jeudi 30 avril 2015

Manifestons le 1er mai !

   Vendredi 1er mai 2015 , rassemblements et manifestations auront lieu à Paris et dans plusieurs autres villes de France, mais aussi dans le monde entier.

   En effet, le 1er Mai reste une journée de mobilisation et une occasion de montrer que tous les travailleurs du monde ont des intérêts communs à défendre face à leurs exploiteurs.

  En dénonçant l’austérité imposée partout par le patronat et les gouvernants aux classes populaires, celles et ceux qui manifesteront le 1er Mai affirmeront que la classe ouvrière reste la seule force capable d’offrir une issue à la crise.

   Les militants et sympathisants de Lutte Ouvrière participeront aux défilés du 1er mai, en province comme à Paris.

À Paris, la manifestation partira de République vers Nation à 15h. 

Le cortège de Lutte Ouvrière se réunira à partir de 14h au métro Saint-Ambroise.




dimanche 26 avril 2015

L’Europe capitaliste condamne à mort les migrants

Editorial bulletins d'entreprises lundi 20 avril 2015
  
  Combien d’enfants, de femmes et d’hommes sont morts noyés dimanche dans le naufrage de leur embarcation au large de la Libye ? 700, 800, 900 aux dires de certains survivants ? On ne le saura peut-être jamais, mais ce naufrage fait suite à d’autres tout autant effroyables.
    Quand cette hécatombe cessera-t-elle ? Combien de Syriens, d’Érythréens, de Soudanais ou de Somaliens devront encore mourir aux portes de l’Europe avant que l’Union européenne daigne lever le petit doigt ?
    Avec la multiplication des passeurs sur les côtes libyennes et l’afflux de migrants ces derniers mois, l’urgence de la situation était connue. Et qu’a fait l’Union européenne ? Elle a refusé de participer au financement du dispositif de sauvetage mis en place par l’Italie qui avait fait ses preuves en sauvant 150 000 vies.
    En réduisant le nombre et la portée des patrouilles, les dirigeants de l’UE ont fait le choix de laisser mourir ceux qui tenteraient la traversée. C’est de la non-assistance à personne en danger. Les dix-huit navires et les deux hélicoptères, qui ont été envoyés sur les lieux du drame mais après le naufrage, rajoutent à l’ignominie.

    Après avoir séché leurs larmes de crocodile, ces mêmes dirigeants s’entendront pour durcir leur politique criminelle contre les migrants. Car s’ils veulent que l’Europe « coopère », ce n’est pas pour sauver les migrants, c’est pour les refouler !
   Leur problème immédiat est de trouver en Libye une personne qui puisse, comme Kadhafi le faisait si bien, garder les côtes du pays. C’est dire que le sort de ces femmes et de ces hommes ne les intéresse pas du tout.
  Nombre de candidats à l’immigration voudraient arriver par des voies sécurisées et légales pour demander l’asile. Au lieu de cela, ils sont traqués comme des parias et se retrouvent sous la dépendance de passeurs sans scrupules. Hollande et les dirigeants européens peuvent dénoncer les passeurs, mais ce sont eux qui exposent les migrants à des risques de plus en plus grands.

    Près de 4 millions de Syriens ont fui leur pays, en guerre depuis 2011 ; l’an dernier, la France n’en a accueilli que 3000, la grande majorité s’est réfugiée en Turquie ou au Liban, c’est-à-dire dans les pays voisins comme c’est le cas pour tous ceux qui sont chassés de leurs pays.
    Parmi eux, seule une petite fraction tente de rejoindre l’Europe développée, mais cela suffit aux plus démagogues comme le Front national pour parler d’une « bombe migratoire ». Agiter ce fantasme quand des enfants, des femmes et des hommes meurent sous des bombes, bien réelles celles-là, est révoltant.
     Les dirigeants européens s’échinent à tenir les peuples les plus pauvres à distance. Mais le système qu’ils servent multiplie la misère, les guerres et les persécutions.
    Ils ont toujours les mots « démocratie », « paix », et « développement » à la bouche. Mais qu’ont-t-ils apporté à l’Afrique, si ce n’est le pillage continu de ses richesses ? Alors que la France est intervenue militairement des dizaines de fois en Afrique et au Moyen-Orient, elle n’y a amené qu’une succession de dictatures et la dévastation.
   Quant aux dernières manœuvres guerrières des puissances impérialistes en Irak, en Syrie ou en Libye, elles ont conduit au dépeçage des États par des milices surarmées.

    Condamner les peuples au dénuement extrême, les emprisonner dans leur situation d’exploités fait partie de la guerre menée par la bourgeoisie contre les pauvres. La lutte que les États riches mènent contre les migrants en est un aspect infâme.
  
  Les exploités d’ici n’ont pas à se protéger des plus pauvres, mais des plus riches, c’est-à-dire des capitalistes. C’est leur pouvoir sur la société qui crée tant d’inégalités et d’injustices.
Depuis plus d’un siècle, les moyens de production sont largement suffisants pour satisfaire les besoins de toute l’humanité sans que les peuples aient besoin de s’entredéchirer pour disposer du nécessaire.
    L’Europe elle-même concentre de formidables richesses. Mais elles s’accumulent dans les poches d’une minorité, sont gaspillées dans des caprices de riches ou dans la spéculation et manquent cruellement pour satisfaire les besoins de la majorité.
    Avec la bourgeoisie parasitaire au pouvoir, ce système n’accordera jamais à tous le droit de vivre dignement. Pour mettre fin à cette barbarie, les travailleurs doivent arracher les moyens de production des mains de la minorité capitaliste et en prendre eux-mêmes le contrôle.

lundi 20 avril 2015

Galerie Lafayette Thiais : manifestation dans le magasin contre la fermeture et les licenciements


Samedi 18 avril, les clients du centre commercial Belle Epine, à Thiais, ont eu droit à une animation particulière : pendant deux heures ont résonné les slogans des manifestants qui ont défilé contre la fermeture annoncée du magasin des Galeries Lafayette.
En effet, la direction de ce groupe vient d’annoncer la fermeture totale des magasins de Thiais et Béziers et d’autres suppressions d’emploi dans le groupe.
A Thiais, avec l'entrepôt de Bonneuil, cela signifierait, fin 2015, la suppression de 250 emplois, 127 CDI salariés des Galeries, 80 « démonstrateurs » ainsi qu’une trentaine d’agents d’entretien et de sécurité.
La direction a prétendu proposer un reclassement à tous les salariés. En fait, elle n’a proposé qu’une trentaine de postes sur l’Ile de France, dont 19 pour l’encadrement. Tous les autres postes se trouvent en province ou à l’étranger !
C’est donc le licenciement de l’immense majorité des salariés que planifie froidement la direction du groupe. Licenciement à moindre frais puisqu’elle ne prévoit qu’une indemnité supra-légale dérisoire. Ainsi un salarié à 1 460€ avec dix ans d’ancienneté toucherait en tout à peine 5 000 € d’indemnités.
Les travailleurs n’ont aucune raison d’accepter d’être ainsi jetés à la rue par la famille Moulin, principale actionnaire du groupe et 25ème fortune  française.
Ce samedi à l’appel de la CGT du magasin et le soutien de militants de l'Union Départementale et des unions locales et d’entreprises du coin, plus d’une centaine de travailleurs, se sont retrouvés à 10h30 devant l’entrée du centre commercial.
Plusieurs interventions ont d’abord dénoncé l’attitude scandaleuse des Galeries Lafayette. Ce groupe richissime a fait savoir que le magasin, situé au cœur d’un département populaire, ne disposait pas d’une clientèle suffisamment fortunée ! Dans le même temps, il va ouvrir prochainement, pour un loyer d’or, un magasin de luxe sur les Champs-Elysées. Il devient aussi premier actionnaire de Carrefour. C’est bien le travail des salariés qui a permis au groupe d’engranger les milliards de profits.
Ensuite,  un cortège, hérissé de drapeaux rouges, a défilé dans le centre jusqu’au magasin menacé de fermeture. Là, de nombreux employés ont applaudi et repris les slogans comme « On veut sauvegarder nos emplois ! » ou bien « Les Galeries ne sont pas à vendre. Maintenant, Tout de suite, Renoncez ! » « Plusieurs dizaines de salariés étaient déjà en grève et d’autres ont rejoint dans l’enthousiasme le cortège de manifestants et de grévistes malgré les pressions de la hiérarchie.
Le directeur, un peu affolé par le succès de la réaction, a bien tenté de faire stopper le défilé mais il a été couvert par les chants et les slogans.
Le cortège a sillonné bruyamment plusieurs fois les trois étages du centre commercial rencontrant la sympathie de nombreux travailleurs venus faire leurs achats.
Le plus dur de la lutte est à venir, mais il est sûr que cette action a déjà changé le climat parmi les salariés du magasin. L’heure n’est pas du tout à la résignation mais au contraire à préparer la prochaine étape.

mardi 14 avril 2015

Conférence Lutte Ouvrière Vendredi 17 Avril Maisons-Alfort : "Les idées et le combat de Trotsky"



A 19H
au Stade Cubizolles. 25 Bis Avenue du Général de Gaulle , 
exposé avec animation audiovisuelle suivi d'un débat. 

   Dirigeant, avec Lénine, de la révolution russe de 1917, fondateur de l’armée rouge, Léon Trotsky a été, dès 1924, le représentant de l’opposition ouvrière qui a combattu la bureaucratie et le stalinisme.

   Il a mené la lutte de ces militants qui, au nom des idées communistes, se sont opposés à la politique criminelle de Staline. Il a ainsi continué à défendre une politique communiste révolutionnaire pour la classe ouvrière trahie par les partis socialistes et staliniens face à crise du capitalisme, au fascisme et à la guerre.

   Déporté, exilé, il a été assassiné par Staline en 1940.
   Alors que les PS et les PC ont depuis longtemps abandonné cette perspective, le trotskysme est aujourd’hui le drapeau de ceux qui veulent renverser le capitalisme en faillite par une révolution ouvrière et socialiste.

samedi 11 avril 2015

Le 9 Avril 2015 : Une manifestation réussie

Brève d'actualité Lutte Ouvrière

   Le 9 avril, de nombreux travailleurs ont répondu à l’appel à faire grève et manifester. Des dizaines de milliers ont défilé à Paris, et de nombreuses manifestations ont aussi eu lieu dans le reste du pays.    
    Cette journée a donc été un succès. Mais pour faire face aux attaques patronales, orchestrées par le gouvernement, il faut continuer et amplifier. Les dirigeants des confédérations syndicales, CGT en tête, donnent le 1er mai comme prochain rendez-vous. Il faudra certes manifester nombreux le 1er mai.
    Mais on ne peut, pour impulser la dynamique indispensable pour faire cesser les coups et faire reculer les attaques anti ouvrières menées par le tandem Hollande-Gattaz , se limiter à une suite de date, décidée au coup par coup ni de journées préparées au dernier moment.
     Le patronat et le gouvernement ont, eux, une « feuille de route » : un plan et des objectifs précis pour démolir les droits des travailleurs, accroître les cadences, réduire le pouvoir d’achat. Les travailleurs ont, eux-aussi, besoin d’un plan d’action permettant aux plus conscients d’entrainer la reprise de confiance de leurs camarades de travail.
     Ça urge !

jeudi 9 avril 2015

Après la manifestation du 9 Avril

Les travailleurs ont la force d'imposer leurs exigences


Quelques images de la manifestation à Paris :





mardi 7 avril 2015

A voir au théatre : Elise ou la vraie vie


de Eva Castro, d'après le roman de Claire Etcherelli, mis en scène par Eva Castro
La Manufacture des Abbesses, Paris 7 rue Véron, 75018 . Métro Abbesses ou Blanche
Prix 24€ (13€ tarif réduit)
Dans l'entrepôt d'un supermarché, une employée s'endort après avoir tourné la dernière page du roman Elise ou la vraie vie.
Comme une apparition, Elise surgit, alors, et raconte la période qui va bouleverser sa vie entre 1957 et 1958, en pleine guerre d'Algérie. La jeune provinciale revit son arrivée à la capitale, le travail à la chaîne, la condition des femmes prolétaires, le racisme ambiant, son rapport à l'engagement, l'amour avec un ouvrier algérien.



Séances

les dimanches 20h00, lundis, mardis 19h00, mercredis 21h00, jusqu'au 6 Mai Durée 1H05

lundi 6 avril 2015

Cercle Léon Trotsky vendredi 10 avril 2015



 Il aura pour sujet :
Grévistes pour la journée de 8H en 1906 à la Bourse du travail

Temps de travail, salaires et lutte des classes

 
Docks de Paris-Eurosites 20h30
Avenue des Magasins généraux - Aubervilliers
Métro : Front Populaire - ligne 12

Participation aux frais : 3 euros