviaire. Il prévoit non pas la réunification de la SNCF et de RFF, comme dit le gouvernement, mais l'éclatement de la SNCF en trois entreprises distinctes et le remplacement de la réglementation actuelle par une convention collective plus désavantageuse. L'objectif de la réforme est double : aboutir à des milliards d'économies sur le dos des cheminots et, en diminuant les coûts, attirer des investisseurs privés.
Les cheminots savent bien que le décret ferroviaire privé applicable depuis 2006 a nettement dégradé les conditions de travail. Quand les agents de conduite soumis à la réglementation SNCF ont un temps de travail annuel de 1 568 heures, ceux qui dépendent du privé doivent travailler 1 607 heures : quand ceux de la SNCF ont 126 repos, ceux du privé n'en ont que 104 ; quand ceux de la SNCF ont 52 repos doubles, ceux du privé n'en ont que 25... et tout est à l'avenant. C'est ce type de régression que les cheminots refusent.
Malgré la mobilisation de l'encadrement pour tenter d'en minimiser les enjeux et d'embrouiller les esprits, les cheminots ont perçu la réforme comme étant une nouvelle attaque contre eux-mêmes et le service public. D'ailleurs, dès que la direction et le gouvernement parlent de réforme, il s'agit toujours de régression. C'était le cas sous les gouvernements de droite et cela reste vrai sous le gouvernement de gauche.
Le rôle des organisations syndicales
La grève a commencé à l'appel de la CGT et Sud-Rail, rejoints par FO, qui ont déposé un préavis de grève reconductible. Pendant les jours qui ont précédé, leurs militants ont tourné, distribué des tracts, organisé des assemblées, afin de convaincre les hésitants, de les entraîner.
Déjà, les précédents appels, pourtant isolés, à la grève contre le projet de réforme ferroviaire en juin et décembre 2013, avaient été bien suivis, tout comme la manifestation nationale à Paris, le 22 mai dernier, qui avait regroupé près de 10 % des cheminots.
L'annonce d'un préavis de grève reconductible a également satisfait nombre de militants qui voulaient non pas uniquement protester mais engager une lutte sérieuse. Signe supplémentaire, bien des militants syndicaux ont appelé de façon unitaire, organisant des assemblées voire des tournées communes. Et dans plusieurs secteurs, les militants ont appelé à des assemblées interservices, sans que les directions syndicales s'y opposent.
Celles-ci ont donc choisi d'initier le mouvement et d'encourager les formes susceptibles d'entraîner un grand nombre de cheminots dans la grève.
Il est possible que le mécontentement affiché par de nombreux militants devant l'inaction face au gouvernement ait joué dans l'attitude prise par les directions syndicales. Mais il est aussi probable que, dans la période de réorganisation tous azimuts que va connaître la SNCF, elles tiennent à rappeler qu'il faut compter avec elles et ne pas réduire les avantages dont elles disposent dans les nombreux organismes paritaires.
Il est d'ailleurs notable de constater que la « radicalité » des directions syndicales CGT et Sud-Rail ne va pas jusqu'au rejet de la réforme mais se limite à la revendication « d'une autre réforme ». À aucun moment, les directions syndicales n'ont dénoncé les négociations concernant la fameuse convention collective auxquelles elles participent et qui ont pour objet de négocier des reculs.
Les revendications des cheminots sont celles de tous les travailleurs
En se mettant en grève, les cheminots n'ont aucune raison de se placer sur le terrain des exigences de la direction et du ministre de tutelle. Ce sont les revendications des travailleurs, de tous les travailleurs qui doivent être mises en avant. Il faut bien sûr dire non à la réforme ferroviaire, refuser toute aggravation dans la réglementation du travail, dire non aux suppressions d'emplois et exiger des embauches dans tous les secteurs, sous un même statut et aux conditions les plus avantageuses, dire non à la flexibilité des horaires, et oui aux augmentations des salaires.
Ces revendications ont été discutées dans de nombreuses assemblées. En les adoptant, en les faisant connaître, les cheminots peuvent avoir le soutien d'autres travailleurs qui eux aussi sont confrontés aux mêmes attaques et ont les mêmes revendications. Par-dessus tout c'est cette contagion que craint le gouvernement et qui pourrait le contraindre à reculer.
Correspondant LO

jeudi 12 juin 2014

Grève à l’Hôpital Paul Guiraud de Villejuif (94)



   Le personnel de l’Hôpital Paul Guiraud à Villejuif est en grève depuis le 2 juin pour s’opposer à la suppression de 9,5 jours de RTT que veut imposer la direction avec le soutien de l’ARS. Au lieu des 8 heures par jour qu’ils font actuellement, avec en compensation les jours RTT, ils passeraient à 7H36, sans les jours RTT. 
   L’escroquerie est bien connue du personnel de nombreux autres hôpitaux : On demande aux salariés d’en faire autant chaque jour, car il n’y a pas d’embauches, et les jours de repos sont perdus.

   Cette attaque s’ajoute à de nombreuses autres qui s’inscrivent depuis des années  dans une logique de réduction budgétaires qui dégradent les conditions de travail pour le personnel et de soins pour les patients et qui va s'aggraver encore avec les 10 milliards d'économie que veut faire le gouvernement sur la santé. Les salariés des hôpitaux subissent comme l'ensemble des travailleurs les conséquences d'une politique au service des intérêts du patronat. Une riposte de l'ensemble du monde du travail est nécessaire.

  A Paul Guiraud  les assemblées générales quotidiennes regroupent de 500 à 600 agents. La direction a traduit les grévistes devant le tribunal administratif qui a prononcé la levée de l'occupation. Cela ne les a pas impressionnés et la grève continue avec l’occupation des bureaux de la direction et du hall d’honneur.   
 
Une vue de l'assemblée générale le 5 Juin