dimanche 26 août 2012

Lettre ouverte du collectif pour le maintien de la gratuité des parkings du grand ensemble à propos de la résidentialisation


  Les conseillers municipaux d'Alfortville ont reçu début juillet ce courrier. Le constat fait par le collectif correspond à la réalité de la situation que vivent les habitants du grand ensemble. 
   La moindre des choses serait que les organismes bailleurs et la municipalité engagent une concertation avec eux sur les transformations de leur cadre de vie au lieu de mettre devant le fait accompli.
 
Collectif pour le maintien de la gratuité
des parkings du Grand Ensemble
94140 Alfortville
collectifparkings@gmail.com  
                                                                         Alfortville, le 3 juillet 2012
  
Lettre ouverte
A Monsieur le Maire
Mesdames et Messieurs les conseillers municipaux
Mesdames et Messieurs les bailleurs

Objet : La rénovation urbaine du Grand Ensemble et la catastrophe de la résidentialisation
  
  La résidentialisation du Grand Ensemble d’Alfortville a commencé dans l’allée de la Résistance avec le bailleur LOGIREP qui a mis en œuvre son projet sans y associer les habitants.
     Malgré les promesses de concertation entendues lors de la réunion publique du 19 octobre 2011, l’unique réunion tenue par ce bailleur a eu lieu en semaine, à 16 heures, avec pour conséquence la seule présence de 5 personnes.
Ces premiers travaux  donnent le résultat suivant :
  • division de l’allée de la Résistance en deux car les bailleurs LOGIREP et RLF n’ont pas réussi à s’entendre ;
  • destruction d’une grande partie des espaces verts ;
  • réduction du nombre de places de parkings ;
  • réduction des espaces de jeux ;
  • enfermement des habitants et isolement des autres allées du Grand Ensemble.
    Et tout cela sans même la réalisation de rampes d’accès aux immeubles pour les personnes à mobilité réduite et les mamans avec poussettes : que d’argent public gâché, alors que de nombreuses familles peinent à régler leur loyer !
      De plus, la création de la zone bleue du cours Beethoven génère une situation de tension et de mécontentement devant l’avalanche de PV  qui s’est abattue sur les automobilistes depuis l’annonce de la gratuité des parkings.
     En effet, les automobilistes sont obligés de se garer sur les parkings du Grand Ensemble pour ne pas être verbalisés.
     La rotation qui se pratiquait grâce à l’ouverture du Grand Ensemble entre résidences se trouve de fait remise en cause de par les travaux qui réduisent le nombre de places et la zone bleue qui font se déporter les voitures vers les parkings restants.
      Cette situation est organisée pour justifier les murs, les grillages, l’isolement entre résidences et la disparition de l’unité du Grand Ensemble, voire même la gratuité des parkings.
      Face à cette situation, nous vous rappelons que la loi concernant tout projet de rénovation urbaine stipule :
«…Tout projet de rénovation urbaine est au service de la population et est avant tout un projet humain. L’association des habitants des quartiers concernés par l’élaboration du projet est indispensable pour répondre à leurs aspirations. Une concertation repose sur le partage du diagnostic préalable et l’élaboration concertée du projet, l’association des habitants tout au long de la mise en œuvre et l’évaluation des effets du projet auprès des habitants et des usagers…. »
      Par cette lettre ouverte, nous renouvelons l’exigence des Alfortvillais du Grand Ensemble à être réellement associés au projet de rénovation urbaine qui ne peut se réduire à ce qui nous est imposé pour l’instant.
Chaque bailleur commence à clôturer et à faire des travaux dans son pré-carré. Ces séparations sont-elles un avant goût de ce qui  attend les locataires ? 

mardi 21 août 2012

Campements des Roms - Valls « aux couleurs de l'UMP »

 Article de l'hebdomadaire Lutte Ouvrière du 17/08/2012

Certains espéraient qu'avec le changement de gouvernement la chasse aux immigrés et l'acharnement contre les Roms allaient quelque peu cesser. Eh bien, le gouvernement Hollande a rapidement montré que, même sur ce plan-là, il met ses pas dans ceux de ses prédécesseurs.

Ces dernières jours, les expulsions de Roms à Lille, à Lyon, à Marseille ou dans la banlieue parisienne se sont multipliées. À tel point que la Commission européenne s'est dite préoccupée et a affirmé vouloir « regarder de près la manière dont les autorités françaises procèdent au démantèlement des campements de Roms ».
Mis en cause par cette même Commission, Sarkozy avait finalement accepté de modifier sa loi anti-Roms, tout en poursuivant d'ailleurs leur expulsion. Aujourd'hui, Valls évoque l'insalubrité et la dangerosité des lieux évacués ainsi que l'accord des élus locaux et la gêne subie par le voisinage.

Dans un champ de boue, un camp de Roms parmi d'autres
      Il est révoltant de voir des familles condamnées à vivre dans des baraques faites de bric et de broc, au milieu de terrains vagues, parmi les immondices et les rats. Le fait que des familles occupent des locaux vétustes, sans sanitaires, est choquant et cela peut occasionner des tensions avec les populations qui cohabitent à proximité.

      Comme le rappelle l'association La voix des Roms, le gouvernement renie ses maigres promesses car c'est le candidat Hollande qui lors de la campagne avait déclaré : « Je souhaite que, lorsqu'un campement insalubre est démantelé, des solutions alternatives soient proposées. On ne peut pas continuer à accepter que des familles soient chassées d'un endroit sans solution. Cela les conduit à s'installer ailleurs, dans des conditions qui ne sont pas meilleures. » 

   Des solutions alternatives ? Pour Valls, ce doit être ce charter de 240 Roms qui s'est envolé de l'aéroport de Lyon pour Bucarest. C'est aussi 300 euros par adulte et 150 euros par enfant pour le retour dans un pays où les Roms sont persécutés.

Aujourd'hui, les Roms subissent les « mesures transitoires » qui en font des citoyens européens de second rang à qui l'on interdit de travailler. Droit de circuler librement sans subir de persécutions, droit de travailler, droit à des logements décents : voilà ce que réclament les Roms. Ce sont des droits élémentaires dont ils sont exclus.

Charles CHAVAUX

jeudi 9 août 2012

Immeuble sinistré rue de Seine suite au chantier immobilier voisin



















                                        L'affiche du futur


 

La réalité d'aujourd'hui: soutènement
 du 40 rue de Seine  :    


Voici le courrier que j'ai adressé en mairie le 8 Août 2012,

 "Les travaux du chantier de construction de la résidence Adagio à l’angle des rues de Seine et Paul-Vaillant Couturier pour le compte de la société immobilière Pitch Promotion ont provoqué des dégâts importants à l’immeuble voisin le 40 rue de Seine.
La menace d’effondrement de ce petit immeuble a nécessité l’évacuation en urgence des habitants. A juste titre la mairie a décidé d’un arrêté interdisant l’habitation dans ce lieu et arrêtant le chantier.
Malheureusement les personnes évacuées se trouvent du jour au lendemain confrontées à de difficiles problèmes de logement, de travail pour ceux de l’entreprise informatique du rez de chaussée, et de menaces pour leurs meubles et autres biens.
Je tiens à attirer votre attention sur le fait que les vibrations répétées provoquées par les engins de chantier ont secoué fortement les immeubles voisins très anciens et vétustes, y compris de l’autre coté des rues de Seine et Paul-Vaillant Couturier (par exemple au 1er étage du 89 rue PVC). Pour la sécurité des habitants concernés, cette situation nécessite un contrôle des services techniques et éventuellement des mesures adéquates.
Il semble que le promoteur immobilier n’ait pas procédé aux inspections et contrôles préalables dans l’environnement du chantier avant d’y engager des travaux. En tout cas les résidents n’ont vu personne venir visiter leurs appartements.
Il est peu probable que cette société agisse de la sorte quand elle engage des travaux dans un environnement de locaux de riches sociétés ou d’ensembles résidentiels des beaux quartiers.
C’est pourquoi je souhaite que tout soit mis en œuvre pour obtenir réparation pour l’ensemble des habitants qui ont subi des préjudices du fait de ces travaux".



dimanche 5 août 2012

Rapport du Sénat sur le financement des hôpitaux : ça marche pas mais on continue !

Extrait du site Lutte Ouvrière national 
31 juillet 2012

   Un rapport du Sénat rendu public critique le mode de financement actuel des hôpitaux publics, la « T2A » ou tarification à l’activité, instauré en 2004. Le principe est simple : les soins prodigués sont facturés par l’hôpital ou la clinique à l’Assurance-maladie, qui les rembourse sur la base d’un prix fixé pour chaque acte médical.

Manifestation en défense de l'Hôpital H. Mondor Créteil 2011
  
  Les sénateurs relèvent que, pour chercher à équilibrer leurs budgets, les hôpitaux ont eu tendance à privilégier les actes les plus rentables.   
  
   Mais ils ne proposent aucun véritable changement, et surtout pas de supprimer ce systeme de tarification, seulement d’en diminuer un peu la part dans le financement des hôpitaux.
  
   Et ils proposent encore moins de mettre fin à la politique d’austérité appliquée aux services publics hospitaliers, notamment en embauchant le personnel nécessaire !