samedi 30 mars 2013

Compte rendu du conseil municipal du 25 Mars 2013 Alfortville :Divers autres points abordés



En plus des  budgets et de la réforme des rythmes scolaires, voici quelques uns des autres sujets :

  • Ecole ZAC des Bords de Marne (nommée Ecole Pierre Bérégovoy), l’acquisition de l’immeuble de logements du 5 rue du Parc pour le lancement de la construction de ce groupe scolaire de 20 classes a été votée. Je suis intervenu pour reparler du problème du relogement des habitants. Le maire a répondu que le cas de tous les habitants serait traité et leur relogement  assuré.
    L'immeuble en briques du 5 rue du Parc au centre du terrain
  • Les subventions aux associations ont été adoptées. Somme en légère hausse par rapport à l’an dernier. Certaines associations ont disparu, des nouvelles ont fait leur apparition, parmi elles Artyard, une association en faveur de l’art contemporain.
  • Le maire a reparlé d’une étude en cours en vue de l’amélioration du stationnement dans la ville. Espérons que ce ne sera pas encore une société privée qui viendra faire de l’argent sur le dos des automobilistes.
  • La maison du 107 rue Paul-Vaillant Couturier face au marché a été rachetée par la mairie à l’Etablissement Foncier d’Ile de France, après plusieurs années de portage foncier, en vue d’un projet immobilier.
  • Personnel communal :         Des titres repas vont être attribués , pour chaque agent intéressé : 20 par mois d’une valeur de 6€ financés par moitié par la mairie. Des titularisations d’agents contractuels vont avoir lieu.

vendredi 29 mars 2013

Conférence débat de Lutte Ouvrière sur "La Françafrique" Samedi 6 Avril Alfortville



Troupes françaises, hors d’Afrique!

Non, l’intervention militaire au Mali ne sert pas  les intérêts de la population. Les mines d’uranium qui assurent les profits d’Areva ne sont pas loin. Surtout, au-delà des richesses immédiatement exploitables, il y a la préoccupation de l’impérialisme français d’assurer sa présence dans tout son ancien empire colonial.

Cette intervention laissera derrière elle encore plus de misère et d’affrontements entre les peuples. Elle s’ajoute aux  désolations, au pillage et aux massacres que l’impérialisme français a poursuivis après l’indépendance de ses colonies.

Rendez-vous le samedi 6 avril à 15 h au centre des loisirs, salle Orchidées, 6 rue de Toulon à Alfortville pour un exposé audiovisuel suivi d’une discussion, sur le thème :
Les ravages de l’impérialisme français en Afrique.


LUTTE OUVRIÈRE

jeudi 28 mars 2013

Le Parien 94: Un article à propos du vote du budget et des impôts à Alfortville


Alfortville. Cette augmentation permettra notamment de créer deux écoles
Les impôts encore en hausse
Anthony Lieures | Publié le 27 mars 2013, 07h00

    Les impôts locaux des Alfortvillais augmenteront une nouvelle fois en 2013. Une hausse de 1,8% de la part communale de la taxe foncière et d’habitation a été votée au conseil municipal lundi soir.
     Cette augmentation « modérée » et « maintenant le taux au niveau des villes comparables à Alfortville », selon la municipalité, vise « à maintenir l’ensemble des politiques de service public développés par la ville ». Deux écoles seront construites (quatre classes à Jules-Grévy, dans la rue Anatole-France, et vingt classes à Pierre-Bérégovoy, dans la ZAC des Bords-de-Marne) ainsi que l’extension de l’école Dolet. Le sénateur-maire (PS) Luc Carvounas a également évoqué la poursuite des programmes de rénovation urbaine, impliquant d’importantes opérations de rénovation de voirie, mais aussi l’achèvement du parc du Terre-Plein-de-l’Ecluse, qui sera livré dans les prochaines semaines.
3,63% en un an
     
La hausse de la fiscalité locale, qui atteint 3,63% en comptabilisant la hausse de la part de l’Etat (1,8% également) a toutefois provoqué le débat au sein du conseil municipal.
« Ce n’est pas à la population de subir la baisse des dotations de l’Etat », a ainsi protesté Guy Mouney, élu d’opposition (LO), qui a nuancé son appréciation en saluant « les efforts d’investissement ». Le groupe UMP a également rejeté le budget.
En revanche, Catherine de Rasilly, élue sans étiquette et présidente du groupe Alfortville Confluence, a voté le budget « pour la première fois depuis son élection au conseil il y a douze ans ». « Je le trouve particulièrement ambitieux en termes de construction d’équipements publics, ainsi que pour le travail accompli au niveau du suivi des subventions allouées aux associations », indique-t-elle. L’élue n’a toutefois pas voté le point concernant les impôts locaux : « Il y avait peut-être une alternative possible à cette nouvelle hausse, qui sera une charge difficilement absorbable pour bon nombre de ménages, surtout que c’est au moins la 12e année consécutive de hausse. »
      Au sein de la majorité, le groupe PRG s’est prononcé « en total accord avec le budget » tandis que le groupe communiste et divers gauche n’avait aucun représentant lors du vote. Souffrant, leur président, Boris Milisavljevi?, explique que « nous n’étions pas tous d’accord dans le groupe. Mais, à titre personnel, j’aurais voté ce budget sur l’ensemble des points, même si j’espère qu’il y aura à l’avenir une amélioration de la concertation avec une participation accrue des usagers du service public ».

mercredi 27 mars 2013

Compte rendu conseil municipal Alfortville 25 Mars : Déclaration lors du vote du budget 2013


Guy Mouney, Lutte Ouvrière

   En 2012 vous écriviez en conclusion de la présentation du budget : « Ce budget primitif vous est présenté dans un contexte tendu en raison des effets négatifs de la politique économique gouvernementale ».
  En 2013 vous dites : « Ce budget primitif vous est présenté dans un contexte tendu en raison de la situation économique nationale et des restrictions budgétaires qui pèsent sur les finances publiques ».
Maintenant que votre parti est au gouvernement vous avez changé de discours.

A l'Ecole Vétérinaire Déc. 2012 contre les restrictions budgétaires



   Pas moi. Et comme l’an dernier je dirai que ce budget, comme le précédent est marqué par l’austérité imposé par le gouvernement.
    L’arrivée de la gauche au pouvoir n’a rien changé : Subventions de toutes sortes au patronat et aux financiers, payées par des coupes dans les budgets des services publics, et le gel puis la baisse à venir de plusieurs milliards des dotations de l’Etat aux collectivités locales.



Le 5 Mars contre la loi de la honte sur la "sécurisation de l'emploi"
   


    On nous dit, c’est la crise on ne peut rien faire d’autres. C’est un mensonge. Le gouvernement pourrait faire le choix de taxer les riches, d’interdire les licenciements, de s’en prendre aux banquiers et aux patrons du CAC40 responsables de cette crise. Il a fait le choix inverse. Il s’en prend à la population, il fait payer les communes populaires.
    
     Pour satisfaire les patrons et la classe bourgeoise qui pleurent la bouche pleine, le gouvernement réduit les budgets de la santé, s’en prend aux fonctionnaires, s’attaque aux retraites des travailleurs, fait passer  des lois qui détruisent le code du travail.

   La municipalité fait certainement ce qu’elle peut avec les moyens qu’elle a. Je note des mesures positives que j’approuve comme l’augmentation du budget du CCAS, des subventions versées aux associations, l’attribution des chèques repas pour le personnel communal, la titularisation d’agents. Et dans le domaine des investissements la poursuite des efforts en matière de constructions, d’équipements scolaires et sportifs, d’aménagement d’espaces verts.

Mais pour réaliser cela la commune doit prendre sur elle-même en empruntant  et en augmentant la pression fiscale sur la population.
L’emprunt prévisionnel était de 9 millions € en 2012. Soit 21 % du budget d’investissement. Il passe à 18 millions € en 2013, soit 46% de ce même budget. De plus, cela est souligné dans le rapport qui nous est présenté, c’est l’incertitude la plus complète pour obtenir des crédits de la part des banques qui ne prêtent qu’aux riches. Largement arrosées par les gouvernements européens au travers de la BCE qui les tient sous perfusion à coups de milliards, en guise de reconnaissance elles prêtent aux communes à des taux usuraires.   
En ce qui concerne les impôts locaux vous proposez un relèvement des taux de 1,8%, en mettant en avant le fait que cela correspond à l’inflation. En réalité il y a un relèvement des bases fixé par le gouvernement qui correspond déjà à l’inflation de 1, 8 %. Les alfortvillais vont donc avoir à payer le produit de ces 2 hausses, soit plus 3,24%, tant en taxe d’habitation qu’en taxe foncière. Année après année la population paye  de plus en plus.
Début de chantier programme ANRU Alouettes-Jardins : Les 2 tours de droite vont disparaitre
Je voterai contre le budget qui nous est présenté d’abord parce que je suis contre l’augmentation des charges payées par les classes populaires dont la vie est de plus en plus dure. Je l’étais sous la droite, je le reste sous la gauche. Nous ne devons pas accepter de servir de courroie de transmission à la politique d’austérité du gouvernement.
Mais je ne suis pas d’accord non plus avec certains choix faits par la commune : On s’apprête à financer la démolition d’immeubles de logements sociaux dans le Sud de la ville. C’est un gâchis alors qu’ils auraient pu être rénovés pour une facture certainement moins lourde que la démolition-reconstruction. Le relogement des habitants aurait posé moins de problèmes et ils auraient été plus satisfaits qu’ils ne peuvent l’être aujourd’hui dans leurs nouvelles habitations ZAC des Pontons et Bords de Marne.
On prévoit  un versement de 525 000€ de contrainte de service public pour le gestionnaire du centre aquatique  Carilis, alors que la piscine est fermée. Les scolaires vont dans les piscines de communes voisines, alors qui va payer ces frais supplémentaires, le sujet suscite des interrogations dans la ville.
Grille entrée square Elsa Triolet (Apollonia): 46 000€ !!!

 Alors que dans bien des secteurs il manque du personnel communal pour faire les travaux, on laisse les effectifs d’exécution se réduire mais on crée des postes de directeur et d’encadrement. 

 Le montant de certains travaux est discutable et pose question. Quand on voit que l’investissement pour le parc du terre plein de l’Ecluse aux abords de la piscine est de l’ordre de 1 millions€, au vu de qui a été réalisé jusqu’à présent on se demande où est passé l’argent. 

  Quand on voit aussi que l’ouverture du square Elsa Triolet par la pose d’une grille dans le grillage est facturée 46 000€, cela fait cher. Je ne vais pas poursuivre l’énumération mais cela montre combien  les collectivités publiques servent de vache à lait à des entreprises privées qui ne prennent les marchés publics que pour engranger le maximum de profits.

Alors si je suis favorable à bien des points qui nous sont proposés dans ce budget, il y a aussi des choix qui vont à l’encontre des intérêts de la population. C’est pourquoi je ne le voterai pas.

mardi 26 mars 2013

Compte rendu conseil municipal alfortville 25 Mars 2013 : Rythmes scolaires



Après la présentation de la demande de report de la réforme pour Alfortville à 2014 par M. Tisseyre, le représentant du PRG est intervenu puis j’ai fait l’intervention suivante :
  
   "On ne peut que se féliciter de la décision de report de la réforme des rythmes scolaires à 2014 dans la mesure où cette proposition de réforme pour la rentrée 2013 faite dans la précipitation sans véritable concertation avec les personnes concernées : les enseignant, les parents, les personnel d’animation péri-scolaire, a créé un émoi, une mobilisation importante, à Alfortville , dans le Val de Marne, au plan national.

Lors d'une manifestation à Paris en Février 2013
 
 Maintenant, au-delà du report se pose le problème du contenu du projet en lui-même, et de son financement, dans le cadre de désengagement financier de l’Etat, avec un nombre de postes d’enseignants insuffisants, avec des baisses de subventions pour les collectivités locales pour qui cette réforme va représenter un surcoût du fait du temps péri-scolaire augmenté.
  
    Personne ne peut défendre la semaine de 4 jours telle qu’elle fut mise en place par Sarkozy avec la suppression du samedi et des heures d’aide spécialisées, qui n’avait pour but que de faire des économies au détriment de l’éducation des enfants.
 
  Pour que l’enseignement soit amélioré il faudrait déjà revenir sur les 80 000 postes supprimés par le gouvernement Sarkozy, rétablir les Rased, de façon à ce que les effectifs des enfants dans les classes soient réduits et que l'on puisse aider ceux qui sont en difficulté.
   Or le gouvernement Hollande parle de créer 60 000 postes mais pour le moment seulement 7000 sont annoncés. Cela est insuffisant.  

   Quant aux activités péri-scolaire se pose le problème de leur financement. Déjà actuellement les animateurs sont un personnel dont l’emploi est précaire, avec un emploi du temps qui est un véritable gruyère. Qu’en sera-t-il demain avec cette réforme ?
   Ces emplois devraient être pérennes, les animateurs devraient être embauchés avec des salaires corrects.     
  
    Mais de quel budget disposeront les communes pour cela ?
Photo extraite du BMO Alfortville de Mars
   Pour la première année d’application le gouvernement versera 45€  par enfant. Déjà cela est insuffisant, il faudra compléter. Il serait bon que l’on nous donne les chiffres.
    Mais par la suite l’intégralité des frais de fonctionnement sera transférée aux communes. Alors qui paiera : les parents ou la commune, soit au détriment d’autres budgets, soit par la hausse des impôts ?
    On nous demande d’inscrire les dépenses ou recettes au budget. Je demande que l’on nous précise l’estimation de ce coût, et en attendant je demande un vote séparé sur cette question.

  Je vote favorablement au report mais je m’abstiens sur le budget et je demande que l’on adopte un vœu pour demander au gouvernement le transfert des moyens financiers aux communes afin de mettre en œuvre cette réforme.
    Car les enseignants, les parents l’ont montré, ils ne se satisferont pas d’une réforme à la hâte".

   Le maire Luc Carvounas a rappelé les 25 réunions de concertation qui ont eu lieu et est revenu sur la réunion du 28 Février au pôle culturel (assemblée élargie des enseignants et parents sur le sujet) en critiquant la « politisation » que je ferait de ce sujet.
   En réponse à ma demande de séparation des votes, il a  annoncé qu'il était, lui,  pour retirer le point relatif à l’incidence sur le budget. Le vote a donc eu lieu uniquement sur le report en 2014. Unanimité sauf l'UMP qui n'a pas voté.