jeudi 18 décembre 2008

Compte rendu conseil du 18 Décembre 2008

Voici ce que j’ai déclaré sur quelques points .
Déclaration à l’occasion de la question sur la ZAC Chantereine
La création de cette ZAC s'inscrit dans le cadre de la convention en cours de négociation avec l'ANRU, vaste opération de transformation de Sud de la Ville. Dans ce projet figure la démolition de 543 logements dans le quartier Alouettes-Jardins, ce qui implique des déménagements pour les personnes concernées.
Or il apparait, des informations qui ont été données lors des réunions des locataires ou dans le BMO, que les personnes même aux revenus modestes, dépassant le plafond PLA-I ne seront pas obligatoirement relogées dans des conditions financières équivalentes.
De plus, vu les critères pris en compte, dans bon nombre de cas les logements proposés seront plus petits.
Ceci s'ajoutant au fait que les relogements n'étant proposés qu'aux personnes en "situation régulière" , les familles les plus en difficultés avec des retards de loyers, risquent de se voir plongées dans une plus grande précarité.
Ces considérations sociales devraient être prises en compte avant le lancement de l'opération.
Or la concertation dont on nous parle ne consiste qu'en la consultation des habitants sur les modalités, pas sur les grandes lignes et objectifs de l'opération. Surtout quand le lieu de mise à disposition des documents pour les locataires des Alouettes est situé à l'autre bout de la ville rue de Charenton.
Le problème majeur est celui du financement de ce projet. Dans le contexte actuel de crise financière, l'Etat ne cesse de se désengager du financement du logement social, cela a déjà été dénoncé à plusieurs reprises dans les séances de ce conseil municipal. Les projets récents de Mme Boutin s'inscrivent dans toute cette politique du gouvernement et vont dans le sens d'un recul en matière de construction de logements sociaux. Les dernières mesures annoncées par M. Sarkozy et Fillon ne sont qu’une goutte d'eau et que poudre aux yeux.
Une rénovation urbaine est indispensable, mais elle doit commencer par l'exigence auprès de l'Etat des moyens nécessaires à une réhabilitation des logements actuels, ainsi que la construction de logements supplémentaires, et non par des démolitions.
C’est pourquoi je vote contre la création de cette ZAC et je voterai favorablement aux deux rapports suivants d’acquisition de biens pour le logement social (145-147, rue Paul Vaillant Couturier et Pontons ).
Politique de la ville :
Depuis Septembre, il n’ya plus de permanence CAF à Alfortville, alors que chaque Mardi plusieurs dizaines de personnes y étaient reçues. Je suis réintervenu sur cette question pour demander :
« En ce qui concerne la permanence de la CAF à la Maison de la famille, dont on nous dit qu’elle est suspendue jusqu’à la fin de l’année a t’on des engagements fermes, ou une initiative du conseil municipal est-elle nécessaire ? »
A propos de l’augmentation des droits de place sur le marché, concédés à la société Dadoun , j’ai déclaré
On doit s’interroger sur la concession de la redevance des marchés à une société privée, qui tire un bénéfice de ce type d’activité et s’en sert notamment pour des investissements financiers.
Ecole Publique
Un vœu a été proposé par M. Tisseyre au nom de la majorité municipale, pour la défense de l’école publique, contre les réformes Darcos.
Je l’ai voté, en dénonçant le fait que le gouvernement ose parler d’amélioration de l’enseignement alors qu’il ne fait que supprimer des postes d’enseignants, ce qui se traduit automatiquement par des classes surchargées.

Question orale
L'eau doit être un service public
Différentes réunions ont eu lieu ont eu lieu au SEDIF concernant la gestion de l’eau .
Je tiens à affirmer mon entière solidarité avec tous ceux qui souhaitent une gestion publique de l'eau. D'une part, parce que c'est effectivement un bien indispensable, mais aussi parce que cela va dans le sens de l'intérêt des habitants de la ville.
Il est en effet de la responsabilité d'une municipalité d'utiliser au mieux l'argent de ses administrés. Or la gestion de l'eau -comme de tout service public- confiée à des entreprises privées ne va pas dans ce sens puisque ces entreprises cherchent d'abord et avant tout à faire des profits.
Je crois que c'est une évidence pour nous tous ici : sur chaque facture que Véolia nous adresse, une part importante correspond aux profits qu'elle verse à ses actionnaires.
Il faut tout faire pour que, à l'issue du contrat qui lie le SEDIF (Syndicat des eaux d'Ile-de-France) à Véolia, on parvienne à une gestion publique de l'eau, une gestion où les moyens techniques et les savoir-faire seront centralisés sans être privatisés.
C'est d'autant plus important d'y parvenir que les difficultés financières des communes augmentent avec les multiples désengagements de l'Etat et avec la crise. Et c'est d'autant plus indispensable que le pouvoir d'achat des classes populaires ne cesse de se dégrader et risque fort de se dégrader encore plus dans les mois et années qui viennent.
Depuis le dépôt de cette question la presse a fait savoir qu’à l’instigation de M. Santini, maire d’Issy les Moulineaux et membre du gouvernement, la poursuite d’une gestion privée a été votée, cela malgré la surfacturation de Véolia estimée à plus de 50 millions d’euros par les associations de consommateurs, ce qui soit dit en passant en dit l ng sur les « engagements « sociaux des partisans de M. Sarkozy.
L’action doit se poursuivre pour aller dans le sens d’un véritable service public.

mardi 2 décembre 2008

REFUSONS DE PAYER LEUR CRISE !


Le gouvernement prétendait que l'État était en faillite.
Mais en quelques jours il a su trouver 360 milliards d'euros pour sauver les financiers, ceux-là même qui à force de spéculations dans le but d’augmenter leurs profits ont provoqué une crise qui désormais entraîne l'économie dans une récession généralisée.
Les sommes mises à la disposition des banquiers représentent 6 fois le budget de l'Education nationale, ou 960 hôpitaux de 600 lits, ou encore la construction de 2,5 millions de logements !

La réponse à la crise financière serait d'exproprier toutes les banques pour les réunir en une seule et la soumettre au contrôle de ses salariés et de la population.

Patronat et gouvernement veulent nous faire payer la crise du capitalisme. On le voit avec les mesures de chômage partiel, les fermetures d’entreprises, les suppressions d’emplois et les attaques contre les services publics.
Cela nous ne devons pas l’accepter mais au contraire tout faire pour stopper ces régressions sociales, imposer l'interdiction des licenciements, ainsi que l'indexation automatique des salaires sur les prix, afin de sauvegarder le pouvoir d'achat.

lundi 20 octobre 2008

IL FAUT DES LOGEMENTS EN PLUS


Alors que s’accroit partout la pénurie de logements sociaux, l’Etat se désengage de leur financement en s’en déchargeant sur les collectivités locales.
A Alfortville 1800 demandes sont toujours en souffrance et des centaines de familles vivent en habitat insalubre. La municipalité négocie une convention avec l’agence nationale de rénovation urbaine (ANRU) qui prévoit des constructions de logements sociaux, mais autant de démolitions (543) dans le quartier Alouettes-Jardins. Sont aussi prévues des rénovations indispensables vu la dégradation des HLM dans d’autres quartiers du sud de la ville.

Au terme de cette opération, il n’y aura donc aucun logement de plus.

C’est le gouvernement qui dispose des moyens qui permettraient d’augmenter le nombre de logements sociaux, mais il ne cesse de revoir ses engagements financiers à la baisse préférant aider les banquiers et les spéculateurs.
 Dans ce contexte il n’est pas juste de prévoir des destructions de logements. Il faut imposer à l’Etat de commencer par rénover les nombreux logements qui doivent l’être, construire des logements supplémentaires et cela avant d’envisager toute démolition.

vendredi 10 octobre 2008

Déclaration sur question des Alouettes conseil 10 octobre 2008

Nous n’en sommes plus au stade de projet puisque l’on nous propose le recrutement pour 3 postes afin de piloter la réalisation de cette opération. Pourtant la population qui devait être consultée est toujours tenue dans l’ignorance.
Des moyens sont prévus pour l’accompagnement technique des travaux, mais toujours rien pour l’accompagnement social.
Chacun le sait les questions que se posent les habitants sont multiples et cruciales pour eux : quel est le périmètre des démolitions prévues, quelle est la quantité de logements qu’il est prévu de reconstruire et à quel endroit , comment seront relogées les familles pendant les travaux , quel est le montant des loyers qui seront demandés lors des relogements après travaux.
Mais le sentiment général c’est l’incompréhension face à ce gâchis que va représenter la destruction d’un ensemble de 560 logements, qui ne sont pourtant pas à l’état de ruine surtout si on les compare aux logements sordides dans des immeubles taudis ou des hôtels meublés dans lesquels doivent s’entasser des familles dans d’autres parties de la ville
Le parc social immobilier a besoin de rénovation mais pas de destruction, surtout dans un contexte ou la demande de logement social atteint des sommets.
Il est temps de reconsidérer complètement le problème et, au lieu d’aller vers l’utilisation de la dynamite et du bulldozer, de se lancer dans une opération de rénovation du quartier en concertation avec les habitants.

Bref compte rendu du conseil municipal du 10 octobre 2008

Beaucoup de points de simple procédure, présentation de bilans, rapports, état des marchés passés, etc….
Parmi les points qui me paraissent importants :
L’OHSA devient OPH (office public de l’habitat), application d’un décret gouvernemental concernant les offices HLM et OPAC qui deviennent tous des OPH (c’est à dire des EPIC, établissements publics à caractère industrie et commercial). Je suis intervenu pour qu’il y ait une plus grande représentation des locataires. Cela n’a pas été retenu. Le PS s’est attribué tous les postes. L’OHSA s’appellera « Logial-OPH » , le terme social a disparu !
Proposée par l’OHSA une coopérative HLM est créée, pour permettre l’accession à la propriété sociale. Elle s’appellera « DOMAXIA ».
Augmentation des prix des cantines scolaires : entre 1,5 et 2,5% selon le quotient. Idem pour les séjours péri-scolaires, avec baisses pour les courts séjours.
Suppression de la permanence CAF des mardis à la maison de la famille et des droits : je suis intervenu sur le sujet car ce n’était pas à l’ordre du jour, en parlant aussi de leurs débrayages. Le maire a répondu que j’avais raison et qu’il avait protesté auprès de la direction de la CAF du 94 qui avait dit que ce n’était que provisoire, pour résorber le retard dans les dossiers.  Ce n’est pas fini !
Catherine de Rasilly (droite) est longuement intervenue contre la gestion du maire en s’appuyant sur le rapport de la cour des comptes qui pointait une série d’anomalies de fonctionnement (en gros pas assez de « libéralisme » , trop de « municipalisme »).

Les lycéens de Maximilien Peret
en manifestation dans les rues de la ville
 Un vœu a été voté contre le service minimum dans les écoles et la réforme Darcos à l’initiative de Tisseyre (PS). Un autre contre la privatisation de la poste proposé par le PC (au nom de la majorité municipale).
L’UMP a fait des interventions pour soutenir la politique de réformes du gouvernement Sarkozy et a rappelé que c’est la gauche qui avait privatisé Air France.
Je suis aussi intervenu avant de voter ces 2 vœux pour préciser certaines choses (Sur la privatisation de la poste j’ai signalé que je n’étais pas pour réclamer un référendum).
En fin de séance j’ai pu donner lecture de mon intervention sur le logement (projet ANRU) , démolition, reconstruction, rénovation. Le maire s’est lancé dans une déclaration très hostile : « cette question , n’est que de la démagogie, vous cherchez à faire parler de vous, on dirait que vous débarquer à Alfortville de ce matin, tellement vous connaissez mal le dossier, vous faites du Daniel Pétri, etc….., je réunirai les locataires, les choses se passeront en concertation et tout le monde sera relogé, les reconstructions précèderont les démolitions. Les difficultés sont celles di financement, car l’Etat, via l’ANRU révise à la baisse ses engagements financiers envers les communes de gauche, après avoir utilisé largement les crédits pour celles de droite (Meaux, Melun….) ».
Hors conseil j’ai appris qu’une réunion des habitants quartier Alouettes Chantereine était convoquée par le maire ce jeudi 16 Octobre à 18H30 salle des sports Arielle Viala collège Paul Langevin rue de Bordeaux

Question orale pour le conseil municipal d’Alfortville du 10 octobre 2008

La crise du logement est profonde et frappe de nombreuses personnes, en particulier dans les couches populaires. Sur Alfortville même, il y a 1800 demandes de logement non satisfaites. Sur cette question cruciale que fait et que compte faire la majorité municipale ? Les habitants doivent être tenus informés des projets de la municipalité et pouvoir donner leur avis avant qu’une quelconque décision les concernant ne soit prise.
Il semble qu’une convention soit sur le point d’être signée avec l’ANRU (Agence nationale de rénovation urbaine) qui prévoit la démolition de 543 logements dans le sud de la ville. Bien qu’aucune communication officielle n’ait été faite, les informations qui circulent font état du projet de démolir la barre du 156 au 166 rue Etienne Dolet, ainsi que les tours 1 et 3 des Alouettes. Cette convention s’accompagnerait de la reconstruction d’un nombre égal de logements dans d’autres lieux de la ville et ensuite, sans qu’aucune date ne soit prévue, de la réhabilitation sur plusieurs années de centaines d’autres logements aux Alouettes, à l’Ilot Saint-Pierre et au Grand Ensemble.
Cette situation appelle les remarques suivantes :
Le projet de convention avec l’ANRU paraît très avancé et très précis, mais contrairement aux engagements pris, les locataires sont tenus dans l’ignorance quasi-totale. Seuls ceux concernés par les rénovations commencent  à être réunis, mais ne reçoivent que des informations parcellaires. Compte tenu de l’importance du projet une information complète est due à la population de ces quartiers.
Que vont devenir les locataires pendant ces travaux ? Dans quelles conditions financières seront-ils relogés, et dans quels lieux ? Où seront construits les immeubles de remplacement ?
Le coût de l’opération serait estimé à 172 millions d’euros. Pour notre part, nous préférerions que la somme soit d’abord affectée à la rénovation de l’habitat qui se dégrade depuis des années faute de travaux d’entretien. En construisant un logement nouveau pour un logement détruit, l’opération n’aura pas créé un logement supplémentaire, alors qu’il est indispensable de construire au plus vite des logements sociaux en quantité suffisante pour tous ceux qui aujourd’hui sont en attente et vivent pour certains d’entre eux entassés dans des logements insalubres dans d’autres parties de la ville.
Certes, la crise du logement ne peut pas être réglée au niveau d’une seule commune. Elle est essentiellement du ressort de l’Etat, qui lui seul possède les financements nécessaire à sa résolution. Mais que fait l’Etat ? Il  réduit le financement des services publics du logement préférant utiliser les milliards à sa disposition pour sauver les banques et avec elles les spéculateurs qui ont une responsabilité essentielle dans le déclenchement de la crise.
L’épargne du livret A, la Caisse des dépôts et consignations, qui doivent soit disant financer le logement social, sont maintenant mises à contribution pour financer les entreprises à court de liquidités. La dotation de solidarité urbaine qui venait en aide aux communes les plus pauvres est fortement remise en cause. Et Alfortville, qui pourtant n’abrite pas de grandes fortunes, mais compte à l’inverse beaucoup de familles en grande difficulté, s’en trouverait privée.
L’intérêt général n’est donc pas d’accompagner mais de s’opposer à la politique du gouvernement consistant à verser des milliards d’aide aux organismes financiers au détriment de l’ensemble de la population, et de l’ensemble des budgets sociaux et publics.
Voilà pourquoi je demande à la municipalité de commencer par rénover les nombreux logements qui doivent l’être, et d’engager des programmes de construction qui puissent au plus tôt permettre à des logements supplémentaires d’être bâtis, et cela avant toute démolition.

lundi 15 septembre 2008

ALIGNER LES SALAIRES SUR LES PRIX !


Les prix grimpent sans cesse, l'inflation bat des records avec un taux de 3,6 %, bien supérieur aux augmentations de salaires. La hausse des carburants a été suivie par celle des denrées alimentaires puis le gaz et l’électricité. Les familles les plus modestes ont de plus en plus de mal à joindre les deux bouts. Cet été 42 % des Français n'ont même pas eu les moyens de partir trois jours de suite hors de chez eux! Et ceux qui ont pu partir en vacances ont du calculer au plus près et se restreindre.

Le nombre de chômeurs est aussi reparti à la hausse.

Cette crise touche le monde entier. Près d’un milliard d'êtres humains soufrent de la faim. Et cette misère n'est pas due à un manque d'argent. Les grandes sociétés capitalistes ont accumulé des profits colossaux, dont elles se servent pour spéculer tour à tour sur l'immobilier, le pétrole, les matières premières agricoles ou autres…quitte à plonger la planète dans la ruine.

Il n’y a pas de fatalité. Il y a urgence à refuser d’être les victimes de ce système. Cela commence par la lutte pour exiger que les salaires, allocations et retraites soient indexées sur la hausse réelle des prix.

samedi 28 juin 2008

DEFENDONS LES RETRAITES



Face au gouvernement qui annonce le passage à 41 ans de cotisation pour une retraite à taux plein, et au patronat qui réclame que l'âge légal de la retraite soit repoussé au-delà de soixante ans, il est indispensable de se faire entendre.
Avec les difficultés à trouver un emploi, accroître le nombre d'années de cotisation c’est repousser de façon indéterminée l'âge du départ en retraite. Et pour beaucoup qui ne parviendront pas à totaliser 41 ans de cotisations cela signifie surtout réduire encore le montant des pensions.
Pourtant cela n'a rien d'inéluctable. L'allongement de la durée de vie et l'augmentation du nombre des retraités ne menacent pas l'équilibre des régimes de retraite. Ce sont le chômage, les bas salaires, les revenus comme les stock-options qui échappent aux cotisations, et les charges indues que le gouvernement impose aux caisses de retraite qui plombent leurs comptes.
Avec mes amis de la liste « unis pour les luttes sociales et les solidarités » nous disons que c'est dans les profits des patrons et des actionnaires qui ne cessent d’augmenter, qu'il faut prendre l'argent.

jeudi 26 juin 2008

commentaires conseil 26 juin 2008

Le conseil qui s’est tenu le 26 juin avait plus de 50 points à l’ordre du jour. Comme d’habitude il s’agissait de voter en cascade toute une série de décisions, pour l’essentiel techniques et administratives, pour lesquelles il y a nécessité de passer par un vote du conseil. A cette occasion il est possible de poser des questions et de faire quelques commentaires, mais il n’y a pas débat de fond. 
J’ai fait une déclaration à l’occasion de l’approbation du compte administratif de l’année 2007 , sur lequel je me suis abstenu.
Déclaration générale sur le compte administratif et l’ordre du jour du conseil  (point 102)
Le rapport de présentation du compte administratif 2007 rappelle les difficultés générées par la réduction des concours financiers de l’Etat aux collectivités locales.
Cette politique de l’Etat s’inscrit dans l’orientation générale du gouvernement Sarkozy qui vise à satisfaire les intérêts du patronat et des plus riches au détriment de l’ensemble de la population laborieuse qui en subit les conséquences dans ses conditions de vie.
Cela se manifeste à Alfortville par une dégradation accélérée des services publics :
Retards dus à de fréquents incidents sur le RER, fermeture du centre de sécurité sociale remplacé par un simple bureau d’accueil, limitation des périodes d’ouverture de la poste annexe.
En ce qui concerne l’enseignement le lycée Maximilien Perret va subir la suppression de 114,75 heures d’enseignement, soit l’équivalent de 6 postes d’enseignants, qui vont être remplacées par l’imposition d’heures supplémentaires à des professeurs déjà en limite de charge. En même temps 8 emplois de personnels administratifs vont être aussi supprimés.
Les mesures mettant en cause les remboursements médicaux s’attaquent au droit à la santé.
L’insuffisance des salaires, des pensions et allocations est aggravée par la hausse des coûts de l’énergie et se traduit par des situations de plus en plus dramatiques pour la partie de la population la plus fragilisée, et notamment par des procédures d’expulsion locatives.
Nous aurons l’occasion d’y revenir lors de différents points de l’ordre du jour, mais tant en ce qui concerne les commentaires du bilan du compte administratif 2007, que pour les orientations futures, les projets ne me paraissent pas prendre suffisamment en compte les difficultés réelles du monde du travail et les problèmes rencontrés par les habitants d’Alfortville.
En particulier rien n’est dit sur la protection du droit au logement.
On nous parle de projets grandioses de développement économique autour de l’EPA Orly, Rungis, Seine Amont, avec encore une fois l’utilisation de fonds publics, cette fois-ci européens, pour soutenir des entreprises privées, pendant qu’en même temps le groupe pharmaceutique Sanofi-Aventis qui fait pourtant d’énormes profits va supprimer avec les sous-traitants près de 650 emplois.
Le conseil municipal se doit de placer dans ses préoccupations prioritaires cette situation où les familles sont frappées par les pertes de pouvoir d’achat, la précarisation de l’emploi, la crise du logement.
C’est dans ce sens qu’il devrait inscrire son action.
Questions et Commentaires
Compte Rendu des 13 et 20 mars (92) : mes interventions n’étant pas passées j’avais préalablement réclamé au secrétariat . Ce devrait être fait.
Vote : Approbation sous réserve d’introduction des interventions que j’avais faites lors de ces conseils et remises au secrétariat.
A propos du règlement intérieur (95):
J’ai fait la déclaration suivante :
Depuis le début du dernier mandat, tous les courants politiques représentés au conseil peuvent s’exprimer dans le BMO. Cela mériterait de figurer dans le règlement intérieur. Je regrette que ce ne soit pas le cas et qu’il ne soit fait état de ce droit que pour les groupes.
Une nouvelle réunion de la commission sera convoquée pour discuter de ce point et d’autres soulevés par les élus de droite.
Bilan des acquisitions et cessions foncières (115):
Déclaration :
Je ne saurai approuver le rachat les locaux de la CPAM place Allende, car cela revient à payer pour un service qui ne sera plus fourni. Quant aux assurés sociaux, ils ne verront pas la couleur de cet argent public qui va aller dans les caisses de la sécurité sociale, et servira en application des directives gouvernementales, à permettre d’exonérer encore plus le patronat des cotisations sociales. Pendant que se succèdent les mesures de déremboursement de médicaments .
A défaut de pouvoir empêcher la fermeture du centre par l’appel à la mobilisation de la population, la seule décision juste devrait être la réquisition de ces locaux.
La réponse du maire a été qu’il n’était pas tellement dans les habitudes de la mairie d’Alfortville de procéder à des réquisitions
Portage foncier parcelles rue de Nice, rue Etienne Dolet.(121)
Question :
Le 42 rue de Nice est déjà construit. Quelle est ce programme d’activités économiques en plus du bâtiment équipement de quartier déjà construit ?
Sipperec : groupement de commandes pour les communications.(126)
Déclaration :
S’il est légitime de chercher le meilleur coût pour ce service comme pour les autres, cela ne doit pas se faire au détriment du service public. Dans ce sens une commune se devrait de conclure avec l’opérateur public, ou du moins ce qu’il en reste, au lieu de rentrer dans le jeu de la concurrence et d’entériner le démantèlement du secteur public.
Après les télécomunications, on nous fera la même chose pour l’électricité.  La privatisation , c’est la loi du profit et c’est à terme l’ensemble des consommateurs qui en pâtira.
A noter, plusieurs acquisitions de terrains ou de vieux immeubles (exercice du droit de préemption ) en vue de programmes économiques ou immobiliers dont en partie des logements sociaux avec la réaffirmation de maintenir 40% de logements sociaux sur la ville.

mardi 20 mai 2008

AVENTIS : NON AUX LICENCIEMENTS


Sanofi Aventis Vitry (ex Rhône Poulenc), dont des bâtiments sont aussi à Alfortville et Maisons-Alfort a annoncé avec la fermeture des ateliers d’ici 2012 la suppression de 345 emplois sur les 661 que compte la production (auxquels s’ajoutent 300 sous-traitants).

3eme producteur mondial de médicaments, Sanofi-Aventis a fait 7,1 milliards de bénéfices en 2007.
La direction annonce une reconversion industrielle dans les biotechnologies et les produits anticancéreux. Mais le bâtiment qui doit être construit pour les biotechnologies ne permettrait de reclasser que 69 personnes.
Après avoir intoxiqué ses ouvriers en économisant sur les moyens de protection, et pollué l’environnement en rechignant à traiter les déchets chimiques, la direction veut maintenant jeter à la rue des centaines de salariés pour accroître encore ses profits.

La liste « Unis pour les luttes sociales et les solidarités » et moi même soutenons la lutte des travailleurs qui s’opposent au plan de la direction en exigeant leur reclassement dans des conditions équivalentes et en refusant d’être les victimes de cette logique capitaliste.

lundi 28 avril 2008

POUR UNE RIPOSTE GENERALE

« Unis pour les luttes sociales et les solidarités », soutenue par Lutte Ouvrière, la LCR, des militants du PCF, c’est l’intitulé de la liste sur laquelle j’ai été élu. « Unis pour les luttes sociales » car cela est devenue une nécessité pour stopper les régressions sociales programmées par ce gouvernement au service des riches et du patronat.
Des milliards de coupes sombres dans les budgets du logement, de la santé, de l’emploi et des finances publiques viennent d’être annoncées. Cela va dégrader davantage les conditions de vie dans les quartiers populaires déjà difficiles du fait des bas salaires, des emplois précaires et du chômage, des difficultés de logement, de la chasse aux sans-papiers. Face à ces attaques, une riposte s'impose.

En ce moment se développe dans l’enseignement un mouvement contre les suppressions de postes prévues pour la rentrée prochaine. Nous souhaitons que cela s’amplifie. « Solidaire » car ce qu'il faut, c'est un mouvement général du monde du travail, public et privé ensemble, qui constituerait une véritable contre-offensive.

dimanche 13 avril 2008

Compte rendu conseil municipal du 13 avril 2008

Interventions de Guy Mouney 
soutenue par Lutte Ouvrière, la LCR et des militants du PCF.
Ce conseil municipal a été consacré essentiellement au vote du budget. Avant le vote chaque courant politique avait droit à une déclaration minutée (5 minutes pour moi) :
Déclaration à propos du budget:
« Le rapport de présentation du budget dénonce à juste titre le désengagement de l'Etat, qui transfère aux Collectivités locales, départementales et régionales des compétences et des charges sans transfert des moyens financiers pour les assumer.
Cette politique actuellement menée tambour battant par la droite au pouvoir s'intègre dans le cadre de toute une orientation d'économies sur les services publics et les collectivités locales parallèlement à des cadeaux au patronat et aux catégories les plus riches.
Pire même, les quelques aides de l’Etat, notamment pour la rénovation urbaine sont dépendantes de la pression fiscale exercée sur les habitants de la commune, donc de la hausse des impôts locaux, les plus injustes, car frappant autant les pauvres que les riches.
Alfortville comme les autres communes doit faire face à des dépenses de plus en plus importantes.
D’abord pour son fonctionnement du fait de la hausse des prix l’énergie et de l’ensemble des services.
Mais aussi pour pallier les carences de l'Etat dont les conséquences s'avèrent de plus en plus désastreuses pour l'éducation, la santé, le logement, carences qui frappent de plein fouet les travailleurs et les plus démunis et qui avec les dernières mesures de restriction des budgets sociaux annoncées par le gouvernement Sarkozy, ne vont faire que s’aggraver.
Le mécontentement social ne fait que croître et s’exprime en ce moment même par une mobilisation dans les milieux scolaires (lycéens et enseignants) contre les suppressions massives de postes prévues à la rentrée prochaine.
Le manque crucial de logements rend totalement dérisoire la loi sur le logement opposable dont on a fait grand bruit.
Cette crise du logement touche de plein fouet la population d’Alfortville. De nombreuses familles s’entassent dans des poches d’habitat indigne et insalubre, sur lesquelles règnent des marchands de sommeil. D’autres en raison du chômage, des empois précaires, des salaires insuffisants, n’arrivent pas à faire face à leurs échéances à payer les loyers et vivent dans l’angoisse de l’expulsion. Les services sociaux sollicités ne savent pas comment faire face à cette augmentation de la pauvreté.
Si le manque de logements est un problème national qui nécessite que l’Etat déclenche un plan d’urgence pour le résoudre, les communes ont aussi des choix à faire.
Or les choix qui transparaissent dans le budget qui nous est proposé aujourd’hui ne répondent pas suffisamment aux problèmes que rencontre la population laborieuse.
L’habitat social se dégrade par manque d’investissements et d’entretien, et au lieu de rénovation, ce qui se programme est la destruction d’immeubles HLM, comme aux Alouettes. On nous parle certes de reconstruction en vue, mais alors qu’il y a au moins 1800 demandes de logement social en attente, il devrait y avoir d’autres priorités que la destruction de ce qui existe.
En même temps à l’autre bout de la ville l'aménagement de la ZAC des bords de Marne, qui se traduit par des évacuations d’habitants, commence par la construction de bureaux.
Les habitants concernés par ces projets sont laissés dans l’ignorance des conséquences qu’ils auront pour eux et sont inquiets pour leur relogement, d’autant plus que les opérations immobilières en cours sur Alfortville se traduisent par les loyers prohibitifs.
J’approuve les actions municipales qui vont dans le sens de la défense des services publics (scolarité, bureaux de poste, transports en commun), des équipements collectifs, de l’amélioration de l’habitat.
Mais je ne peux que désapprouver les hausses des impôts locaux qui vont frapper les plus pauvres, le champ libre laissé à la spéculation immobilière, et les privatisations des services, notamment la gestion de la piscine qui après les investissements très lourds payés par la collectivité, sera confiée au privé. C’est pourquoi je voterai contre le budget qui nous est présenté »
Il y avait de nombreux autres points à l’ordre du jour. Au total j’ai voté oui sur 26 points, non sur 5 points et une abstention. La plupart concernaient des formalités administratives ou techniques. Seuls quelques points ont fait l'objet de débats assez brefs. Voici un résumé de l’essentiel de mes interventions.
Centre aquatique : Autorisation de programme et mise en place crédits de paiement (14 600 000 €, dont 5 600 000 € en 2008)
« Cette opération va coûter des sommes importantes à la collectivité pour confier ensuite la gestion du centre au privé. Je précise que je ne suis pas par principe opposé à toute hausse des impôts, mais je suis opposé à certains choix qui sont faits de l’utilisation de l’argent public, qui laissent de coté les intérêts de pans entiers de la population laborieuse. Ce qui est le cas sur cette question ».
Subventions aux associations (1 800 000€ +1 800 000€ pour le CCAS)
« Je m’abstiendrai sur cette question n’ayant pas eu le temps d’avoir une connaissance suffisante de ce que recouvrent certaines associations.
Je ferai une remarque concernant les associations à caractère religieux. Certaines affirment leur caractère cultuel, pour d’autres nous ne savons pas. Je suis par principe contre leur financement par l’argent public, car étant pour la séparation de l’Eglise et de l’Etat je suis aussi pour la séparation des communes et des cultes.
Je considère que chacun doit avoir le droit de pratiquer son culte, mais ce doit rester une affaire privée, et c’est à chaque communauté de trouver en son sein les moyens de cet exercice ».
Local pour l'association Musulmane (partage du local 40/42 rue de Nice avec l’association Culturelle Algérienne)
« Si je suis contre le subventionnement d’associations à caractère religieux, je suis pour permettre à chacun le libre exercice de son culte, je voterai donc pour la mise à disposition d’un local loué à cette association ».
Bilan et prévisions de l’avancement des projets immobiliers du secteur ZAC des bords de Marne (Nord de la Ville): Au final de l’opération qui va s’étaler sur plusieurs années il y aura en surface utilisable (SHON)18 000 m2 de bureaux, 26 000 m2 de logements dont « 16 500 m2 de logements en accession et en locatif social », pour reprendre l’expression officielle
« Un renouvellement urbain est indispensable dans cette zone du secteur nord de la Ville, mais je ne saurai pour autant approuver l’opération immobilière en cours, pour les raisons que j’ai donné à propos du budget.
Je souhaite savoir
·D’abord ce qui est prévu pour le relogement des familles qui habitent encore dans les parcelles qui ne sont pas encore évacuées,
·   Ensuite dans le même ordre d’idées, est ce qu’il prévu une opération de résorption de l’habitat indigne dans le quartier proche de la ZAC ?
·   D’autre part si les réalisations d’équipements collectifs (crèche, école, espaces verts publics) y sont envisagées »
Projet ANRU  Sud de la Ville Alouettes, Chantereine, Saint Pierre, Grand Ensemble : le conseil avait à se prononcer sur la création de 3 postes, dont un chef de projet , chargés piloter et coordonner la cellule de renouvellement urbain créée pour cette opération
« Nous n’en sommes plus au stade de projet puisque l’on nous propose le recrutement pour 3 postes afin de piloter la réalisation de cette opération. Pourtant la population qui devait être consultée est toujours tenue dans l’ignorance.
Des moyens sont prévus pour l’accompagnement technique des travaux, mais toujours rien pour l’accompagnement social.
Chacun le sait les questions que se posent les habitants sont multiples et cruciales pour eux : quel est le périmètre des démolitions prévues, quelle est la quantité de logements qu’il est prévu de reconstruire et à quel endroit, comment seront relogées les familles pendant les travaux, quel est le montant des loyers qui seront demandés lors des relogements après travaux.
Mais le sentiment général c’est l’incompréhension face à ce gâchis que va représenter la destruction d’un ensemble de 560 logements, qui ne sont pourtant pas à l’état de ruine surtout si on les compare aux logements sordides dans des immeubles taudis ou des hôtels meublés dans lesquels doivent s’entasser des familles dans d’autres parties de la ville.
Le parc social immobilier a besoin de rénovation mais pas de destruction, surtout dans un contexte ou la demande de logement social atteint des sommets.
Il est temps de reconsidérer complètement le problème et, au lieu d’aller vers l’utilisation de la dynamite et du bulldozer, de se lancer dans une opération de rénovation du quartier en concertation avec les habitants ».
Un vœu présenté par Tisseyre (PS) a été voté contre la suppression de 11000 postes d’enseignants (dont 250 dans le 94) à la rentrée prochaine. Un débat a eu lieu car l’UMP est intervenue pour défendre la politique de « réformes » du gouvernement . J'ai pris la parole pour dénoncer cette politique catastrophique d'économies sur le dos de l'éducation nationale qui se traduira par la dégradation des conditions de travail des élèves et des enseignants. J’ai voté pour la motion. 

lundi 31 mars 2008

APRES LE REJET DANS LES URNES

Unis pour les luttes sociales et les solidarités,
Liste Lutte Ouvrière, LCR, et des militants du PCF

Les électeurs qui ont voté pour notre liste ont tenu à protester contre la situation insupportable que doivent affronter les milieux populaires.

Le rejet de la politique du gouvernement qui s’est exprimé lors de ces élections ne doit pas en rester à sa seule expression électorale, il doit se traduire aussi dans des luttes sociales. Les attaques contre le monde du travail se poursuivent : hausse des prix, précarité de l’emploi, licenciements, services publics démantelés, droits sociaux supprimés, âge de la retraite repoussé.

Ceci alors que les actionnaires des grandes entreprises se partagent toujours plus de profits.

Certes ces problèmes ne peuvent trouver de solutions au niveau d’une commune. Mais, dans tous ses domaines de compétence, une commune se doit de mener une politique municipale favorable aux salariés et aux classes populaires. J’utiliserai donc mon mandat pour agir dans ce sens et soutenir en permanence ceux qui défendent leurs conditions de vie et de travail. Pour me contacter : Guy Mouney 06 87 80 68 06.

jeudi 20 mars 2008

Explications de vote séance du 20 mars 2008

Nous allons désigner des représentants à des organismes dont le fonctionnement est nécessaire à la vie de la commune et de ses habitants.
Mais un certain nombre de ces organismes ne servent pas comme ils le devraient les intérêts de la population et le mandat que l’on donne aux représentants de la commune devrait être préalablement défini.
C’est le cas par exemple pour le syndicat intercommunal des eaux. L’objectif premier devrait être aujourd’hui la re municipalisation du service de l’eau, qui devrait être traitée comme un bien public et non source de profits.
C’est le cas aussi pour la SAERP (société d’aménagement et d’équipement région parisienne), ou le SAF 94. La priorité devrait être la construction de logements sociaux.
C’est le cas encore de la commission de délégation de service public. Il est temps de cesser de déléguer le service public aux intérêts privé.
On pourrait rajouter à cela le ramassage des ordures ménagères, bien des travaux d’entretien de la voirie ou des parcs et jardins qui permettent à des entreprises privées de tirer profit de l’argent public.
Cette orientation doit être remise en cause. Ce n’est que dans ce sens là que je pourrai me prononcer sur la désignation des représentants de la commune.
Compte tenu de l’absence de ces engagements dans les programmes défendus lors de la campagne électorale, je ne pourrai approuver la totalité des désignations, je m’abstiendrai donc sur les votes pour un certain nombre d’organismes.

vendredi 14 mars 2008

Déclaration lors du conseil municipal du 14 mars 2008

Déclaration de Guy Mouney, conseiller municipal, élu de la liste unis pour les luttes sociales et les solidarités, soutenue par Lutte Ouvrière, la LCR, des militants du PCF.
Les électeurs qui ont voté pour la liste « Unis pour les luttes sociales et les solidarités », que j’ai conduite, ont tenu à affirmer de cette manière leur protestation contre la situation de plus en plus insupportable que doivent affronter les milieux populaires.
J’y associe aussi les voix qui se sont portées sur les deux autres listes d’extrême gauche.
Je souhaite donc remplir mon mandat en m’efforçant de faire entendre la voix des travailleurs, des mal logés et des plus démunis qui sont victimes des attaques du patronat, des nantis et du gouvernement à leur service.
Les représentants des partis de droite qui siègent à ce conseil se situent dans le soutien aux politiques antisociales menées au gouvernement depuis plusieurs années. Or les problèmes que rencontrent les habitants d’Alfortville en sont la conséquence directe .
Mais je n’apporte pas pour autant ma voix au député maire René Rouquet dont le programme qu’il a défendu lors de ces élections municipales reste dans la continuité de ses mandatures précédentes. « Un art de vivre ensemble » ne prend pas suffisamment en compte les difficultés quotidiennes liées à la baisse du pouvoir d’achat, au chômage, à la crise du logement, qui sont celles de la majorité de la population.
Je suis tout à fait conscient que tout ne peut pas être réglé au niveau d’une commune, que les communes subissent les politiques des gouvernements qui leur transfèrent des charges mais pas les moyens, et contribuent de ce fait à les mettre en état d’asphyxie.
Malgré tout une commune peut avoir une politique qui vise à s’opposer aux  régressions sociales et à protéger les plus pauvres.
C’est pourquoi j’appuierai dans ce conseil municipal les mesures qui iront dans le sens de l’intérêt des travailleurs et des petites gens, mais je m’opposerai à celles qui iront en sens contraire.