mardi 29 mai 2012

Quelques images de la Fête de Lutte Ouvrière 2012



Devant la grande scène pendant allocution Nathalie Arthaaud

Nathalie Arthaud Lundi 28 Mai 2012

Le Cirque Ulher en plein numéro

l'escalade des cageots

Le mur d'escalade

Le groupe de rock Jagas

samedi 26 mai 2012

Conseil municipal Alfortville convoqué jeudi 31 Mai 2012

Le conseil se réunira à 18H30 en mairie.
Parmi les points à l'ordre du jour :
  • Désignations dans les commissions après changement de maire.
  • Différents point d'urbanismes :
                 -Consultation du public sur la majoration des droits à construire.
                 -Projets d'aménagements en lien avec la région, le conseil général, etc...
                 -Acquisition en vue de l'extension de la maternelle Barbusse.
  •  Subventions exceptionnelles à des associations

jeudi 24 mai 2012

Le personnel des Hôpitaux de Saint Maurice se mobilise

   Il y avait de l'agitation aujourd'hui 24 Mai à l'Hôpital de Saint-Maurice suite à l'appel à la grève lancé par les syndicats SUD et CGT. Après une assemblée de grévistes qui s'est tenue à 14H la direction a reçu une délégation.

Une vue des grèvistes après le barbecue
    La réunion n'a permis aucune avancée. En fait la direction, en invoquant "le mérite", pour l'attribution des augmentations, des primes, et l'évolution de carrière du personnel entend surtout mettre un sérieux coup de frein à l'évolution des salaires et tente de tirer l'ensemble des rémunérations vers le bas, sauf pour une minorité de 30 agents de haut niveau pour lesquels elle vient de dépenser 40 000€. 
   
   Ceci au détriment des 2200 agents de l'Hôpital, et au mépris des engagements pris lors de la grève de janvier dernier. 
   
   
Le Directeur Général aurait saisi l'ARS (Agence Régionale de Santé) et en attente de la réponse, a annulé toute réunion.
   Une Assemblée Générale est programmée à nouveau demain vendredi à 14h.


mercredi 23 mai 2012

Hôpitaux de Saint-Maurice: Grève le 24 Mai 2012

     Les salariés des Hôpitaux de Saint-Maurice n'ayant eu aucune proposition depuis le dépôt de leur préavis de grève, indignés par le fait que la direction renie ses engagements pris lors de la grève de janvier dernier contre l'instauration des primes au mérite et tente de faire revenir  d'une autre manière  les critères du soi disant "mérite", confirment qu'ils seront en grève ce jeudi 24 Mai 2012. 

     Une manifestation aura lieu à 14H à Esquirol, Hôpitaux de saint-Maurice.

Gratuité des parkings du grand ensemble : la mobilisation a permis des avancées mais la vigilance est toujours nécessaire


    Dans un courrier adressé au collectif pour la gratuité des parkings dans le grand ensemble, le maire d’Alfortville Luc Carvounas, les directeurs des organismes bailleurs Logial, Valophis et la Sablière, annoncent que prenant en compte l’opposition des locataires aux parkings payants, ils maintiennent la gratuité des parkings.

Extrait de la lettre du 18 Mai 2012

     Le maire l’avait déjà déclaré en conseil municipal, le fait que ce soit aujourd’hui signé dans un document public ainsi que par les bailleurs qui voulaient faire payer les parkings est un engagement supplémentaire. Cela est à mettre à l’actif de la mobilisation des locataires.
    Mais chacun est conscient que la vigilance est toujours nécessaire pour ne pas que l’on fasse payer aux locataires d’une autre manière le coût de la résidentialisation qui, elle, est maintenue. Il serait pourtant indispensable que cette opération ne soit pas imposée mais se fasse en concertation avec les locataires.

mardi 22 mai 2012

Plan de la fête Lutte Ouvrière 2012


Si vous cherchez un stand à la fête double clic sur l'image pour l'agrandir et la lire

Accès Fête Lutte Ouvrière Presles 2012


Pour aller à la fête de Lutte Ouvrière, prenez connaissance des explications ci dessous.



Pour plus de renseignement sur le programme cliquez sur le site de la fête


mercredi 16 mai 2012

L'instauration du "mérite" chassé par la porte revient par la fenêtre : les salariés des Hôpitaux de Saint-Maurice ne se laissent pas faire.


Information des syndicats de l'Hôpital :

COMMUNIQUE DE PRESSE
Nouveau bras de fer aux Hôpitaux de Saint-Maurice

   Après la tentative de la direction d’instaurer des critères au mérite pour la prime de service en janvier 2012, les agents des Hôpitaux de Saint-Maurice (issu de la fusion de l’hôpital Esquirol et de l’HNSM) sont encore dans le collimateur de leur direction.
   La direction avait dû reculer grâce à de multiples actions des salariés et le soutien de nombreux élus. 4 mois plus tard, les critères au mérite sont de nouveau d’actualité, assortis d’un coup d’arrêt des déroulements de carrière des agents. Cette nouvelle attaque remet en cause les engagements pris lors de la fusion par la direction, la Commission Médicale d’Etablissement et le Président du Conseil d’Administration (M. Cambon, sénateur-maire UMP de St Maurice) sur le « mieux disant social ».


les salariés lors de la grève contre la prime au mérite janvier 2012
-          Suppression des avancements d’échelons accélérés, entrainant un ralentissement des gains salariaux
-          Promotions au « mérite », au mépris de l’ancienneté
-          Remise en cause du protocole RTT et non respect des textes règlementaires

   Inacceptable : l’application de la procédure existante à Esquirol aux agents de l’HNSM représente 90 000 euros, soit 0.06 % du budget de l’établissement !!!
   Dans le même temps, les primes des directeurs sont très largement revalorisées, pouvant atteindre jusqu’à 67 000 euros annuels ! Sur quels critères ? « Une bonne gestion », soit la diminution des charges de personnel qui passe inévitablement par la remise en cause des acquis sociaux : suppression de jours de RTT, de postes, de promotions etc…
   
   Les Hôpitaux de Saint Maurice comptent 16 directeurs pour 2200 agents, contre 10 par exemple au Centre Hospitalier Intercommunal de Créteil, établissement de taille équivalente. Une partie d’entre eux est par ailleurs logée dans les logements sociaux réservés de l’établissement, alors que des dizaines d’agents, ne gagnant pour certains que le SMIC, attendent d’y être logés !
   Les personnels des HSM sont bien décidés à ne pas payer une fusion qu’ils n’ont pas choisie, à se battre pour maintenir leur déroulement de carrière, et donc la progression régulière de leur pouvoir d’achat. Ils seront en grève reconductible à partir du jeudi 24 mai, à l’appel des syndicats SUD Santé Sociaux et CGT.
Fait à Saint-Maurice le mardi 15 mai 2012

jeudi 10 mai 2012

Fête de Lutte Ouvrière 2012

26, 27 et 28 mai à Presles (Val d'Oise): la Fête !

    La Fête de Lutte Ouvrière ne sera pas une parenthèse, tout au contraire. L’élection présidentielle à peine close, notre Fête offrira un cadre tout naturel pour prolonger le débat sur les questions que se pose le monde du travail. Débat d’autant plus nécessaire qu’on ne voit pas la fin de cette crise dans laquelle les banquiers et les industriels plongent l’ensemble du monde du travail.



    Hollande est maintenant élu, mais on ne peut croire que les dirigeants des grandes entreprises vont pour autant cesser de supprimer des emplois, ni décider spontanément d’augmenter les salaires. On ne peut croire non plus que les banquiers, touchés par la grâce, vont s’arrêter de spéculer.

    Notre porte-parole Nathalie Arthaud l’a répété au cours de sa campagne : aucun des problèmes qui se posent aux travailleurs ne trouvera de réponse, ni avec l’élection de Hollande, ni avec les élections législatives qui viennent. Il faudra imposer aux profiteurs, responsables du gâchis dans lequel ils nous ont entraînés, que ce soit eux, et eux seuls, qui paient la note de cette crise.

   Sur quelles revendications le monde du travail doit-il se battre ? Comment établir un rapport de forces qui fasse reculer le patronat ? Pourquoi la faillite de cette économie capitaliste rend encore plus urgente et nécessaire la lutte pour une société communiste ? Ce sera l’occasion de discuter de tout cela, dans l’ambiance de fraternité de la Fête.

mercredi 9 mai 2012

Sanofi : Une septième condamnation à Vitry-sur-Seine pour usage de l'amiante

Article du journal Lutte Ouvrière du 10 Mai 2012

     C'est la septième fois que Sanofi est condamné pour faute inexcusable par le Tribunal des affaires de la Sécurité sociale pour des faits en rapport avec l'usage de l'amiante. Cette fois-ci, c'est à la suite d'une plainte déposée par la famille d'un ouvrier de l'usine de Vitry-sur-Seine, décédé d'un cancer broncho-pulmonaire consécutif à l'exposition aux poussières d'amiante durant des décennies.


Vue de l'usine de Vitry depuis Afortville -Sud
   La satisfaction de la famille à l'annonce de cette décision a cependant été assombrie par la décision du tribunal de retenir le principe d'inopposabilité de cette décision : encore une fois, l'avocat de la direction invoque pour cela des irrégularités administratives lors de la procédure d'enquête menée par la CPAM du Val-de-Marne, en l'occurrence une erreur d'adresse dans le courrier.      
     Du coup, c'est la branche Accidents du travail-maladies professionnelles de la Sécurité sociale qui réglera les indemnités fixées par le tribunal, et non l'employeur.

     La direction de l'usine trouve cela tout à fait normal car, dit-elle, mot pour mot : « C'est les cotisations des employeurs qui financent cette branche. »

     Plus cynique, c'est difficile !

Correspondant LO

lundi 7 mai 2012

Communiqué de Nathalie Arthaud au soir du 2eme tour de la présidentielle 2012


Communiqué de Lutte Ouvrière du 6 mai 2012

    L’électorat populaire qui, dans sa majorité, voulait se débarrasser de Sarkozy, peut se réjouir d’avoir contribué à sa chute. Les motifs de satisfaction s’arrêtent cependant là. Le président des riches a été contraint de partir mais le nouveau président n’est pas pour autant le président des pauvres.

   Sarkozy parti, restent les maîtres de l’économie et de la société : le grand patronat, les banquiers, les grands groupes industriels et financiers, qui ont fait la pluie et le beau temps sous la présidence de Sarkozy. Comme ils l’ont fait sous celle de ses prédécesseurs, et comme ils continueront à le faire sous celle de son successeur.
     C’est à cette puissance-là que les travailleurs auront à s’opposer s’ils veulent défendre leurs conditions d’existence contre les licenciements, le chômage et l’abaissement de leur niveau de vie. L’élection de Hollande à la présidence de la République ne permettra pas aux travailleurs d’économiser une seule lutte.

    En occupant la présidence de la République, après avoir obtenu la majorité au Sénat et avant une probable majorité à l’Assemblée nationale, le Parti socialiste aura tous les pouvoirs institutionnels. Mais les travailleurs ont toutes les raisons de ne pas lui faire la moindre confiance et ils n’accepteront pas que continuent les licenciements, l’aggravation du chômage et la dégradation de leurs conditions d’existence.

   Lutte Ouvrière, pour sa part, sera présente dans les élections législatives à venir, afin que l’opposition politique au pouvoir socialiste ne vienne pas seulement de la droite, mais de femmes et d’hommes qui sont du côté des intérêts du monde du travail et n’acceptent pas qu’ils soient bradés.


Pour Lutte Ouvrière, Nathalie Arthaud

 
Résultats du 2eme tour à Alfortville :
                         
                                                  Inscrits 23502
                                                  Votants 18966      80,70 %
                                                  Blancs Nuls  855 soit 4,5 % des votants
                                                  Exprimés 18111
                                                  Hollande : 11220  61,95 % des exprimés
                                                  Sarkozy    : 6891   38,05 % des exprimés 

                                                       pour comparaison résultats du 1er tour : ici

mercredi 2 mai 2012

Premier Mai 2012, éditorial Lutte Ouvrière


Le 1er mai commémore un jour de combat, 
  pas une confrontation électorale

 Choisir le 1er Mai pour organiser un rassemblement électoral était une provocation de la part de Sarkozy et ressentie comme telle par les travailleurs. Ils l’ont montré en faisant des manifestations un succès.

   Sarkozy n’a pas de quoi se vanter de la participation à son rassemblement. La droite comme l’extrême droite s’appuient sur une solide base de possédants petits et grands, bien réactionnaires, pour qui travailler c’est entreprendre et s’enrichir, et à qui les seuls mots de « syndicat », « revendications », « mouvement ouvrier » donnent des boutons. Que Sarkozy les baptise les « vrais travailleurs » montre seulement la morgue de ce beau monde.

   Le 1er Mai a été choisi par la Deuxième Internationale comme Journée internationale des travailleurs, une journée de combat contre les possédants, une journée consacrée à l’unité de la classe ouvrière face à la classe capitaliste.      
   Son histoire a été marquée par la fusillade de Fourmies où neuf travailleurs sont morts pour avoir manifesté contre les ancêtres de ceux qui étaient, hier, les uns au Trocadéro et les autres à l’Opéra.


    La gauche réformiste a contribué, au fil des ans, à transformer une journée de combat en une innocente Fête du muguet. Dans de nombreux pays, cela reste une journée de lutte !

    Tous les commentateurs se sont évertués à transformer les rassemblements et les manifestations du 1er Mai en sous-produits de l’affrontement électoral entre Hollande et Sarkozy.

    Si, comme c’est vraisemblable, Sarkozy n’est pas réélu, l’électorat populaire y sera pour quelque chose. Mais son remplacement à l’Élysée sera probablement le seul motif de satisfaction pour les travailleurs. Car, pour le reste, le valet parti, restent les maîtres : le grand patronat, les banquiers, les grands groupes industriels et financiers qui ont fait la pluie et le beau temps sous la présidence de Sarkozy, comme ils l’ont fait sous celle de ses prédécesseurs et comme ils continueront à le faire sous celle de son successeur.

    Et leur politique future n’est un mystère que pour les naïfs et les menteurs patentés. À titre individuel, les patrons capitalistes continueront à faire des économies sur le dos de leurs travailleurs en bloquant les salaires, en augmentant les cadences et le rythme de travail, en supprimant des emplois pour faire faire toujours plus de travail par toujours moins de personnel.    
    À titre collectif, le grand patronat, les marchés financiers exigeront du futur gouvernement une politique d’austérité pour les classes populaires afin que l’État puisse leur consacrer toujours plus d’argent. Ils exigeront que soient vidées de contenu ou supprimées les quelques lois sociales qui protègent les travailleurs face à l’arbitraire patronal.

   Les marchés financiers voudraient supprimer le contrat à durée indéterminée (CDI). Dans les faits, les patrons ont déjà commencé à le faire en multipliant les contrats précaires mais ils voudraient bien que la précarité devienne la règle légale.

    C’est dire que, quel que soit le président, nous ne ferons pas l’économie d’une lutte. Dans cette période de crise qui rend plus féroce la lutte de classe menée par le patronat, aucun président ne protégera les intérêts des salariés. C’est impossible sans affronter le patronat. Que Sarkozy ne le veuille pas, c’est une évidence puisqu’il est l’homme du grand patronat. Hollande ne le veut pas plus, et il n’en aurait pas le courage. 

    Non, les travailleurs n’ont rien à espérer du côté de l’Élysée ! Mais ils ont eux-mêmes la force collective de faire reculer le grand patronat. Le grand patronat n’établit pas son agenda de licenciements et de mesures anti-ouvrières en fonction du calendrier électoral. Combien de fermetures d’entreprise déjà annoncées, combien d’autres qui, sans être annoncées, sont déjà programmées ?

   Il est indispensable qu’une fois les urnes rangées, les travailleurs oublient leurs divisions aussi bien en fonction de leur vote que, à bien plus forte raison et malgré la démagogie crasse de la droite et de l’extrême droite, en fonction de leur nationalité et de leur origine.



   Ensemble, nous pouvons imposer au patronat l’interdiction des licenciements et la répartition du travail entre tous avec maintien du salaire. Nous pouvons imposer l’indispensable augmentation des salaires et des retraites et la protection de leur pouvoir d’achat par leur indexation sur les hausses de prix.

    Ensemble, la classe ouvrière a la force et les moyens de contester la dictature des groupes financiers sur les entreprises, sur l’économie et d’imposer un contrôle sur les comptes et les projets des entreprises. Nous avons la force d’imposer tout cela ! Apprenons à nous en servir efficacement !