À Sarkozy, les banquiers
reconnaissants
La réaction des spéculateurs aux
décisions du sommet européen ne s’est pas fait attendre : à la Bourse de Paris
hier, les valeurs bancaires se sont envolées. La banque pourtant la plus
exposée à la dette grecque, Société générale, a même gagné 22,5% en une
journée.
Le visage des marchés qu'il faut rassurer ! |
Voilà qui rend encore plus ridicule un Sarkozy
essayant péniblement de convaincre, à la télévision, qu’un « effort important »
était demandé aux banques. D’effort, il n’y en a aucun, et le peu que les banques
ont abandonné dans ce énième plan de sauvetage, sera garanti par les États. Les
spéculateurs qui se sont rués sur les valeurs bancaires, hier, ne s’y sont pas
trompés.
C’est aux peuples que l’on va
demander de payer, pas aux banques : Sarkozy a annoncé que le précédent plan de
rigueur de Fillon allait être alourdi, probablement par des augmentations du
plus injuste des impôts, la TVA.
Car les « 6 à 8 milliards » supplémentaires dont Sarkozy a besoin, il n’est pas question pour lui d’aller les prendre dans les poches de ses amis les riches.
Car les « 6 à 8 milliards » supplémentaires dont Sarkozy a besoin, il n’est pas question pour lui d’aller les prendre dans les poches de ses amis les riches.
Dans son émission, Sarkozy a eu le
culot de fanfaronner parce qu’il n’y a pas de grandes manifestations dans le
pays contre l’austérité. Tôt ou tard, les travailleurs lui donneront des
raisons de ravaler sa morgue et son air satisfait.
Nathalie Arthaud le vendredi 28 octobre 2011
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