jeudi 23 juillet 2015

L'association "La compagnie des parents" contrainte de quitter son local en pleine période d’été.



 Sur le sujet consulter ici  notre article précédent :


Devant la mairie lors du rassemblement du 4 Juin 2015
Extraits du communiqué de l’association  qui appelle à aller les soutenir 11 square Berthelot (108 rue Véron) lors de leur déménagement le samedi 25 Juillet à 9H.

« ….le vendredi 04 juillet, veille des vacances scolaires, nous recevions un courrier de Logial nous ordonnant de rendre les clefs le 15 juillet.
Impossible pour nous de déménager dans un laps de temps aussi court, de délocaliser les ateliers prévus, bref de trouver des solutions d'urgences.
Nous avons essayé, par recommandé, de joindre le directeur de Logial, demandant un sursis jusqu'en septembre, sans aucun retour.
Le 16 juillet, deux huissiers se présentaient à notre intervenant informatique, interrompant son activité. Considérant sa surprise comme un refus d’obtempérer,  les huissiers nous donnent jusqu'au 31 juillet, avant l'expulsion définitive.
Nous sommes écœurés d'être si peu considérés, si peu accompagnés, si peu reconnus dans notre travail, par la municipalité. Monsieur le Sénateur-Maire nous avait pourtant assuré de son soutien, nous demandant de lui accorder notre confiance lors de la kermesse de l'école Octobre le 27 mai dernier. Promesse réitérée ensuite par courrier.
Nous ne comprenons pas l'urgence, ni le manque d'anticipation, anticipation qui aurait permis notre mutation en toute quiétude. Si des travaux sont vraiment prévus en août, ils n'ont pas dû être décidé fin juin...
Nous allons donc déménager le samedi 25 juillet!
Ce jour-là, nous avons une sortie au parc Floral. Retrouvons-nous tous avant, vers 9h, au local, dans la joie et la bonne humeur, afin d'en faire un moment festif...
Nous avons besoins de toutes les bonnes volontés! »


mardi 21 juillet 2015

Grèce : La loi impitoyable du grand capital

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du 15 Juillet 2015

Alors que Tsipras avait capitulé en s’engageant à imposer un nouveau plan d’austérité – celui que les classes populaires avaient refusé en votant non au référendum – les chefs d’État européens ont poursuivi leur infâme chantage. Il ne leur a pas suffi que Tsipras se renie, ils ont voulu sa reddition.
Tsipras devra non seulement porter l’âge de la retraite à 67 ans, augmenter la TVA et faire de nouvelles privatisations, mais il doit le faire sous la dictée des Européens, et l’argent récolté sera consigné en gage du nouveau prêt. Ce n’est rien d’autre qu’une mise sous tutelle de la Grèce.
C’est une politique criminelle dirigée contre le peuple grec et contre tous les exploités d’Europe. Ici en France, on entend déjà les chiens de garde du capital réclamer le même type de mesures pour diminuer la dette.
Mettre cette politique sur le compte de l’intransigeance de Merkel est une tromperie. Le couple franco-allemand forme au contraire une fine équipe. Hollande aide Merkel à faire passer la pilule auprès de l’électorat conservateur allemand, quand celle-ci sert d’alibi à Hollande pour imposer ses mesures d’austérité. Leur petit jeu a servi ce week-end à écraser le peuple grec. Demain, à qui le tour ?
« Les Français ou les Allemands n’ont pas à payer pour les Grecs », nous rabâche-t-on. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Il n’y a pas plus de points communs entre les riches et les pauvres français qu’entre les riches armateurs et les travailleurs grecs. En Grèce comme ici, ce sont toujours les riches qui réussissent à échapper à l’impôt, et c’est au monde du travail que l’on présente la facture. S’il y en a qui ont payé comme personne le parasitisme de la finance, ce sont bien les classes populaires grecques !
Quant à comparer les « efforts » des uns ou des autres et se servir de la misère des travailleurs portugais ou estoniens pour faire la leçon aux Grecs, cela relève d’un cynisme sans borne. Contre tous ces politiciens qui sont plus antiouvriers les uns que les autres, il faut affirmer une solidarité de classe entre tous les opprimés.
Manifestation contre mesures austérité Athènes Juin 2015
Les 80 milliards prévus pour la Grèce sont déjà provisionnés dans un fonds européen qui prêtera cet argent à la Grèce avec intérêt. Et cela fera encore le bonheur des banquiers et le malheur des Grecs. Car ce « plan d’aide », pas plus que les précédents, ne sauvera pas la Grèce. Il l’enfoncera, exactement comme l’usurier enfonce celui qui est surendetté, en lui accordant un nouvel emprunt le forçant à vendre maison et voiture.
Tous les experts le disent, l’acharnement contre la Grèce est absurde. Mais le bras de fer n’est plus financier, il est politique.
Les dirigeants européens veulent montrer qu’ils seront sans pitié avec les opprimés. Que ceux qui renâclent à payer leur dîme à la finance seront doublement punis. Que la loi du capital s’impose au-dessus de la démocratie, au-dessus de la vie de millions de femmes et d’hommes. Pour cela, les Grecs serviront d’exemple.
Les grandes puissances porteront la responsabilité d’avoir transformé la Grèce en pays du Tiers-Monde. Quant à Tsipras, il portera la responsabilité d’avoir trahi ses promesses.
En demandant à la population de s’exprimer sur les sacrifices qui lui étaient demandés, Tsipras a soulevé bien des illusions. Mais à quoi cela lui a-t-il servi ? À renforcer sa légitimité pour obtenir le soutien du Parlement et piétiner le vote de ses électeurs.
L’échec de Tsipras illustre l’impasse des politiques réformistes relayées ici par la « gauche de la gauche », de Mélenchon au PCF.
Tsipras n’a jamais prétendu contester l’ordre capitaliste et représenter les intérêts politiques des exploités contre leurs exploiteurs. Il se battait pour la dignité de la Grèce, pour qu’elle ne soit pas considérée comme une semi-colonie et pour le droit de décider plus librement de sa politique intérieure.
Eh bien, même cela, les grandes puissances ne le lui ont pas accordé et elles l’ont poussé à la trahison de ses propres engagements.
Avec la crise économique, la lutte des classes est devenue une guerre féroce où la bourgeoisie exige une soumission complète à la loi du capital. Chercher à négocier avec elle ou la supplier est vain.
Les partis qui ne sont pas décidés à combattre la bourgeoisie et les racines de son pouvoir – la propriété privée des moyens de production, l’économie de marché et la concurrence – peuvent faire les promesses qu’ils veulent : ils gouverneront inévitablement dans l’intérêt du grand capital.
L’utopie n’est pas du côté révolutionnaire, elle est de croire que l’on peut concilier les intérêts des exploités avec ceux de la bourgeoisie.

dimanche 12 juillet 2015

Alfortville : non aux activités périscolaires payantes

Article du journal Lutte Ouvrière du 8 Juillet 2015


   La nouvelle est tombée à quelques jours de la fin des cours, par un courrier de la mairie adressé aux parents d’élèves : à partir de la prochaine rentrée, les NAP (nouvelles activités périscolaires) vont devenir payantes, les tarifs allant de 30 à 150 euros par an et par élève, suivant le quotient familial.
 
 
   Ces activités accompagnent la réforme des rythmes scolaires mise en place par le gouvernement il y a deux ans. À Alfortville, l’application de cette réforme, avec le rétablissement du mercredi matin comme jour de classe, a été repoussée d’un an suite à la mobilisation des enseignants et des parents. Les activités périscolaires, qui étaient censées permettre l’épanouissement des enfants, devaient être gratuites.

   Tout a été décidé d’en haut et, de plus, à l’économie. La suppression des interventions extérieures spécialisées (sport, musique, danse...), l’augmentation des quotas d’élèves par animateur, le changement d’horaire du mercredi matin ont également été annoncés pour la rentrée prochaine.

    La situation dans les écoles est déjà dégradée : manque de remplacements des personnels malades, suppression de classes alors que les effectifs augmentent, suppression des décharges pour les directeurs, etc. Alors, le mécontentement est monté toute la semaine, les parents ont diffusé des tracts devant toutes les écoles de la ville pour préparer une manifestation.

  300 personnes se sont retrouvées sur la place de l’Hôtel de ville, mais le maire n’était pas là pour leur répondre. Ce n’est que partie remise !
Correspondant LO

samedi 4 juillet 2015

Images du rassemblement du Vendredi 3 Juillet contre les NAP payantes Mairie d'Alfortville.

    La manifestation a été importante. On n'avait pas vu devant la mairie une mobilisation de la communauté éducative d'Alfortville aussi importante depuis la nuit des écoles de 2011 contre des fermetures de classe. Plus de 200 personnes étaient présentes avec pancartes slogans et détermination.
    Voici quelques images de ce rassemblement.






mercredi 1 juillet 2015

Samedi 4 Juillet : Rencontre avec les militants de Lutte Ouvrière et réunion sur la Grèce

 

 Le matin de 10H à 12H nous serons à Alfortville :

  • Place Allende (devant la poste)
  • Rue Paul- Vaillant Couturier (face à la mairie).
Stand, panneaux, drapeaux, journaux, tracts et brochures, nous vous attendrons pour débattre avec vous.

   

 

 

 

 

 


Et l'après-midi à 15H30 à Maisons-Alfort : 

Conférence Débat : 

Face aux politiques d'austérité dictées par les banques et les représentants des puissances européennes, quelle perspective pour les travailleurs grecs et espagnols avec les politiques défendues par les partis Syriza en Grèce, Podemos en Espagne?
               Salle du stade Cubizolles
               25bis avenue du Général de Gaulle