mercredi 21 octobre 2015

Solidarité avec les travailleurs d'Air France : Manifestation à Paris

À l'appel de douze syndicats des salariés d'Air France, 
pour dénoncer la politique de la direction de ce groupe et pour exprimer la solidarité de classe des travailleurs,
 Lutte Ouvrière participera au :
Rassemblement jeudi 22 octobre à partir de 13h   devant l’Assemblée nationale. (Place Edouard Herriot)

Ni profs ni locaux

Brève extraite du site national Lutte Ouvrière
   Les syndicats de l'école primaire constatent que les promesses gouvernementales de faire de l'école une priorité ne sont pas tenues. Il y a eu moins de la moitié d'enseignants supplémentaires que prévus, absorbés par l'augmentation du nombre d'élèves.
   Et dans les universités, des reportages ont montré des amphis surchargés.
  
   Mais s'il manque d'argent pour l'éducation, la santé ou le logement, c'est parce qu'il n'en manque pas pour le grand patronat.

lundi 12 octobre 2015

À Air France et ailleurs, la lutte de classe existe bien

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du Lundi 12 Octobre 2015
     
     « Scandaleux », « la chienlit » (Sarkozy), « des voyous » (Valls) : la hargne anti-ouvrière s’est déchaînée toute la semaine contre les salariés d’Air France à grand renfort d’images sorties de leur contexte et déformées par les médias parlant de « lynchage », là où deux cadres n’y ont laissé que leur chemise.
     Ce lundi, on annonce l’arrestation à l’aube de cinq salariés comme s’il s’agissait de dangereux criminels. Après les politiques et les médias, la police et la justice vont donc s’acharner contre eux. C’est la lutte de classe dans toute sa brutalité.

     Tant que les travailleurs subissent l’exploitation et les licenciements sans renâcler ; tant que le patronat porte les coups contre les travailleurs, les Sarkozy et les Hollande, la police et la justice ne trouvent rien à redire.
     Mais que les salariés essayent de rendre ces coups, qu’ils laissent éclater leur colère contre les dirigeants et leurs larbins, et tout ce beau monde se ligue avec le patronat contre les travailleurs !
    À longueur de journée, ces messieurs nous expliquent que la lutte de classe n’existe plus et que les intérêts des travailleurs et du patronat concordent parfaitement, mais, eux, ils la mènent en prenant fait et cause pour le patronat contre les salariés, en défendant les licencieurs contre les licenciés, les exploiteurs contre les exploités.

     Sans perdre une minute, Hollande a condamné les salariés d’Air France. Tout juste rentré du Japon, Valls a organisé un conseil de guerre avec les dirigeants de l’entreprise, s’engageant à punir lourdement les « voyous » et cautionnant par avance les 2900 licenciements programmés.
Après avoir déversé sa bile contre le monde ouvrier, la droite a ordonné aux dirigeants syndicaux de se désolidariser des salariés et de les condamner sans appel. Et si elle a critiqué la direction d’Air France, c’est pour ne pas avoir licencié plus et plus tôt !

    Quant au Front national, il s’est bien entendu joint à ce chœur anti-ouvrier avec Marion Maréchal Le Pen qui a dénoncé un « lynchage » et demandé l’intervention de la police.
Le FN prétend « défendre » les travailleurs, mais quand ceux-ci essayent de se défendre eux-mêmes, il hurle avec les loups. En condamnant les salariés d’Air France, le FN montre de façon éclatante son vrai visage, celui d’un parti profondément dévoué à l’ordre bourgeois et hostile aux luttes ouvrières. Il fait de la démagogie vis-à-vis des ouvriers et des plus pauvres, mais il les aime quand ils obéissent au patronat sans broncher. Dans l’opposition, le FN prend déjà fait et cause pour le patronat, cela en dit long sur la politique pro-patronale qu’il mènerait au pouvoir.

    Tous ceux qui se placent dans le camp des travailleurs ne peuvent qu’être solidaires de la réaction des salariés d’Air France face à l’annonce des 2900 licenciements. Que croyaient les dirigeants d’Air France ? Qu’après avoir accepté depuis des années le gel de leur salaire, les milliers de suppressions d’emplois, l’aggravation de leurs conditions de travail, ils allaient sagement se laisser mettre dehors sans rien dire ? Eh bien non, les dirigeants d’Air France ont eu le retour de bâton et ils ne l’ont pas volé !

    Air France a renoué avec les bénéfices ; le taux de remplissage de ses avions est excellent ; le marché aérien est en développement. Cela n’empêche pas la direction de s’en prendre aux salariés, de diviser et de monter des catégories les unes contre les autres et de faire un chantage à la faillite. Les mêmes manœuvres, les mêmes mensonges et les mêmes attaques patronales sévissent dans toutes les grandes entreprises du pays, et c’est cela qu’il faut combattre.
   Et il s’agit bien là de violence. Car la vraie violence, c’est celle de la précarité et des salaires qui ne permettent pas de vivre, c’est celle qui condamne aujourd’hui six millions de femmes et d’hommes privés d’emploi, c’est celle de l’exploitation. Oh, les dirigeants qui décident de baisser les salaires, de licencier ou d’aggraver la charge de travail n’ont pas besoin d’élever la voix, ils ont le pouvoir. Mais leurs décisions sont autant de coups contre les travailleurs.

    La domination patronale et sa violence épuisent les travailleurs et les chômeurs d’ici et tuent des millions de femmes et d’hommes au travers de la famine et des guerres. Il faut les combattre.
Et cela passe par un rapport de force, une colère collective organisée. Face à des travailleurs divisés et inorganisés, les patrons sont tout-puissants ; mais si la classe ouvrière s’organise, si elle se sert réellement de sa force collective, ce ne sont pas seulement deux chemises de hauts cadres, mais la dictature de la bourgeoisie qui sera menacée.

Salariés d’Air France en garde à vue : la police et la justice au service de la hargne patronale

Communiqué de Lutte Ouvrière Lundi 12 Octobre 2015

     Après la hargne patronale, les aboiements serviles du gouvernement et de tous les leaders politiques de la gauche à l’extrême droite et le déchaînement médiatique, voilà la police et la justice qui se mêlent de l’affaire de la chemise déchirée, évidemment du côté patronal. Cinq travailleurs sont mis en garde à vue, des salariés de la division Cargo d’Air France qui travaillent au fret. C’est un des services auquel la direction de la compagnie a imposé le plus de sacrifices. Et ces travailleurs se sentent directement menacés par les réductions d’effectifs annoncés.

  Après avoir essayé d’endormir les salariés d’Air France, de les diviser et de les démoraliser, la direction veut maintenant les mater. Tant que les travailleurs subissent l’exploitation et les licenciements sans renâcler, tant que le patronat porte les coups contre les travailleurs, les Sarkozy et les Hollande, la police et la justice ne trouvent rien à redire. Mais que les salariés essayent de rendre ces coups, qu’ils demandent des comptes au patronat et laissent éclater leur colère, et tout ce beau monde se ligue avec le patronat contre les travailleurs.

    Les mêmes qui nous expliquent à longueur de journée que la lutte de classe n’existe plus, que les intérêts des travailleurs et du patronat concordent, prennent fait et cause pour le patronat contre les salariés, pour les licencieurs contre les licenciés, pour les exploiteurs contre les exploités.
   Alors, il faut arrêter toutes les poursuites à l’encontre de ces travailleurs qui n’ont fait que défendre leur seule richesse dans cette société, leur emploi. Et non aux suppressions d’emplois à Air France !
Nathalie Arthaud

Une video édifiante sur les conceptions de la direction d'Air France, et plus largement du patronat, à l'encontre des travailleurs :

Intervention du PDG d'Air France KLM, Alexandre de Juniac lors d'une conférence fin 2014

dimanche 11 octobre 2015

Histoire de l’immigration, histoire de la classe ouvrière



Sur ce thème

 Lutte ouvrière organise une conférence 
(exposé audiovisuel, suivi d’un débat)
Jeudi 15 octobre 2015 à 19h 

à l’école élémentaire Paul Bert, 
37 avenue du général Leclerc à Maisons-Alfort,

Non, toute la population des pays riches n’a pas été contaminée par le poison nationaliste. De Munich à Calais, des gens ont accueilli des migrants qui, au bout d’un terrible voyage, sont parvenus jusqu’en Europe. Ce serait la moindre des choses qu’ils puissent circuler et s’installer librement !
début XXeme siècle,  migrants arrivant aux Etats-Unis
Lutte ouvrière se situe à l’opposé des gouvernements qui discutent de comment recevoir le moins possible de victimes de leurs guerres et des pillages par les pays riches.  Nous vous convions à un exposé sur l’histoire des migrations depuis le début du capitalisme, une histoire qui est aussi celle de la classe ouvrière.
On verra comment, dès ses débuts, le mouvement ouvrier a cherché à rassembler toutes les nationalités, pour surmonter la concurrence et les divisions entre travailleurs, dans la perspective d’un renversement du capitalisme.

samedi 10 octobre 2015

Manifestation des victimes de l'amiante pour faire payer les patrons empoisonneurs. 9 Octobre 2015



   Le Vendredi 9 Octobre, rassemblés devant l'ancien Comité Permanent Amiante, siège de l'organisme qui a en toute connaissance de cause permis aux industriels de continuer d'empoisonner avec l'amiante, les manifestants ont défilé dans Paris à l'appel de l'Andeva ((Association Nationale des Victimes de l'Amiante), pour dénoncer que dans cette affaire il "n'y a toujours ni responsable ni coupable".
   En Avril dernier la Cour de cassation a mis hors de cause huit personnes, dont Martine Aubry, dans l'enquête sur l'empoisonnement de salariés de l'usine Ferodo-Valeo de Condé-sur-Noireau (Calvados). Elle a confirmé l'annulation de la mise en examen de hauts fonctionnaires, scientifiques et industriels impliqués dans le CPA.


  Des anciens salariés de Sanofi Vitry comptent parmi les victimes  de l'amiante.

   Après 20 ans de lutte les victimes n'ont toujours "aucune certitude d'avoir un jour un procès" pénal, ont dénoncé les manifestants, toujours déterminés à continuer de dénoncer ce scandale. 



vendredi 9 octobre 2015

Air France : la direction tombe le masque… et la chemise

Article de Lutte Ouvrière du 9 Octobre

    Lundi 5 octobre, les images du DRH d’Air France, chemise arrachée avec sa cravate autour du cou, escaladant un grillage, ont tourné en boucle sur toutes les télévisions. Les déclarations pour s’indigner de tels incidents n’ont pas manqué. Valls, le Premier ministre, s’est dit « scandalisé par les violences inacceptables », exprimant tout de suite « son soutien à la direction d’Air France ». Hollande a qualifié d’inacceptable ce qui s’est passé, tandis que la presse se déchaînait contre les salariés en colère.
   La photo du DRH, escaladant la grille torse nu, a fait le tour du monde. Tous s’indignent de cette chemise déchirée, la direction a annoncé qu’elle porterait plainte et on parle de licenciements disciplinaires. Mais tout ce monde-là oublie de s’indigner de ce qui est à la source de la colère des salariés : le chantage honteux fait par la direction d’Air France, et la menace de 2 900 suppressions d’emplois.
La manifestation du Lundi 5 Octobre
    Ce lundi 5 octobre, de nombreux syndicats d’Air France, SUD, FO, CGT, Unsa, ainsi que les organisations syndicales de pilotes, d’hôtesses et de stewards avaient appelé à une journée de mobilisation. Malgré la campagne orchestrée par la direction et accentuée par la presse visant à diviser les travailleurs , en opposant personnel au sol, personnel navigant et pilotes, c’est plus de mille, peut-être deux mille travailleurs, toutes catégories confondues, qui étaient au coude-à-coude lors de ce rassemblement. Beaucoup se sont invités dans le bâtiment où se tenait le comité central d’entreprise, interrompant celui-ci pour protester contre l’annonce de la suppression de près de 3 000 postes de travail, sur les quelque 52 500 que comptait l’entreprise fin 2014. Ensuite, près de 1 500 travailleurs se sont encore rendus en manifestation à l’aéroport Charles-de-Gaulle 2, où les CRS les ont accueillis avec des grenades lacrymogènes.
   
   La direction présente ces nouvelles suppressions d’emplois comme une réponse aux syndicats de pilotes qui n’ont pas obtempéré à ses injonctions de signer, avant la fin septembre, son plan d’austérité. En réalité, ce plan Perform 2020 est la poursuite du plan Transform 2015, qui s’est déjà traduit par la suppression de 8 000 emplois, une intensification de la charge de travail, de la flexibilité et un blocage des salaires depuis quatre ans pour toutes les catégories de personnel. La direction poursuit cette politique en y ajoutant un chantage auprès des pilotes : soit ils acceptent des heures de vol supplémentaires sans augmentation de salaire, ce que les syndicats estiment à deux mois de travail gratuit, avec en prime des temps de repos en escale réduits et une amputation des jours de repos, soit la direction taille encore dans les effectifs en fermant des lignes long courrier et en réduisant la fréquence d’autres lignes.
   
   La direction espère ainsi instaurer un climat de crainte généralisée, monter les autres travailleurs contre les pilotes, en présentant ces mesures comme des représailles suite à leur attitude. Mais en réalité, tout le monde est dans le collimateur puisqu’il est question de faire disparaître, y compris par des départs contraints, plusieurs milliers de postes aussi bien parmi le personnel navigant que parmi celui au sol.
A la manifestation du Jeudi 8 Octobre à Paris contre l'austérité
     La direction use d’une vieille ficelle qui consiste à diviser les salariés en s’en prenant aux pilotes, présentés comme des égoïstes ne voulant pas rogner leurs prétendus privilèges. Elle bénéficie du soutien du gouvernement qui, comme l’a déclaré Macron, soutient les « réformes » de l’entreprise. Sapin, le ministre des Finances, s’en est pris à « une minorité », les pilotes, qui « par ses visions purement individuelles et corporatistes peut mettre en danger l’ensemble »
   À l’unisson avec Juppé, qui a appelé les pilotes à prendre leurs responsabilités, Valls a estimé que « tout le monde doit faire des efforts, et bien sûr les pilotes au premier chef ». Tous relaient complaisamment la propagande du PDG d’Air France-KLM et appuient une attaque qui mérite une riposte de tous les travailleurs d’Air France.
    
   Le rassemblement du 5 octobre a montré que le matraquage de la direction n’a pas empêché de nombreux travailleurs, toutes catégories confondues, de manifester leur colère contre ce énième plan d’austérité. C’est un encouragement pour les travailleurs et ce qui est arrivé au DRH est bien loin de semer la consternation dans les ateliers et hangars, où l’on commence à entendre chanter : « Tomber la chemise... ».
Correspondant LO

mardi 6 octobre 2015

Solidarité avec les salariés d’Air France

Communiqué de Nathalie Arthaud du Lundi 5 Octobre
 

    Je tiens à exprimer tout mon soutien aux travailleurs en lutte chez Air France, révoltés par l’annonce de 2900 licenciements dans leur entreprise.
    Les images des dirigeants d’Air France fuyant le Comité d’entreprise, chemises déchirées, montrent que la colère a explosé. Mais que croyaient-ils ? Que les salariés d’Air France allaient tranquillement se laisser mettre dehors, aller pointer à pôle emploi et après aux restos du cœur, sans rien dire, sans crier leur colère ?

   Les salariés d’Air France, que ce soient les personnels au sol, les hôtesses ou stewards ou les pilotes, ont déjà fait de lourds sacrifices, des sacrifices sur leur salaire et des sacrifices sur leurs conditions de travail. Et voilà que le chantage à la faillite de l’entreprise continue ! Voilà qu’ils sont maintenant menacés de payer de leur emploi la course aux profits de leur direction !

Les salariés crient leur colère face à ces nouvelles suppressions d'emplois
    Macron et Valls ont eu des mots très durs pour condamner les salariés et aucun pour s’inquiéter de la violence faite à ceux qui risquent d’être précipités dans le chômage, dans un pays qui compte 6 millions de chômeurs. Depuis le début ils expriment leur total soutien aux licencieurs d’Air France. Ils montrent ainsi une fois de plus qu’ils sont corps et âme dans le camp du patronat.
    Alors oui les salariés d’Air France ont de quoi être en colère !

dimanche 4 octobre 2015

Cercle Léon Trotsky : Vendredi 9 octobre 2015 Aubervilliers

 
Il aura pour sujet :
Le réchauffement climatique, 
un révélateur de l’irresponsabilité du capitalisme
 
20h30 Docks de Paris-Eurosites
Avenue des Magasins généraux - Aubervilliers
Métro : Front Populaire - ligne 12  
Participation aux frais : 3 euros

samedi 3 octobre 2015

Migrants : Manifestation pour la liberté de circulation dimanche 4 Octobre 2015





Lutte Ouvrière appelle à participer à la manifestation du dimanche 4 octobre à Paris, pour la libre circulation des migrants.

La manifestation partira de la place de la Bastille à 15h.

jeudi 1 octobre 2015

Lutte Ouvrière à votre rencontre Samedi 3 Octobre à Alfortville

Nous serons Samedi matin de 10H30 à 12H30 :
  • Place Allende devant la poste 
  • Place de la Mairie Rue Paul-Vaillant Couturier