lundi 23 novembre 2009

LOGEMENT : IL Y A URGENCE !


Contraints et forcés par la pénurie de logements, des personnes s’étaient installées il y a plusieurs années au 2 rue Véron.
Le 30 octobre dernier, elles ont été expulsées de cet immeuble délabré où elles avaient trouvé refuge par une intervention policière. Si les trois familles ont été relogées à Alfortville, les quatorze personnes seules, après une courte période en hébergement d’urgence, n’ont nulle part où aller.

Elles étaient dans un taudis, elles risquent maintenant d’être à la rue.

Ce sont des ouvriers, ils travaillent dans le nettoyage, dans le bâtiment. Ils construisent des logements mais eux n’y ont pas droit, trop pauvres pour cela et de surcroit sans-papiers.

La crise du logement est générale et ne fait que s’amplifier en raison de la politique de l’Etat qui détourne les fonds publics au profit des organismes financiers et du grand patronat. Le phénomène est encore aggravé par le refus de beaucoup de mairies de droite de construire le quota légal de 20% de logements sociaux.

Hausses des profits capitalistes d’un côté, pénurie de biens essentiels pour la population laborieuse de l’autre. Cette situation est intolérable.

samedi 21 novembre 2009

Clinique fermée, Mal logés expulsés. Extrait d’un tract du 21 Novembre 2009


Haro sur les hôpitaux de proximité

    Le gouvernement veut fermer 182 des 1075 établissements qui pratiquent des interventions chirurgicales. Il explique en effet qu’en-deçà de 1500 interventions annuelles, la « qualité des actes » et la « sécurité des malades » sont en cause. Balivernes !

Rassemblement contre la fermeture de la clinique
le 14 0ctobre 2009


     A Alfortville le bloc opératoire pratiquait plus de 1500 actes, il a fermé quand-même. En effet la direction de cette clinique qui appartient au groupe privé AMS, a procédé à la fermeture de tous les services (bloc opératoire, chirurgie, maternité) le 13 novembre.
     Depuis plusieurs mois il était déjà question de fermer la maternité sous prétexte que le nombre d’accouchements ne permettait pas assez de rentabilité.
     La clinique doit être transformée en centre de soins de suite réadaptation, activité plus lucrative pour les actionnaires privés, mais avec le licenciement de 32 salariés sur les 79 actuels.

    L’objectif réel est de faire de sordides économies sur la santé publique.
   Comme pour les maternités, la suppression d’hôpitaux de proximité implique souvent un long trajet et donc un danger plus grand, par exemple en cas d’accident.
   Aux Hôpitaux de Paris c’est la suppression de mille emplois par an qui est programmée. Après une diminution de 700 postes en 2009, l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris (AP-HP) envisage de supprimer 1 150 emplois en 2010 sur un total de 70 000.
   Alors que le manque de personnel est déjà flagrant dans bien des services des hôpitaux, la direction de l’AP-HP veut encore réduire les coûts et pour cela, elle demande « de réussir à faire aussi bien avec moins de moyens ».
    Salariés et usagers ont tout intérêt à se mobiliser non seulement pour préserver tel ou tel bloc opératoire, mais plus généralement contre le saccage du service public de santé.

Le scandale du manque de logements.

   Le secrétaire d’État au logement, vient d’annoncer son plan de « refondation » de la prise en charge des sans abri. Il y en a 100 000 en France.
    Pour le gouvernement, il ne s’agit pas de chercher à régler la question du logement, mais d’assister les sans abri dans leurs démarches. 6 petits millions sont prévus pour quelques mesures de charité. Il suffit de les comparer aux milliards libérés pour aider les banquiers, pour comprendre l’hypocrisie de telles mesures.

   C’est environ 1 million de logement sociaux qui manquent en France ce qui génère les sans abris et aussi un habitat dans des conditions des plus précaires : surpopulation dans des logements trop petits, ou délabrés et insalubres.
    A Alfortville près de 1000 logements sont identifiés « habitat indigne ». Les habitants du 2 rue Véron ont été expulsés de ce taudis dans lequel ils avaient trouvé refuge il y a plusieurs années.
    Mais la plupart d’entre eux, après une période en hébergement d’urgence, vont se retrouver dans une situation encore plus précaire.
   Pourtant ce sont des travailleurs. Ils exercent des métiers durs, avec des horaires d’équipe, tôt le matin, tard le soir, parfois de nuit : nettoyeur, éboueur, bâtiment, etc…. Ils construisent des maisons, mais eux n’y ont pas droit, trop pauvres pour cela, et de surcroit sans-papiers.

La situation pour la population laborieuse est de plus en plus intolérable, d’autant plus quand on voit en même temps la hausse des profits capitalistes.