lundi 28 janvier 2013

Fonction publique : une journée de grève le Jeudi 31 janvier


    Les syndicats CGT, FSU et Solidaires de la Fonction publique appellent à une journée nationale de grève le 31 janvier dans tous les secteurs, pour protester contre la dégradation de tous les services publics causée par les suppressions massives d'emplois, et contre la baisse du pouvoir d'achat des agents.
    
   Dans la droite ligne de la RGPP (Révision générale des politiques publiques) mise en place par Sarkozy, le gouvernement socialiste continue à couper dans les dépenses publiques. Son plan de « Modernisation de l'Action Publique », qui vise à réaliser sept à huit milliards d'économies dès 2013, se fera au détriment de l'emploi. Si une embauche de personnel est prévue dans l'Éducation nationale, le gouvernement a bien prévenu qu'elle se fera à effectifs constants, c'est-à-dire en diminuant le nombre de fonctionnaires rattachés à d'autres ministères.
    
    Alors que les prix augmentent pour toutes les dépenses indispensables de la vie quotidienne, il n'y a eu aucune augmentation générale des salaires depuis trois ans, la valeur du point d'indice, qui sert de base au calcul des salaires, étant bloquée depuis 2011. Les agents de la Fonction publique demandent aussi l'abrogation du jour de carence lors des congés maladie instauré par Sarkozy et maintenu par Hollande.
    
   Cette dégradation du service public ne concerne pas seulement les salariés de la Fonction publique, elle frappe aussi les usagers qui vivent au quotidien la fermeture de bureaux de poste sous prétexte qu'ils ne sont pas assez rentables, les queues interminables à Pôle emploi ou dans tous les services sociaux et hospitaliers à cause du manque de personnel, les classes surchargées où leurs enfants ne peuvent pas travailler sereinement, etc. 
    Que l'on soit travailleur du public ou du privé, chacun est concerné par la casse du service public.

Parcours de la manifestation Parisienne:  départ 14 HEURES
Métro Port Royal,Montparnasse Rue du bac




mercredi 23 janvier 2013

Rencontre avec les militants de Lutte Ouvrière Samedi 26 Janvier


Nous seront présents dans les rues d'Alfortville de 10H30 à 12H30


        - Rue Paul Vaillant Couturier devant la Mairie
        - Place Allende devant la Poste

   Venez nous rencontrer pour discuter de comment se défendre face aux attaques du patronat et du gouvernement contre les travailleurs ?
     Comment préparer la riposte générale indispensable pour cesser de voir nos conditions d'existence se dégrader pendant que la classe capitaliste ne sait plus quoi faire de son argent, et quels objectifs mettre en avant dans nos luttes ?
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Nathalie Arthaud  prendra la parole le  Samedi 23 Février à 19H 45 
à l'occasion du banquet annuel  des amis de Lutte Ouvrière  à Maisons-Alfort. 
Venez nombreux à cette réunion publique .
Pour réserver pour le banquet 06 60 28 96 21, ou Guy Mouney 06 87 80 68 06
   
 
  

    

dimanche 20 janvier 2013

Tribune libre bulletin municipal Alfortville janvier 2013 : Logement social, on régresse


      La mairie fait valoir le nombre élevé de logements sociaux sur la ville, contrairement à des villes de droite en dessous du quota. Cela est vrai mais les choix du bailleur de la ville ne vont pas dans le sens des plus modestes. 
     Depuis des années Logial-OPH s'est lancé dans des opérations immobilières sur d'autres villes et des absorptions-fusions d'autres organismes dans le but de devenir plus gros. Cela au détriment des locataires qui voient leur habitat se dégrader, les travaux d'entretien des immeubles non faits, l'environnement à l'abandon.

Un des murs du salon en guise de cuisine (Nouvel immeuble ZAC Pontons)
  

  L'opération ANRU  permet une rénovation mais sa gestion par Logial se fait à l'encontre des locataires.
  Gâchis des démolitions de logements anciens et spacieux, relogements dans appartements plus petits, souvent plus chers, conçus en dépit du bon sens, les locataires étant contraints d'abandonner leurs meubles ne rentrant pas dans les nouveaux lieux. 
    Certes les bailleurs sont victimes des coupes opérées dans le budget logement de l'Etat sous Sarkozy, mais cela n'est pas prêt de changer avec le gouvernement Hollande. 
    La seule façon pour les locataires de se défendre est de s'organiser collectivement.

samedi 19 janvier 2013

Les salariés de Sanofi ne se démobilisent pas !

     Jeudi 17 janvier, des travailleurs de Sanofi Vitry ont manifesté avec des centaines d'autres du groupe Sanofi à Paris pour réclamer le gel des plans sociaux annoncés en juillet 2012. Une autre manifestation avait lieu à Lyon.
   Les sites de Toulouse et Montpellier sont particulièrement visés. D’ici 2015, 914 suppressions nettes d’emplois et 800 redéploiements par mobilité interne, dont 300 d’une région à l’autre, sont prévus. Sans compter Sanofi chimie à Neuville-sur-Saône qui doit fermer fin 2013 avec une cinquantaine de personnes qui ne savent pas où elles iront.
 
   Sanofi, premier groupe pharmaceutique en Europe et devenue la première capitalisation du Cac 40 en 2012, a engrangé près de 9 milliards de bénéfices en 2011. Encore une direction à qui il faudrait imposer le partage du travail entre tous les salariés sans perte de salaire. Sanofi en a largement les moyens.

vendredi 18 janvier 2013

Vive la grève des travailleurs de PSA Aulnay !

Communiqué de Nathalie Arthaud , pour Lutte Ouvrière

      Mercredi 16 janvier, les travailleurs de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois ont entamé une grève reconductible. Face à un patron multimilliardaire qui veut supprimer 11 000 postes en France et fermer leur usine, ils ont choisi la seule voie qui leur permettra de se faire respecter.

      Depuis des mois, la direction les promène de réunion en réunion, de mensonge en mensonge, mais ne leur offre rien d’autre que la perspective du Pôle Emploi demain et, après-demain, du RSA. Ils ont mille fois raison de réagir collectivement par la lutte pour refuser cet avenir !
En mentant comme d’habitude, la direction de PSA minimise la grève et son impact, parlant de « perturbations ». Mais quoi qu’elle dise, mercredi, la production était totalement paralysée et la grève continue.

      Les travailleurs n’ont aucun autre choix, pour sauver leur peau, que de se mettre en grève. Quel soutien pourraient-ils espérer du gouvernement qui ne fait rien depuis des mois, et d’un Montebourg qui a osé se réjouir ce matin après l’annonce de 7 500 suppressions d’emplois chez Renault, sous prétexte qu’aucune fermeture d’usine n’est annoncée ?

      De Renault à PSA, dans toute l’automobile, et au-delà dans l’ensemble du monde du travail, c’est licenciements sur licenciements, suppressions d’emplois sur suppressions d’emplois. Les mêmes menaces pèsent sur les travailleurs, elles appellent les mêmes réponses : la lutte collective.

 Video sur le début de la grève:


jeudi 17 janvier 2013

Négociation sur l’emploi : un accord qui comble les vœux du patronat


    Gouvernement et patronat sont donc contents : CFDT, CFTC et CGC ont signé un accord avec le Medef, et Hollande, qui avait fait du « dialogue social » son objectif, s’en félicite.
    Mais si le patronat est satisfait, c’est que les travailleurs n’ont aucune raison de l’être. Les accords de compétitivité ont été rebaptisés accords de « maintien de l’emploi », mais le contenu est le même : dans chaque entreprise, les travailleurs pourront être soumis au chantage suivant : des baisses de salaire, des mutations à l’autre bout du pays, un allongement de la durée du travail ou… le licenciement. Et rien ne dit que, même quand les travailleurs accepteront des concessions, leur emploi sera ensuite maintenu.
      Pour licencier encore plus facilement, le patronat a également obtenu que les « plans sociaux » – c’est-à-dire de licenciements – soient à la fois facultatifs et moins coûteux pour lui, sans risque d’être attaqué en justice. Quand le patronat dit que cet accord « diminuera la peur de l’embauche », c’est qu’il pourra licencier encore plus facilement, alors qu’il y a déjà 5 millions de chômeurs, et 1 500 de plus chaque jour.
      Les autres dispositions sont à l’avenant. Que la CFDT ait signé montre sa docilité à l’égard du patronat et du gouvernement. Les contreparties offertes aux syndicats, comme la taxation symbolique et compensée des contrats courts, ou la présence de salariés dans les conseils d’administration, sont dérisoires. Elles servent de feuille de vigne pour un texte qui répond aux attentes des capitalistes : plus de moyens de pression sur les salariés, plus de précarité et d’exploitation.
  Pour se défendre, les travailleurs ne peuvent compter que sur eux-mêmes. 
Patrons et dirigeants syndicaux peuvent s’entendre sur leur dos autour du tapis vert, mais ils ne pourront empêcher que, tôt ou tard, la colère éclate face à la dégradation des conditions d’existence, et que le monde du travail rende les coups.

Nathalie Arthaud


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  CGT, Solidaires, FSU et CFTC du Val de Marne, ont appelé ce jeudi 17 janvier à une marche départementale contre les politiques d’austérité, pour l’emploi et les salaires.

    La mobilisation des travailleurs, les manifestations, les grèves sont en effet nécessaires pour faire face aux attaques du patronat soutenu par le gouvernement. Mais c’est une riposte générale de l’ensemble du monde du travail qu’il faut préparer pour l’interdiction des licenciements, la répartition du travail entre tous, l’augmentation des salaires et des pensions en fonction de la hausse des prix, l’embauche dans les services publics.  

   Quelques images de cette manifestation qui s'est déroulée à Créteil de l'usine Essilor  jusqu'à la préfecture du 94. 


Départ manifestation devant Essilor
Dans les rues de Créteil

Arrivée devant la préfecture



Rassemblement de soutien au médecin de Vitry Didier Poupardin

    A l’appel du comité de soutien du docteur Didier Poupardin de Vitry  un rassemblement à eu lieu mercredi 16 Janvier à 14H devant les bureaux de la CPAM à Créteil.
Didier Poupardin prend la parole devant la CPAM
La longue bande de la copie des chèques de soutien  
     Le docteur Didier Poupardin, est, rappelons le, opposé aux principes des ordonnances bizones pour les patients atteints d’affections de longues durée. Il a pu ainsi, sous la fenêtre même du directeur de la caisse maladie qui a osé le trainer en justice, faire état du très fort soutien qu’il a rencontré dans son combat.
   Soutien moral  mais aussi financier pour lui permettre de régler les indemnités réclamées par le directeur de la CPAM 94.

      L’action menée depuis des années par le docteur Poupardin a permis de poser publiquement la question de la suppression des ordonnances bizones. La lutte continue pour l’obtenir et pour faire cesser les poursuites de la sécurité sociale contre ce médecin.       

lundi 14 janvier 2013

À bas l’intervention militaire française au Mali !

 Communiqué de Nathalie Arthaud, le 12/01/2013

      L’armée française est intervenue pour sauver le pouvoir récemment mis en place au Mali, avec pour raison invoquée, stopper l’avancée de la rébellion dans le nord du pays. Les intérêts des populations du nord comme du sud du Mali n’ont rien à voir avec les motivations invoquées par l’État français.
     Le gouvernement français parle de s’opposer à l’instauration d’un « État terroriste », mais ce n’est qu’un prétexte. Il se fiche bien de ce que peuvent vivre les populations maliennes, tant au nord qu’au sud du pays, et des exactions dont elles sont victimes de part et d’autre. Il est avant tout préoccupé de préserver l’ordre dans sa zone d’influence africaine. Car, non loin de la zone de conflit du Mali, se trouve le Niger, grand fournisseur d’uranium pour le trust français Areva.
  
   Il s’agit une fois de plus d’aller défendre les intérêts impérialistes français et de maintenir un ordre économique qui permet aux grands groupes français de piller ces pays.

    Je dénonce cette intervention militaire, tout comme la présence des troupes françaises partout en Afrique : au Sénégal, en Côte-d’Ivoire, au Burkina Faso, au Tchad et à Djibouti.


dimanche 13 janvier 2013

Piscine d’Alfortville : Fermeture prolongée


   Le centre aquatique d’Alfortville reste fermé. Après une fuite importante (600m3) sur une canalisation d’eau qui avait provoqué début décembre une inondation de locaux techniques  et l’arrêt de la piscine, ce sont des malfaçons dans la pose des carrelages des bassins qui ont été découverts.
    
     Le temps que les expertises, contre expertises, commissions diverses des assurances aient lieu pour savoir qui va payer  avant que les travaux de réfection soient engagés,  on nous dit que la réouverture ne sera pas avant fin février.
     Malgré une fréquentation importante, la première année avait été déficitaire de 50 000€.
   
    Ainsi moins de 2 ans après l’inauguration en grande pompe, les habitants de la ville qui n’avaient pas eu de piscine pendant 5 ans sont à nouveau le bec dans l’eau… au sec.
   Ils ont été délestés au passage de 15,7 millions d’euros, sans compter les intérêts des emprunts à verser aux banques et 1 million à rajouter pour les aménagements des abords toujours en travaux.
   
Le centre aquatique lorsqu'il était encore en travaux
  Car si c’est une société privée qui exploite la piscine, en l’occurrence Carilis, dans le but de faire de l’argent, c’est l’argent public qui a servi à faire les travaux.

       Travaux  qui,  s’ils ont couté cher au contribuable, n’ont pas eu un brillant résultat. Pourtant on avait fait appel à un architecte des plus renommés pour la construction de centres aquatiques : Jacques Rougerie.

    La construction avait été attribuée à une entreprise du BTP connue : Dutheil Construction. Elle est en liquidation Judiciaire depuis  octobre 2011.

    Pour la pose des carrelages c’est le groupement d’entreprises spécialiste de ce travail Allouche-Etandex qui a eu le marché.

     Les installations techniques ont été confiées au groupement Guiban-Saebi
    
   Voilà pour les principaux travaux et équipements. Chacun peut donc savoir qui a fait quoi,  et comment les collectivités locales tout comme les entreprises publiques servent de vache à lait aux patrons du privé qui ne cherchent  qu’à faire du bénéfice sur le dos de leurs clients, qui ont souvent les mauvaises surprises d'après chantier, et de leurs travailleurs qui sont exploités.

    Lors du conseil municipal du 20 janvier 2011 qui avait précédé l’ouverture du centre aquatique dans ma déclaration  j’avais dit :
«  …… Les entrepreneurs privés du BTP et les banquiers se payent grassement sur les investissements publics.

 Comme pour le logement, cela montre la nécessité qu’il y aurait d’avoir un service public de la construction dans lequel ce serait l’Etat qui réaliserait directement et à prix coutant, les travaux nécessaires aux collectivités. ……..»

   J’ajouterai qu’il devient urgent que la population, les travailleurs, dans le domaine des équipements  collectifs, comme dans celui du fonctionnement des entreprises et de la société en général, se mêlent de toutes ces affaires et mettent tous ces gens-là sous contrôle.