lundi 28 septembre 2015

Rassemblement du Vendredi 25 Septembre contre les hausses de tarifs du périscolaire

     Le rassemblement du vendredi 25 Septembre devant la mairie d'Alfortville contre les augmentations des tarifs des cantines scolaires, accueils et accueils loisirs, des enfants des écoles maternelles et élémentaires, a regroupé  des parents et enseignants de toutes les écoles de la ville.
    En effet la refonte des grilles du quotient familial se traduit par des hausses pour une grande majorité des familles.



     En Juillet, suite à la mobilisation et la manifestation contre l'instauration des NAP (Nouvelles Activités Périscolaires) payantes, le maire Luc Carvounas avait été contraint d'annoncer le maintien de la gratuité pour une année. Mais  en même temps, pendant l'été les parents ont appris que les tarifs du périscolaire étaient augmentés.
    Lors du rassemblement la mairie a refusé de recevoir une délégation des parents de toutes les écoles de la ville, voulant la limiter à une délégation restreinte de 4 personnes. Aucune entrevue n'a donc eu lieu, et les organisateurs  ont annoncé une nouvelle manifestation dans les semaines à venir.


jeudi 24 septembre 2015

Vendredi 25 septembre 18h00 - Nouveau rassemblement des parents d'élèves devant la mairie d'Alfortville

Après les NAPpes, ce sont les porte-monnaies qui seront vidés pour cette année scolaire et les parents ne l'entendent pas de cette oreille.
Les parents de toutes les écoles d'Alfortville demandent à avoir des réponses concrètes pour l'école publique sur Alfortville.
Ils dénoncent : 
> La hausse inacceptable de tous les tarifs du périscolaire
> La communication biaisée sur les nouveaux calculs du quotient familial
> La précipitation de tous ces changements, qui ne laisse que très peu de délai aux familles pour s’organiser
> La baisse des intervenants extérieurs dans le périscolaire comme dans le scolaire
Et demandent :
> Le maintien de la gratuité des NAP sur les années à venir
> La suspension de la nouvelle grille de tarification du périscolaire
.......
 Vendredi 25 septembre à 18h devant la mairie d'Alfortville

mercredi 16 septembre 2015

Les frontières de la honte

Brève Lutte Ouvrière 15 septembre 2015
    À peine l’Allemagne avait-elle décidé de rétablir des contrôles drastiques à ses frontières, qu’elle a été imitée par plusieurs pays qui ont décidé de refermer leurs portes, brisant net les espoirs de nombre de ceux qui errent depuis des mois au péril de leurs vies pour trouver un asile.
     Hollande a soutenu cette décision tout en plaidant avec Merkel pour la mise en place de centres de triage entre ceux qu’ils jugeraient possible d’accueillir et les autres qui seraient alors parqués dans des camps jusqu’à leur renvoi. Voilà le vrai visage de ces dirigeants qui s’autoproclament « civilisés ». Plutôt barbare cette civilisation !

jeudi 10 septembre 2015

Migrants : nos frères en humanité, nos frères de classe

Editorial Lutte Ouvrière Lundi 7 septembre 2015


   L’élan de solidarité qui se manifeste en faveur des réfugiés fait chaud au cœur. En Allemagne où Merkel a ouvert les portes et où les réfugiés ont afflué tout le week-end, des habitants se sont massés dans les gares pour les accueillir avec chaleur. Ces démonstrations de sympathie feront-elles reculer le climat d’hostilité vis-à-vis des migrants ? Il faut le souhaiter.

  En revanche, il ne faut pas être dupe des dirigeants européens. Derrière leurs discours humanistes et l’inflexion de leur politique en faveur des Syriens, il y a toutes sortes de calculs sordides.
   En ouvrant les portes de son pays, Merkel passe presque pour une sainte. Mais elle ne l’a fait que parce que l’afflux d’une nouvelle main d’œuvre arrangera bien le patronat allemand ! Quant à Hollande, il se sert de cette vague de sympathie non pas pour ouvrir les frontières mais pour justifier les frappes aériennes contre Daesh en Syrie, c’est-à-dire pour renforcer sa politique guerrière !

   « C’est l’honneur de la France que d’avoir toujours accueilli les persécutés », a-t-il déclaré lors de sa conférence de presse, avant d’annoncer l’accueil de 24 000 Syriens sur les deux prochaines années. Comparé aux 20 000 arrivés sur ce seul week-end en Allemagne, Hollande met « l’honneur de la France » bien bas ! Bien plus bas que ses prédécesseurs qui avaient accueilli 450 000 réfugiés espagnols en 1939 et 130 000 boat people vietnamiens et cambodgiens à partir de 1979.

  Le drame migratoire n’est pas le fruit d’une catastrophe naturelle. Il est le fruit de la politique impérialiste des grandes puissances qui consiste à piller les pays les plus pauvres de la planète en exploitant leurs richesses naturelles ou en les étranglant par l’endettement au profit de la grande bourgeoisie. Il est le fruit de leurs manœuvres, de leurs rivalités politiques, de leurs guerres.
   Les dirigeants européens ont contribué à transformer une partie de la planète en enfer pour les populations et ils font tout pour qu’elles ne puissent pas en partir. En transformant l’Europe en forteresse, ils portent la responsabilité des milliers de morts, noyés en Méditerranée, asphyxiés dans les camions ou électrocutés aux abords du tunnel de la Manche.
   Et cette politique macabre va continuer. Car si les Syriens auront officiellement droit à l’accueil, les migrants dits « économiques » auront droit aux barbelés, aux matraques, aux expulsions. Comme si être tué par la misère était plus acceptable qu’être tué par les bombes ! Comme si les millions d’enfants, de femmes et d’hommes condamnés à la misère ne faisaient pas aussi partie des persécutés !
   Dans toute cette affaire, où sont les intérêts des travailleurs ? Sûrement pas de rejeter les migrants. Et ce n’est pas qu’une question d’humanisme. Il en va de l’intérêt général de la classe ouvrière. Il en va de son unité. Car les migrants font ou feront partie de la classe ouvrière. Même si une fraction des réfugiés avait des vies de médecin, d’avocat ou de commerçant dans leur pays, c’est dans leur immense majorité une vie de prolétaire qui les attend, une vie d’exploitation, notre vie. Et les travailleurs ont intérêt à s’en faire des alliés.

   Les migrants demandent la liberté de circuler et de s’installer en Europe. La classe ouvrière de France se doit de porter cette revendication qui vaut pour tous les travailleurs.

  Beaucoup se demandent s’il est possible d’accueillir dignement les migrants dans le contexte de crise que l’on connaît. Mais le chômage, la précarité, les bas salaires ne dépendent pas de la venue des immigrés. Ils dépendent du rapport de force avec la bourgeoisie car la misère n’existe en France et en Europe que dans la mesure où on laisse l’argent s’accumuler dans les mains d’une minorité.
  Il y a six millions de personnes qui cherchent aujourd’hui du travail, cela n’a rien à voir avec l’arrivée des migrants. Et tous ceux qui passent leur temps à montrer du doigt les immigrés feraient mieux de s’en prendre aux licencieurs.
  Combien de travailleurs pourraient vivre avec les 14 millions du parachute doré du PDG d’Alcatel ? En réservant ne serait-ce que la moitié des profits des grands groupes capitalistes à la création d’emplois, ce sont des centaines de milliers de chômeurs qui auraient un travail. Avec les dizaines de milliards prévus pour les Jeux Olympiques, on pourrait construire des dizaines de milliers de logements.

   Mais pour cela, il faudrait que les travailleurs rejettent cette fausse évidence selon laquelle « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde » pour proclamer qu’« on ne veut plus se saigner pour la bourgeoisie ».

lundi 7 septembre 2015

11, 12 et 13 septembre 2015 : Lutte Ouvrière à la fête de L’Humanité

Lutte Ouvrière tiendra un stand à la fête de L’Humanité.
Situé avenue Frida Kahlo, on y trouvera une librairie avec des ouvrages sur le mouvement ouvrier et les publications de Lutte Ouvrière.

Des débats seront aussi organisés
le vendredi à 19 heures, 
le samedi à 16 heures et à 20 heures, 
et le dimanche à 14 heures 
sur les thèmes suivants :
« La Grèce victime de la financiarisation et des rapports impérialistes »
 et « Les leçons de la Grèce ».
le stand Lutte Ouvrière lors d'une fête précédente

mercredi 2 septembre 2015

71 morts en Autriche : le crime des passeurs... et des gouvernements

Article de l'hebdomadaire Lutte Ourière 2 Septembre 2015

  Jeudi 27 août, en Autriche, près de la frontière hongroise, 71 personnes, 59 hommes, huit femmes et quatre enfants, ont été retrouvés morts, sans doute asphyxiés, entassés à l’arrière d’un camion de 15 m3 abandonné sur la bande d’arrêt d’urgence d’une autoroute.
   Vendredi 28 août, un autre camion a été intercepté cette fois, après avoir été pris en chasse par la police car il refusait de s’arrêter lors d’un contrôle. 26 personnes y étaient entassées, dont trois jeunes enfants sévèrement déshydratés. Elles venaient de Syrie, du Bangladesh, d’Afghanistan, et voulaient se rendre en Allemagne.  
   Et il ne se passe pas de semaine sans que les obstacles accumulés contre la venue de migrants en Europe, principalement des Syriens et des Erythréens, ne provoquent de nouveaux drames. Les organisations de réfugiés estiment que, depuis 2000, plus de 22 000 migrants seraient morts en tentant de rejoindre l’Europe.

   Suite au drame survenu en Autriche, cinq personnes ont été arrêtées, qui feraient partie d’un réseau de passeurs. Mais ces réseaux qui profitent de la situation des migrants et les transportent dans des conditions criminelles ne sont pas les seuls responsables de ces morts, car aucun réfugié ne prendrait autant de risques et ne recourrait aux passeurs s’il lui était possible d’atteindre l’Europe autrement.

   Le nombre de migrants a augmenté fortement ces derniers mois du fait de la situation dramatique dans bien des pays, du Moyen-Orient en particulier. Mais, même en forte augmentation, ces arrivées resteraient tout à fait gérables pour les pays européens si la volonté de secourir ces êtres humains était réelle. On parle de 200 000 ou 300 000 personnes arrivées en Europe depuis janvier 2015. Qu’est-ce que cela représente pour un continent de 500 millions d’habitants regroupant les économies les plus riches du monde, les centres financiers les plus prospères ?
   
   « Notre pays a été détruit, nous avons connu quotidiennement les bombes, les assassinats, le sang et les morts », témoigne une syrienne de 29 ans. Aucun mur, aucune loi n’empêchera des hommes, des femmes et des enfants qui fuient l’horreur de la guerre ou la misère, de tenter leur chance, même en risquant leur vie. Les mesures prises par les gouvernements européens pour tenter de les empêcher de passer leurs frontières – murs, barbelés, contrôles, expulsions – sont les premières responsables de ces drames, en forçant les migrants à prendre toujours plus de risques.
Hélène COMTE