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Le candidat du non-changement
François Hollande a donc été choisi par les primaires du Parti socialiste. « La lune n’a pas été promise », se félicite le journal patronal Les Échos. C’est le moins qu’on puisse dire : pendant ces mois de campagne, les candidats du PS se sont disputés les brevets de respectabilité devant la bourgeoisie.
Aucun engagement contre les licenciements ; aucune promesse sur les salaires. Même le rétablissement de la retraite à 60 ans est incertain, flanqué d’une augmentation de la durée de cotisation qui le vide de sens.
Quant aux banques et au patronat, ils ont eu le droit, au pire, à quelques froncements de sourcil. « Gauche molle », avaient brocardé certains des concurrents de Hollande. Envers les capitalistes, assurément ; mais gauche dure envers les travailleurs, auxquels Hollande promet des sacrifices pour rembourser la dette que les classes riches ont creusée dans les caisses de l’Etat, pour payer une crise dont les capitalistes sont responsables.
L’UMP, le PS et la grande presse vont maintenant nous répéter à l’envi que le match se jouera entre Sarkozy et Hollande, entre celui qui est depuis quatre ans et demi ans le principal commis du grand patronat et celui qui aspire à le remplacer.
L’UMP, le PS et la grande presse vont maintenant nous répéter à l’envi que le match se jouera entre Sarkozy et Hollande, entre celui qui est depuis quatre ans et demi ans le principal commis du grand patronat et celui qui aspire à le remplacer.
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