jeudi 25 novembre 2010

La galère des transports : Elle court, elle court la banlieue...

Compte rendu réunion débat sur le projet de métro du Grand Paris, mardi 24 novembre à l’Espace culturel d’Alfortville.


    Ce projet initié par le gouvernement affiche pour ambition (avec 30 ans de retard !) de développer les liaisons de banlieue à banlieue pour débloquer la région parisienne asphyxiée par un réseau de transport en commun en étoile avec Paris au centre.
    Le résultat les usagers le vivent quotidiennement : transports surchargés et insuffisants, temps de trajet longs et pénibles. Nécessité pour beaucoup de prendre la voiture (80% des trajets de banlieue à banlieue) ce qui conduit à la paralysie des axes routiers avec le plus grand bouchon d’Europe tous les jours sur l’A4 au niveau du pont de Nogent.


155 km de voies souterraines en grand huit avec métro automatique 65km/h,
40 stationsde raccordement avec réseau existant, mais surtout une desserte
de secteurs économiques pour les affaires du patronat.

    Il existe un autre projet "Arc Express" proposé par le conseil régional d'Ile de France dont le principe est assez voisin, et un 3eme à l'initiative d'architectes vient aussi d'être publié.

 Bien que peu d’information ait été faite sur la tenue de cette réunion, des usagers étaient présents et sont  intervenus. Principalement pour faire part de leur exaspération face à la galère des transports qu’ils vivent journellement : Transports bondés, en retard, trajets longs et pénibles.
      Les raisons invoquées par la SNCF (présente à la réunion) : tantôt les feuilles, tantôt le gel ont été dénoncées en même temps qu’étaient exigées des améliorations immédiates du réseau de transport et pas à l’horizon 2023, date prévue de l’aboutissement du projet Grand Paris, dont les travaux ne commenceraient qu’en 2014.

      Des questions ont aussi porté sur l’existence autour des gares de zones franches de 50 hectares (rayon de 400 m) qui seront soustraites à la gestion communale et passeront sous l’administration de la société du grand Paris. Ce qui avec les contrats de développement de territoires accompagnant le projet, laisse craindre que la pression de la spéculation immobilière augmentera les loyers et chassera les pauvres dans des zones encore plus éloignées des gares.

Deux exemples qui montrent la soumission du projet aux intérêts de lobbys et non à ceux des usagers des transports :
  • L’existence d’un raccordement entre le Grand Huit et la branche A2 du RER à la gare de Saint-Maur-Créteil est fermement rejetée par le maire de Saint-Maur qui ne veut pas du développement de logements sociaux sur sa ville.
  • La création d’une deuxième liaison entre Paris et l‘aéroport de Roissy, qui permettra aux hommes d’affaires d’aller prendre plus facilement l’avion, alors qu’aucune liaison n’est prévue avec de grosses villes du Val d’Oise.
     La question du "qui va payer?" est aussi revenue, puisque le cout initial du projet est évalué entre 21,5 et 23 Milliards d'euros.
      Alors que le gouvernement à l’instar de ce qui se passe en Grèce ou en Irlande nous parle d’austérité et réduit les moyens des collectivités locales, plusieurs intervenants ont exprimé leur crainte que le seul recours soit les emprunts massifs aux banques, avec l’addition présentée ensuite à la population et aux usagers des transports.
      Les transports en commun devraient être gratuits a rappelé une personne.

Pour en savoir plus sur le point de vue de Lutte Ouvrière à propos du projet Grand Paris  consultez les articles suivants de l'hebdomadaire :

lundi 22 novembre 2010

Non aux sacrifices, oui à la lutte


Mardi 23 novembre, les organisations syndicales appellent à manifester sous des formes variées contre les mesures prises par Sarkozy en faveur du patronat.

Même si sa "réforme" des retraites a été votée, rien n'a disparu des raisons de la refuser, qui ont entraîné des millions de salariés dans la grève et les manifestations.

Tous ceux qui participeront aux actions du mardi 23 rappelleront que les travailleurs en ont assez des sacrifices, et que ce n'est que sur les grèves et sur la rue que nous pouvons compter pour améliorer notre sort.

Pour Paris et les départements limitrophes une manifestation démarrera à 12H Place de l'Opéra.


dimanche 21 novembre 2010

A voir



Une pièce de théatre qui met en scène la lutte des travailleurs dans une usine suite à l'annonce de la fermeture.



Pour en savoir plus sur les spectacles de la compagnie Jolie Môme, c'est ici

jeudi 18 novembre 2010

Tribune libre Octobre-Novembre 2010 : Retour à 60 ans et 37,5 de cotisations



Du fait des délais de publication, cette tribune a été communiquée au Bulletin municipal mi-Octobre,en plein mouvement sur les retraites.
Pour une information plus actuelle cliquez sur le lien suivant qui ouvre la page d'un supplément spécial de Lutte Ouvrière consacré au mouvement sur les retraites :

Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, de cette société là , on n'en veut pas !
(slogan beaucoup repris dans toutes les manifestations de ce mouvement)

L’allongement progressif de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein, de 37,5 à 40 ans puis 41,5 d’ici 2020 à partir des prévisions d'espérance de vie s’est déjà traduit pour beaucoup par un recul de l'âge de départ au-delà de 60 ans.

Le 6 novembre lors de la manifestation à Paris, banderolle des territoriaux d'Ivry
Dans le cortège des femmes qui s'est joint
à la manifestation du 6 Novembre


Mais aussi pour ceux- surtout les femmes - qui n'ont pu réunir le quota d'annuités, par une baisse du montant des pensions.


Même chose pour le nombre important de travailleurs âgés au chômage, leur temps au chômage augmente et le montant de leur retraite sera réduit.
Dans l'avenir, l'augmentation des annuités pénalisera surtout les jeunes qui entrent de plus en plus tard dans la vie active et qui verront reculer régulièrement l'âge de leur retraite.

Les lycéens de Maximilien Perret se regroupent
 pour aller manifester àParis le 19 Octobre


De nombreux alfortvillais, lycéens, travailleurs ou retraités sont allés manifester leur opposition à ce projet du gouvernement dont le but n'est pas de faire travailler plus, mais de payer moins de retraites.








Les progrès de la productivité du travail pourraient permettre de financer largement les retraites liées à l’allongement de l'espérance de vie, au lieu de servir à augmenter les profits capitalistes.

Prendre sur les profits capitalistes, c'est ce que proclament nombre de banderolles des manifestants.
Ici à Paris le 6 Novembre  


jeudi 11 novembre 2010

Cercle Léon Trotsky

Le sujet de la prochaine réunion du cercle Léon Trostky sera

Allemagne, 20 ans après:
Où en est la réunification ?


Participation aux frais : 3€

Pour consulter les textes des conférences de tous les CLT précédents
cliquez sur le lien   Archives CLT
Vous pourrez les lire en ligne ou les acheter  en les commandant à Lutte Ouvrière (2 € l'unité+frais d'envoi).
Vous pouvez aussi me contacter guy.mouney@gmail.com 

mercredi 3 novembre 2010

Lutte Ouvrière à votre rencontre

Le samedi 6 Novembre au matin 

 Nous tiendrons des points de rencontre dans les rues d'Alfortville pour débattre avec la population.





Nous serons  de 10H à 12H 
  •   rue Paul Vaillant Couturier au niveau du square de la mairie 
  •   Place Allende devant la poste                                                       

L'après midi nous rejoindrons la manifestation parisienne sur les retraites qui débutera à 14H30 place de la République en direction de Bastille et Nation

Communiqué de Lutte Ouvrière sur la journée du 6 Novembre

Le mouvement actuel n’est pas une fin mais un commencement. Participons massivement aux manifestations du 6 novembre !
Nous nous sommes fait respecter, nous saurons les faire reculer.


Dans la manifestation du jeudi 28 Octobre à Paris
 Le gouvernement a eu le vote qu’il voulait. Mais que le gouvernement ne croie pas qu’il a les mains libres. Les travailleurs ont pu voir que si le mouvement n’est pas encore suffisant pour le faire reculer, le rapport de force est en train de changer.

Des centaines de milliers de travailleurs, trois millions au total, ont participé au mouvement sous une forme ou une autre et en sont fiers. D’autant plus fiers qu’ils savaient qu’ils avaient la sympathie de la grande majorité du monde du travail. La journée du 6 novembre doit être l’occasion d’affirmer une nouvelle fois qu’ils savent que c’est ensemble qu’ils peuvent se défendre et contre-attaquer. Ils ont pu se rendre compte de la puissance collective qu’ils représentent.

Participer aux actions et aux manifestations de ce samedi 6 novembre est la meilleure façon d’affirmer que le mouvement actuel n’est pas une fin mais un commencement. D’autres luttes sont inévitables car ni le patronat ni le gouvernement ne nous laissent d’autre choix.


mardi 2 novembre 2010

Intervention en préfecture en faveur des travailleurs sans-papiers

Article paru dans l'édition du Val de Marne du Parisien le 25/10/2010