dimanche 30 octobre 2011

Communiqué de Nathalie Arthaud après l’intervention télévisée de Sarkozy

À Sarkozy, les banquiers reconnaissants
     La réaction des spéculateurs aux décisions du sommet européen ne s’est pas fait attendre : à la Bourse de Paris hier, les valeurs bancaires se sont envolées. La banque pourtant la plus exposée à la dette grecque, Société générale, a même gagné 22,5% en une journée.
Le visage des marchés qu'il faut rassurer !
     Voilà qui rend encore plus ridicule un Sarkozy essayant péniblement de convaincre, à la télévision, qu’un « effort important » était demandé aux banques. D’effort, il n’y en a aucun, et le peu que les banques ont abandonné dans ce énième plan de sauvetage, sera garanti par les États. Les spéculateurs qui se sont rués sur les valeurs bancaires, hier, ne s’y sont pas trompés.
     C’est aux peuples que l’on va demander de payer, pas aux banques : Sarkozy a annoncé que le précédent plan de rigueur de Fillon allait être alourdi, probablement par des augmentations du plus injuste des impôts, la TVA
   
Car les « 6 à 8 milliards » supplémentaires dont Sarkozy a besoin, il n’est pas question pour lui d’aller les prendre dans les poches de ses amis les riches.
    Dans son émission, Sarkozy a eu le culot de fanfaronner parce qu’il n’y a pas de grandes manifestations dans le pays contre l’austérité. Tôt ou tard, les travailleurs lui donneront des raisons de ravaler sa morgue et son air satisfait.
Nathalie Arthaud le vendredi 28 octobre 2011

Lutte Ouvrière à votre rencontre

Nous serons présents Samedi 5 Novembre

à Maisons-Alfort 
de 10H30 à 12H30 et de 15H à 17H
sur la place près du métro Ecole Vétérinaire 

  • Comment mettre un coup d'arrêt à la dégradation incessante des conditions de vie des travailleurs ? 
  • Comment les exploités, les opprimés peuvent-ils se défendre contre les attaques du patronat et du gouvernement ?
 Venez en discuter avec nous.

jeudi 27 octobre 2011

Insuffisance des effectifs dans les hôpitaux

Fin 2009, la fermeture de la maternité et de la clinique « La Concorde » d’Alfortville suivaient la fermeture de la maternité de l’hôpital Jean Rostand à Ivry. A l’époque les représentants du gouvernement et de l’Agence Régionale des Hôpitaux affirmaient que les structures hospitalières du département (notamment l’Hôpital du Kremlin Bicêtre) étaient en capacité d’absorber les patients et accouchements supplémentaires.
Avec les salariés et les usagers qui manifestaient leur opposition Lutte Ouvrière dénonçait ces fermetures qui ne pourraient qu’ajouter à l’encombrement des hôpitaux du département déjà saturés du fait du manque de personnel et de moyens.
Voir article d’un de nos tracts d’Octobre 2009 : c'est ici
   Et voici 2 ans plus tard un petit aperçu de la réalité de la situation à l’Hôpital du Kremlin Bicêtre :
Extrait des brèves du site régional Ile de France Lutte Ouvrière (Vendredi 21 Octobre 2011)


jeudi 20 octobre 2011

Suite à la réunion du 19 Octobre 2011 sur la rénovation urbaine au grand ensemble


    La réunion était organisée au Gymnase Lapierre par la mairie avec Luc Carvounas, maire adjoint d’Alfortville qui a fait la présentation générale du projet.
    Les représentants des bailleurs sociaux (Logirep, RLF, Logial, Valophis et Sablière) ont ensuite précisé les contours des parties privatisées, les circulations, le parking des voitures et les points de collectes des déchets.


Projet Plan de circulation (cliquez sur l'image)
     Plus de deux cents locataires étaient présents et sont largement intervenus. Beaucoup ont critiqué le nombre insuffisant de places de parkings prévues et le projet de rendre ces parkings payants en fermant les accès. D’autant plus que le cours Beethoven est passé en zone bleue.

    Malgré l’opposition importante des habitants qui s’exprime depuis plusieurs mois dans le « collectif pour le maintien de la gratuité des parkings », malgré une prise de position unanime du conseil municipal contre la transformation des places de stationnement en parkings payants, le bailleur de la commune : Logial suivi par Valophis veulent faire payer 16€ par mois (pour commencer), avec en plus les taxes d’habitation, et on imagine facilement que les frais d’entretien des barrières et autres portails seront aussi supportés par les locataires.

   A également été dénoncé la pose de clôtures et haies qui enserreront chaque résidence, et obligeront à des longs détours pour rendre visite aux voisins, alors qu’actuellement la libre circulation facilite la convivialité.

       Alors que les représentants des bailleurs mettaient en cause le comportement des habitants par rapport aux dégradations et au manque de propreté, de nombreuses interventions de locataires ont souligné la responsabilité des organismes bailleurs et de la commune dans la dégradation de l’habitat et de leur environnement :

     Moisissures et humidité dans les appartements, pas de rampe d’accès prévues malgré réclamations à RLF, cafards et rats à RLF et Valophis, caves abandonnées, pannes d’ascenseurs , encombrants non ramassés régulièrement, etc….
   
La résidentialisation (cliquez sur l'image)
    La tenue de cette réunion de concertation a permis aux locataires  d'aborder beaucoup de problèmes et de proposer des idées. Seront-ils entendus par les bailleurs? Ceux-ci accepteront ‘ils enfin d’écouter ceux qui vivent au quotidien dans le Grand Ensemble et subissent aujourd’hui l’incertitude de l’emploi et les salaires insuffisants?
    
    Les bailleurs sociaux devraient aider les locataires à mieux vivre au lieu de les stigmatiser. Les prochaines réunions qui sont prévues cette fois séparément par chacun des organismes dans les semaines à venir pour cette opération de rénovation, montreront ce qu’il en est.

     L’intérêt des locataires est en tout cas de se réunir et de s’organiser pour se faire entendre.

mardi 18 octobre 2011

Après les primaires du Parti Socialiste

 clic sur l'image pour lire le texte
Communiqué de Nathalie Arthaud

               Le candidat du non-changement

      François Hollande a donc été choisi par les primaires du Parti socialiste. « La lune n’a pas été promise », se félicite le journal patronal Les Échos. C’est le moins qu’on puisse dire : pendant ces mois de campagne, les candidats du PS se sont disputés les brevets de respectabilité devant la bourgeoisie.

   Aucun engagement contre les licenciements ; aucune promesse sur les salaires. Même le rétablissement de la retraite à 60 ans est incertain, flanqué d’une augmentation de la durée de cotisation qui le vide de sens.

      Quant aux banques et au patronat, ils ont eu le droit, au pire, à quelques froncements de sourcil. « Gauche molle », avaient brocardé certains des concurrents de Hollande. Envers les capitalistes, assurément ; mais gauche dure envers les travailleurs, auxquels Hollande promet des sacrifices pour rembourser la dette que les classes riches ont creusée dans les caisses de l’Etat, pour payer une crise dont les capitalistes sont responsables.

     L’UMP, le PS et la grande presse vont maintenant nous répéter à l’envi que le match se jouera entre Sarkozy et Hollande, entre celui qui est depuis quatre ans et demi ans le principal commis du grand patronat et celui qui aspire à le remplacer. 

    Si les travailleurs ont toutes les raisons d’exécrer Sarkozy, ils n’en ont aucune de faire confiance à Hollande. Les changements favorables aux exploités ne peuvent venir que de la pression d’en bas, des luttes des travailleurs à la mesure des attaques dont ils sont l’objet.

mercredi 12 octobre 2011

Complément au compte rendu du conseil municipal du 29 Septembre


(Suite à des demandes d’informations d’habitants d'Alfortville)

Parkings Grand Ensemble :  
    Voici le texte du vœu présenté par le Parti socialiste suite à proposition de Boris Milisavlevic (Groupe communiste). Adopté à l’unanimité. 

    « Des interrogations ont été exprimées par de nombreux habitants du Grand Ensemble d’Alfortville à propos de l’évolution des conditions d’accès aux parkings de leur quartier dans le cadre du projet de rénovation qui le concerne.
     Le conseil municipal d’Alfortville, réuni en séance plénière le 29 septembre 2011, affirme son souhait de voir les bailleurs sociaux concernés poursuivre la concertation engagée avec l’ensemble des partenaires afin de tendre vers la gratuité ».

Groupes scolaires : 
     Des travaux de rénovation des installations de restauration de l’Ecole Lapierre ont été votés, pour un montant de 79 000€ avec demande de financement pour moitié à la communauté d’agglomération. 

    La construction du groupe scolaire de 25 classes dans la ZAC des Bords de Marne était également à l’ordre du jour. Le montant des travaux est estimé à 12 millions €. Le projet en est à la phase lancement consultations pour maîtrise d’œuvre. Un jury du conseil municipal a été désigné pour ce concours.

stationnement payant rue JF Kennedy

Parkings payants quartier de la gare :
     
    Sans grande publicité, les parkmètres ont été mis en service. L’information des riverains a été faite au minima. Résultat, certains se sont déjà fait épingler par les contraventions. 
    Pourtant, suite au conseil municipal du 29 septembre, une réunion de la commission circulation devait avoir lieu mi-Octobre et des habitants des rues concernées devaient y assister. 
     La concertation a encore des progrès à faire !

jeudi 6 octobre 2011

Les collectivités empoisonnées par les toxines du capitalisme


    Il y a quelques années, les banques ont placé auprès de nombre de collectivités locales des emprunts dits « toxiques ». Les toxines consistaient à ce que les remboursements soient prévus comme devant fluctuer en fonction de la parité entre l’euro et d’autres monnaies. Aujourd’hui, la dette des finances des collectivités locales des offices de logement et autres organismes publics est en train d’exploser, à la suite de la hausse du franc suisse aux dépens de l’euro.

Le site internet de « Libération » a publié une étude à ce propos. Il en ressort que l’office de l’habitat social d’Alfortville,Logial, (et par voie de conséquence les Alfortvillais), est touché.

 NB :
Calcul du surcoût : calcul fait par Dexiaselon une méthodologie qui prend en compte la "valeur de marché" (le mark to market) du produit structuré ; en d'autres termes, c'est le surcoût par rapport aux intérêts calculés au moment de la signature initiale.
Précision: les chiffres datent de 2009, et certains prêts ont été renégociés depuis. De plus, Dexia n'est pas la seule banque à avoir distribué des emprunts toxiques.

OFFICE PUBLIC DE L'HABITAT LOGIAL
Nom de l'emprunt
TOFIXMS+ FLEXI
Type d'emprunt
Structure complexe d'options sur écart de taux CMS
Date de début
2/1/2008
Date de fin
2/1/2033
Montant
3 975 000 €
Surcoûts
871 000 €
Ratio surcoûts/montant
21.91 %
Banque de contrepartie
HSBC

Source : 


Communiqué de Nathalie Arthaud (Lutte Ouvrière) à propos de la faillite de Dexia

"Dexia : pas de raison de payer pour des banquiers irresponsables !

    Cette banque spécialisée dans le crédit aux collectivités locales fut privatisée en 1987, pour le bonheur de ses nouveaux actionnaires. De 2000 à 2009, Dexia déclara ainsi plus de 14 milliards d’euros de bénéfices !   
    Cette rente, Dexia la gagnait notamment en vendant des emprunts « toxiques », à des taux variables, indexés sur tout et n’importe quoi, et qui, à l’époque, rapportaient gros. Aujourd’hui, des dizaines de municipalités ou de départements sont étranglés par ces emprunts.
    Dexia, déjà en difficulté lors de la crise financière de 2008, a été renflouée par les États français et belge. Aujourd’hui, c’est la crise de la dette souveraine qui la met à terre. L’État est de nouveau sollicité pour compenser l’irresponsabilité des banquiers, quitte à aggraver son déficit et son endettement. Voilà comment augmente la dette de l’État que les dirigeants brandissent pour imposer l’austérité aux classes populaires qui n’y sont pour rien. Et Dexia n’est sans doute pas la dernière faillite bancaire de la crise en cours.
    La seule politique correspondant à l’intérêt de la société est l’expropriation des banquiers sans indemnité ni rachat, et la mise en en place d’une banque unique, publique et sous le contrôle de la population !"

Nathalie Arthaud

mercredi 5 octobre 2011

Article du "Parisien": Réunion publique sur les parkings au Grand-Ensemble

ALFORTVILLE

Agnès Vives, 01.10.2011, 07h00 

    Le débat fait rage depuis des semaines dans le quartier du Grand-Ensemble à Alfortville à l’idée de privatiser les parkings. Jeudi soir, lors du conseil municipal, majorité et opposition ont adopté un vœu à l’unanimité afin que « les bailleurs poursuivent la concertation pour tendre vers la gratuité ». 

   Et le groupe PC de mettre l’accent sur « le maintien » de la gratuité. Quant à l’opposant LO Guy Mouney, il regrette quand même que ce texte ne demande pas aux bailleurs « de renoncer ». Le premier adjoint au maire PS et président de Logial-OPH, l’un des bailleurs du quartier, a annoncé la tenue d’une réunion publique le 19 octobre. A l’issue, une grande concertation sera lancée. « C’est une première avancée », se félicite la dizaine de locataires présents jeudi soir, qui restent cependant « sur leurs gardes ».

mardi 4 octobre 2011

La crise de l’économie capitaliste. Réunion débat samedi 8 octobre.


RAPPEL
A 15H au Centre de Loisirs 
6 rue de Toulon, salle Myosotis, à Alfortville
(près de la gare Vert de Maisons et de l'arrêt de bus Goujons, ligne 103).

    Trois ans après la spectaculaire faillite de la banque d’affaire Lehman Brothers,  le capitalisme est plongé dans une nouvelle crise : chute des bourses, effondrement des valeurs bancaires, crise de la dette des Etats, menace d’explosion de la zone Euro.

     Sur fond de stagnation ou de récession dans de nombreux pays et de plans d’austérité, le chômage explose, la consommation populaire diminue, l’économie s’asphyxie. En 2008, seule l’intervention des Etats et des banques centrales à des montants vertigineux de milliers de milliards d’euros, avait provisoirement stoppé la panique boursière et bancaire, au prix d’un surendettement public.

    Mais aujourd’hui, ce sont les Etats eux-mêmes qui sont menacés de faillite, pris à la gorge par des intérêts bancaires qui ne cessent de grimper. La perspective d’un défaut de paiement alimente le spectre d’un krach bancaire, cette fois-ci sans garantie que les Etats puissent à nouveau  servir d’airbag.

    Quelle est l’origine de cette crise ? Quelles sont les relations entre les Etats, les banques commerciales et banques centrales ? D’où viennent la financiarisation de l’économie et la spéculation ? Pourquoi n’est-il pas possible de réguler le capitalisme ? Faut-il craindre la remontée de l’inflation ? Que penser de ceux qui prônent la sortie de l’Euro ? Quelles leçons tirer de la crise des années 30 ? Que doivent mettre en avant les travailleurs dans la période actuelle ?

    Voici les sujets que nous allons évoquer lors de l’exposé audiovisuel consacré à cette crise. L’exposé sera suivi d’un débat.
Entrée libre. Venez nombreux !

lundi 3 octobre 2011

Tribune libre Septembre 2011 : Aux riches de rembourser leurs dettes

    Après avoir vidé les caisses publiques et endetté l’État jusqu’au cou en mettant des milliards à la disposition des banquiers et des patrons pour les sauver des conséquences désastreuses de leurs propres spéculations, le gouvernement présente la facture aux classes populaires.


      La prétendue égalité devant les sacrifices est un mensonge. Les entreprises du CAC 40 paient proportionnellement moins d'impôts que l'épicerie du coin et les riches ont longtemps bénéficié du bouclier fiscal. L'allègement de l'impôt sur la fortune récemment décidé représente un cadeau dix fois plus élevé que ce qui leur est demandé sous forme de taxe exceptionnelle.
      Les dettes calamiteuses de l’État n’ont pas été faites en faveur des salariés, retraités et chômeurs mais en faveur des banquiers et du grand patronat. C’est à eux de les rembourser ! 
     Cette dette n'est pas la nôtre. Face à la crise, nous devons réaffirmer nos exigences vitales. 
   Pour arrêter le chômage, interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous sans diminution de salaire ! 
    Pour contrer les effets des hausses de prix, échelle mobile des salaires et des pensions de retraite !

samedi 1 octobre 2011

Samedi 8 octobre Alfortville : activités et réunion sur la crise


  • Vous pourrez rencontrer les militants de Lutte Ouvrière dans les rues de la ville (Place Allende devant la poste, et place de la Mairie) le matin de 10H à 12H pour débattre avec eux  du programme et des luttes dont le monde du travail à besoin pour changer sa situation.
  • Et participer à une réunion débat avec animation audio-visuelle  :
à 15H au Centre de Loisirs
6 rue de Toulon, salle Myosotis, à Alfortville
(près de la gare vert de Maisons et de l'arrête de bus Goujons, ligne 103).
c'est ici


le sujet en sera

"la crise de l'économie et du système financier capitaliste"






Pour venir :
Clic sur le plan pour l'agrandir