Après avoir vidé les caisses publiques et endetté l’État jusqu’au cou en mettant
des milliards à la disposition des banquiers et des patrons pour les
sauver des conséquences désastreuses de leurs propres spéculations, le
gouvernement présente la facture aux classes populaires.
La prétendue égalité devant les sacrifices est un mensonge. Les
entreprises du CAC 40 paient proportionnellement moins d'impôts que l'épicerie
du coin et les riches ont longtemps bénéficié du bouclier fiscal. L'allègement
de l'impôt sur la fortune récemment décidé représente un cadeau dix fois plus
élevé que ce qui leur est demandé sous forme de taxe exceptionnelle.
Les dettes calamiteuses de l’État n’ont pas été faites en faveur des
salariés, retraités et chômeurs mais en faveur des banquiers et du grand
patronat. C’est à eux de les rembourser !
Cette dette n'est pas la
nôtre. Face à la crise, nous devons réaffirmer nos exigences vitales.
Pour
arrêter le chômage, interdiction des licenciements et répartition du travail
entre tous sans diminution de salaire !
Pour contrer les effets des hausses de
prix, échelle mobile des salaires et des pensions de retraite !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire