mercredi 27 mai 2015

Quelques images de la Fête Lutte Ouvrière 2015 à Presles

Quelques unes des photos publiées dans le journal Lutte Ouvrière du 28 Mai


Une vue de l'esplanade

L'accrovoile
La compagnie Jolie Môme sur la grande scène
Une exposition consacrée aux caricatures de presse
Spectacle à la cité des Arts

Nathalie Arthaud
Le Carrousel de la connaissance


Une vue devant le grand podium pendant une intervention de Nathalie Arthaud



Et quelques années plus tôt ....
une photo d'une discussion dans un coin de sous-bois lors de la fête Lutte Ouvrière à Mériel en 1974



jeudi 21 mai 2015

Réforme des collèges : les enseignants en grève disent non !



Article de Lutte Ouvrière du 20 Mai

    Mardi 19 mai, les enseignants ont fait grève et ont manifesté contre les nouvelles attaques voulues par le gouvernement Hollande, rebaptisées « réforme des collèges ». Car ils savent que, derrière les discours prétendument pédagogiques, cette réforme visera, comme toutes les précédentes, à réduire les moyens de l’Éducation nationale.
    Quand Najat Vallaud-Belkacem justifie la fin des options de latin et de grec ou des classes bilangues (anglais, allemand) dès la sixième par une volonté de plus d’égalité entre les élèves, elle mérite bien la colère des enseignants. Car, bien entendu, cette démagogie ne sert qu’à réduire les enseignements proposés, et non à accroître les moyens pour les élèves en difficulté. Au contraire même.
    Dans les faits, pour  les élèves, le nombre d’heures de français, de mathématiques et d’histoire-géographie sera réduit et les enseignements de SVT (sciences de la vie et de la terre), de physique-chimie et de technologie fusionnés en un seul en sixième. Avec les heures dégagées dans ces matières, les élèves seront censés travailler sur des projets pluridisciplinaires avec plusieurs professeurs et en groupe réduit. Mais, pour que le travail en groupe réduit avec les élèves soit possible, il faut augmenter le nombre d’enseignants. Et l’annonce faite par la ministre de 4 000 postes en plus est loin de répondre au problème, car cela représente à peine dix heures par collège.
    De plus sur la question des créations de postes, Hollande n’est plus à un mensonge près. Il avait promis de créer 60 000 postes dans l’Éducation nationale. Aujourd’hui, il se vante d’en avoir déjà créé 35 000. Mais c’est faux. Il n’a créé qu’environ 6 000 postes de titulaires, le reste étant pour l’instant des stagiaires.
    Le gouvernement Hollande poursuit en fait la politique du précédent. Sarkozy avait supprimé 80 000 postes dans l’Éducation nationale. Hollande n’en crée que quelques milliers, largement insuffisants au regard de l’accroissement démographique. Cela fait que le nombre d’élèves par classe, lui, ne cesse d’augmenter. En parallèle, en 2014, le gouvernement a réduit les moyens des zones d’éducation prioritaire, et bien des établissements ont vu leurs heures diminuer cette année. Le gouvernement entend continuer : le décret d’application de la réforme est paru mercredi 20 mai, au lendemain de la grève !
Marion AJAR




   Pour la défense des services publics les agents territoriaux et des autres secteurs publics ont aussi manifesté ce mardi 19 Mai.

    Une image du rassemblement à Créteil devant la préfecture.

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lundi 18 mai 2015

Plan de la fête Lutte Ouvrière 2015

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lundi 11 mai 2015

Non aux démagogues racistes et xénophobes !



Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du 11 Mai 2015

   Robert Ménard, le maire d’extrême droite de Béziers, s’est vanté avoir compté les élèves musulmans de sa commune à partir des prénoms des enfants scolarisés, quand bien même la loi l’interdit. Face aux menaces judicaires, il nie désormais avoir fiché les enfants. Mais alors, comment est-il parvenu au nombre de 64,6 % ?
   Ce comptage nous renvoie aux pratiques du régime de Pétain. Il n’était alors pas question d’enfants musulmans, c’étaient les enfants juifs qui étaient comptés et forcés de porter l’étoile jaune, et on sait que cela a mené aux camps de concentration et à la mort.
   Affirmer qu’il suffit d’un prénom pour déduire la religion, l’origine, la nationalité d’une personne et sa supposée dangerosité - puisque c’est de cela dont il s’agit - relève du racisme primaire. Et dire que ces enfants nés en France et dont la plupart des parents sont eux-mêmes français représentent un « problème », c’est distiller le poison mortel de la xénophobie.

   Les provocations de Ménard et sa politique discriminatoire donnent une idée du danger que représenterait un gouvernement d’extrême droite.
   Il ne s’agit pas d’un dérapage individuel. Ménard a reçu le soutien inconditionnel du Front national et il profite comme tous ceux de son espèce d’un climat politique de plus en plus malsain.

   Au lendemain des attentats de janvier, toute la classe politique s’était répandue en discours de tolérance. Il ne fallait pas avoir peur, ne pas tomber dans la provocation communautariste tendue par les terroristes. Aujourd’hui, les dirigeants du FN et de l’UMP s’adonnent aux amalgames, rivalisent en attaques contre les immigrés et en insinuations contre les musulmans pour capter les faveurs de l’électorat le plus raciste et le plus réactionnaire
    Quand le député-maire UMP de Nice, Estrosi, déclare qu’il y a en France des « cinquièmes colonnes » islamistes et qu’une « troisième Guerre mondiale » est déclarée à « la civilisation judéo-chrétienne », il reprend le discours du FN.
   Sous prétexte de défendre la laïcité, l’UMP et le FN veulent chasser de l’espace public les signes religieux… musulmans. Car il n’est bien entendu jamais question des cathédrales et des églises à l’ombre desquelles les villes et les villages du pays se sont construits. Habitudes alimentaires, vêtements, ils se saisissent de toutes les différences pour les exagérer et les transformer en dangers.   Ils voudraient rallumer les guerres de religion qu’ils ne s’y prendraient pas autrement !
   L’UMP et le FN mettent en avant la laïcité, c’est-à-dire un principe progressiste selon lequel la religion n’a pas à régenter la vie sociale. Mais ce n’est pas pour favoriser « le vivre-ensemble », comme ils disent hypocritement, mais pour flatter les préjugés xénophobes, pour diviser les travailleurs et exclure.
   Leurs professions de foi « républicaines » jouent le même rôle. En rebaptisant l’UMP « Les républicains », Sarkozy s’apprête à nous refaire le coup de l’« identité nationale » alors que l’identité de la France est justement d’être un vieux pays d’immigration, un pays où une personne sur quatre a des parents ou des grands-parents italiens, portugais, polonais, algériens, marocains, tunisiens, maliens, sénégalais...

   L’extrême droite et la droite cherchent à exciter les haines et les peurs, elles sont les responsables directs de la montée xénophobe à laquelle on assiste et qui rend l’air de plus en plus irrespirable. 
   Mais dans un autre genre, les appels à l’unité nationale chers au gouvernement socialiste représentent un piège aussi dangereux pour les travailleurs. C’est celui de l’alignement derrière les intérêts de nos propres exploiteurs.

   Qu’y a-t-il de commun entre un ouvrier de Peugeot qui n’arrive pas à boucler ses fins de mois et son ex-PDG Varin qui s’est octroyé un complément de retraite de 300 000 € par an ? Qu’y a-t-il de commun entre les 2200 salariés de Mory Global licenciés et les actionnaires qui se sont enrichis sur leur dos !
   Contre les tentatives de la droite de diviser les travailleurs et contre la politique de soumission au patronat prêchée par Hollande, les travailleurs doivent réaffirmer qu’il y a deux classes, celle des exploités et des exploiteurs. Qu’il faut que le camp des travailleurs reste uni contre les exploiteurs.
   Aux mots creux de « République » et « d’unité nationale », les travailleurs ont à opposer leurs valeurs ouvrières, celles de la solidarité et de la lutte contre l’exploitation capitaliste, pour l’émancipation de tous. À l’identité nationale, les travailleurs, français ou étrangers ont à opposer leur identité de travailleurs exploités, leur conscience de classe et l’internationalisme.

vendredi 1 mai 2015

Manifestation 1er mai 2015 Paris

Quelques images de la manifestation entre République et Nation

Lutte Ouvrière au métro Saint-Ambroise