mercredi 28 mai 2014

La rénovation urbaine à Alfortville au détriment des locataires les plus modestes:

    Le 16 Avril dernier un article du "Parisien 94" rendait compte de la façon dont se passaient les déménagement et relogements des locataires dans le cadre de l'opération ANRU dans le quartier des Alouettes. Mais dans un article joint sous le titre "Logial applique la loi" , les représentants du bailleur social de la ville "Logial-OPH" affirmaient faire mieux que la loi pour la défense des loyers des locataires.


    C'est se moquer du monde. Les logements qui sont proposés depuis plusieurs mois aux familles habitant les tours des Alouettes sont autour de 200€ plus élevés que les logements actuels, et cela même pour les ménages en dessous des plafonds de revenus. Logial parle maintenant de "reste à charge" pour les locataires alors que dans toutes les réunions d'information et dans les documents remis aux locataires et communiqués largement dans toute la ville il était affirmé "Le montant de la quittance sera maintenu".
Quant il était question de hausse c'était pour dire que "dans certains cas il y aura peut-être des hausses, mais de 40 à 50 € maximum"

Extrait document remis aux locataires

extrait BMO Octobre 2008

    On le voit aujourd'hui, ce n'était qu'un mensonge.
    Au lieu de logements spacieux, lumineux parce souvent en hauteur, les locataires se voient déménagés dans des logements plus petits, moins clairs, avec vis à vis très proche. Impossibilité de réinstaller son mobilier ancien. Coin cuisine américaine. Pas de débarras. Beaucoup moins de confort et plus de nuisances. Les personnes âgées qui avaient conservé un appartement familial avec plusieurs pièces se voient reléguées dans un petit logement.
    Tout cela pour une quittance beaucoup plus élevée avec des charges supplémentaires à payer ( notamment parking).
    Logial affirme que les loyers n'avaient pas été augmentés pendant des années. Pourtant en Juin 2011 il y a eu 1, 01% d'augmentation et le 1er Mars 2013, (hausse annoncée le 22 Mars après la visite du président de la République François Hollande dans les logements de Logial des Bords de Marne) : 1,6% .
    Les locataires qui ont été relogés dans les logements anciens se sont retrouvés dans des logements souvent moins bien que ce qu'ils avaient. Ceux qui ont été relogés dans du neuf  en Bord de Marne ou quartier des Pontons, sont dans des logements plus exiguës, et payent plus cher. Tout comme ceux en cours de relogement dans le quartier même des Alouettes.

    Certes les bailleurs sociaux subissent  les restrictions budgétaires des gouvernements successifs qu'ils soient de droite ou de gauche. Mais pour maintenir leur équilibre financier ils s'en prennent aux locataires qui doivent payer le prix fort.  Pour que les banquiers et les entrepreneurs de BTP continuent à engranger les profits, pour que les requins de l'immobilier puissent réaliser des placements rentables, ce sont les locataires qui trinquent.

    La crise du logement nécessiterait des investissements importants dans tout le pays et la réalisation directement par l'Etat, avec son propre personnel, sans passer par les entreprises du BTP, d'un programme de construction massive de logements à prix abordables.
    Au lieu de cela l'Agence Nationale de Rénovation Urbaine (ANRU), bricole avec des fonds réduits et lance des opérations qui servent surtout les intérêts des gros entrepreneurs du bâtiment et des banquiers.
Tout cela se passant dans la plus grande opacité .
    Dans le domaine du logement aussi les locataires, les travailleurs doivent  se regrouper, s'organiser et se mobiliser pour être une force collective et pouvoir défendre leurs intérêts.


mardi 27 mai 2014

Après les résultats des élections européennes, la seule voie pour les travailleurs


   Le Front national de loin en tête des résultats, le Parti socialiste plus bas que jamais depuis des décennies, et tout cela sur la base d’une forte abstention : voilà les éléments marquants de ces élections européennes.
Comme aux municipales, le PS a été rejeté par son propre électorat. Il paye le prix de sa politique, entièrement consacrée à favoriser les intérêts des groupes capitalistes et des banquiers en multipliant les mesures qui aggravent les conditions d’existence des classes populaires.

   Le FN a réussi à détourner à son profit l’écœurement provoqué par le PS. Marine Le Pen a annoncé triomphalement que c’était la fin du bipartisme, c’est-à-dire de l’alternance de la droite et de la gauche au pouvoir.
Si cela s’avérait exact, cela signifierait seulement que la supercherie de l’alternance entre l’UMP et le PS serait remplacée par une alternance à trois.

   À la rivalité gauche-droite, en concurrence pour la mangeoire mais d’accord pour mener la politique exigée par la grande bourgeoisie et les possédants, s’ajouterait un troisième larron. Mais quelle que soit leur combinaison, le pouvoir mènerait sa politique en fonction des intérêts des possédants, des grands groupes industriels et commerciaux et des banquiers qui détiennent le véritable pouvoir.

   Le FN, comme les deux autres, représente une politique pour la bourgeoisie mais avec des méthodes encore plus brutales et en charriant toutes les idées réactionnaires, rétrogrades, xénophobes et racistes. Avec, en plus, la menace que le renforcement même simplement électoral du FN encourage une mouvance anti-ouvrière qui ne se contenterait pas de voter mais qui serait prête à passer aux actes contre les travailleurs immigrés d’abord, contre les travailleurs tout court ensuite.

   Comment en sommes-nous arrivés là ? Dans l’immédiat, il y a la responsabilité écrasante du PS, le désespoir et la perte de repères que sa politique a engendrés dans les classes populaires.
Mais il y a une responsabilité plus générale des grands partis issus du mouvement ouvrier qui, au fil du temps, ont complètement sacrifié les intérêts de la classe ouvrière pour accéder au pouvoir gouvernemental où ils ne pouvaient pas mener une politique autre que celle de la grande bourgeoisie.
Si le FN a pu devenir le déversoir du mécontentement dans les classes populaires, c’est qu’il n’y a plus face à lui de partis qui représentent les intérêts des exploités.

   C’est dans ce contexte que les résultats de Lutte Ouvrière, pour modestes qu’ils soient, préservent une perspective politique pour les travailleurs. Ils confirment la présence d’un courant politique qui s’est saisi des deux élections de l’année pour rejeter le faux choix entre des partis qui sont leurs oppresseurs d’aujourd’hui, d’hier ou de demain. Ils expriment la conviction que les exploités, ceux qui n’ont ni capitaux ni rentes et n’ont que leur travail pour vivre, peuvent se constituer en une force politique opposée aux partis de la bourgeoisie.


  Cette force ne pèsera réellement sur la vie politique que lorsque la classe ouvrière retrouvera sa combativité et ses moyens de lutte : les grèves, les manifestations, l’action collective.
Les milliers de femmes et d’hommes qui ont voté pour nos listes ont fait le geste d’exprimer leur approbation des objectifs qu’il faudra imposer par la lutte pour empêcher le monde du travail de tomber dans le chômage et la pauvreté. Ils représentent une minorité, mais une minorité consciente que les combats à venir devront opposer clairement la force collective des travailleurs à la grande bourgeoisie et aux gouvernements à son service. C’est la première condition de leur efficacité.

   Celles et ceux qui ont voté Lutte Ouvrière ont levé un drapeau, celui de la tradition révolutionnaire du mouvement ouvrier. Renforcer ce courant, lui donner la force d’intervenir dans la lutte de classe au quotidien, dans les entreprises, dans les quartiers populaires, est la tâche primordiale dans la période à venir. C’est la seule manière de s’opposer à la montée des forces réactionnaires qui menacent d’engloutir la société.

   C’est, enfin, ce courant qui pourra faire émerger un parti véritablement communiste, capable d’œuvrer à ce que la classe ouvrière enlève à la bourgeoisie capitaliste le pouvoir qu’elle exerce sur l’économie et sur la politique, pour créer une organisation sociale sans exploitation et sans oppression.

   Cela semble utopique devant le succès affiché par le FN, souligné encore par le désappointement des autres partis et amplifié par les commentateurs. Mais, pour les travailleurs, c’est la seule voie.

lundi 26 mai 2014

Les résultats des listes Lutte Ouvrière aux élections européennes

   Les résultats de Lutte Ouvrière, pour modestes qu’ils soient, préservent une perspective politique pour les travailleurs. Ils confirment la présence d’un courant politique qui s’est saisi des deux élections de l’année pour rejeter le faux choix entre des partis qui sont leurs oppresseurs d’aujourd’hui, d’hier ou de demain. Ils expriment la conviction que les exploités, ceux qui n’ont ni capitaux ni rentes et n’ont que leur travail pour vivre, peuvent se constituer en une force politique opposée aux partis de la bourgeoisie.

   Cette force ne pèsera réellement sur la vie politique que lorsque la classe ouvrière
retrouvera sa combativité et ses moyens de lutte : les grèves, les manifestations, l’action collective.
Les milliers de femmes et d’hommes qui ont voté pour nos listes ont fait le geste d’exprimer leur approbation des objectifs qu’il faudra imposer par la lutte pour empêcher le monde du travail de tomber dans le chômage et la pauvreté. Ils représentent une minorité, mais une minorité consciente que les combats à venir devront opposer clairement la force collective des travailleurs à la grande bourgeoisie et aux gouvernements à son service. C’est la première condition de leur efficacité.

    Celles et ceux qui ont voté Lutte Ouvrière ont levé un drapeau, celui de la tradition révolutionnaire du mouvement ouvrier. Renforcer ce courant, lui donner la force d’intervenir dans la lutte de classe au quotidien, dans les entreprises, dans les quartiers populaires, est la tâche primordiale dans la période à venir. C’est la seule manière de s’opposer à la montée des forces réactionnaires qui menacent d’engloutir la société.

    C’est, enfin, ce courant qui pourra faire émerger un parti véritablement communiste capable d’œuvrer à ce que la classe ouvrière enlève à la bourgeoisie capitaliste le pouvoir qu’elle exerce sur l’économie et sur la politique, pour créer une organisation sociale sans exploitation et sans oppression.
Cela semble utopique devant le succès affiché par le FN, souligné encore par le désappointement des autres partis et amplifié par les commentateurs. Mais, pour les travailleurs, c’est la seule voie.

Résultats 2014Résultats 2009
Circonscription Inscrits Votants Exprimés Voix LO  % LO Voix LO  % LO
Nord-Ouest 6 601 676 2 839 069 2 719 153 45 697 1,68% 51 767 2,08%
Ouest 6 353 676 2 856 507 2 725 079 33 218 1,22% 31 284 1,25%
Est 5 882 243 2 539 157 2 428 600 32 946 1,36% 31 848 1,46%
Sud-Ouest 6 482 664 3 078 767 2 941 083 25 250 0,86% 26 760 1,02%
Sud-Est 7 981 771 3 429 651 3 318 163 29 952 0,90% 24 727 0,84%
Massif-Central Centre 3 370 832 1 554 012 1 472 743 19 740 1,34% 18 841 1,40%
Ile-de-France 7 036 415 3 034 641 2 950 567 24 939 0,85% 20 748 0,74%
Total 43 709 277 19 331 804 18 555 388 211 742 1,14% 205 975 1,22%
Outre-mer
Lutte Ouvrière et Combat Ouvrier
1 782 369 303 895 285 221 9 668 3,39%
Résultats des 8 circonscriptions 45 491 646 19 635 699 18 840 609 221 410 1,18%

Résultats Elections Européennes 25 Mai 2014 Alfortville





Inscrits 23761
Votants  9343 39,92%
Abstentions 14418 60,68%
PS 1972 21,99%
FN 1540 17,17%
UMP 1359 15,15%
VERTS 964 10,86%
UDI 729 8,13%

FDG
NLE DONNE
693
328
7,72%
3,51%
DUP-AIGNAN 312 3,48%
Cor. Lepage 174 1,87%
Ecolo Ind 163 1,75%
LO 149 1,59%
NPA 131 1,46%

jeudi 22 mai 2014

Appel des têtes de liste Lutte ouvrière aux élections municipales d'Alfortville, à voter Lutte ouvrière aux élections Européennes



Travailleuses, travailleurs, électeurs des classes populaires

Les élections européennes, qui auront lieu le 25 mai, ne soulèvent pas l’enthousiasme dans l’électorat populaire. Comment s’en étonner ?

Il s’agit d’élire des députés au Parlement européen dont on sait qu’ils ne sont là que pour faire de la figuration, les véritables décisions étant prises par les dirigeants de chacun des États. Et il y a aussi le mode de scrutin bien particulier de cette élection, avec le découpage arbitraire du pays en huit circonscriptions, qui privilégie les grands partis

La composition du Parlement européen ne changera pas la face de l’Europe et encore moins le sort des travailleurs. Ceux qui laissent entendre le contraire sont des menteurs. Mais nous pouvons dire par notre bulletin de vote ce que nous avons sur le cœur.

Lors des élections municipales de mars, nous avons présenté à ALFORTVILLE une liste Lutte Ouvrière "Faire entendre le camp des travailleurs".

Nous l'avons fait pour que l'électorat populaire, écœuré par la politique de ce gouvernement qui se dit socialiste mais dont toutes les mesures sont prises dans l’intérêt du grand patronat, des banquiers et des riches, puisse exprimer son rejet de la gauche gouvernementale en même temps que son rejet des partis de droite et d’extrême droite.

374 électeurs, soit 3,02 % de l'électorat, ont voté pour notre liste. Ce résultat indique l'existence dans notre ville d'un courant, très minoritaire, certes, mais qui ne veut plus être la dupe du jeu des partis de la bourgeoisie. Ce sont des femmes et des hommes qui ne se résignent pas à subir et qui n’acceptent pas de se taire devant une situation où la majorité travailleuse est poussée vers la pauvreté pour permettre à une minorité de riches, actionnaires et banquiers, de s’enrichir encore plus qu’avant la crise. Eh bien, il faut que ceux qui se sont exprimés lors des municipales en votant Lutte Ouvrière continuent à le faire !

Nous appelons tous ceux qui ont voté pour notre liste lors des municipales à réaffirmer leur conviction et à confirmer leur vote aux prochaines européennes. Et nous appelons à nous rejoindre toutes celles et tous ceux qui ont été choqués par la façon dont Hollande a traduit la sanction sévère qui lui a été infligée par l’électorat populaire lors des municipales. En choisissant Valls comme Premier ministre, Hollande a signifié que, malgré le désaveu, il continuera sa politique en l'aggravant encore.

À peine investi, Valls a affirmé sa politique anti-populaire en expliquant que « nous vivons au-dessus de nos moyens depuis des décennies » ! Mais qui «vit au-dessus de ses moyens » ? Les retraités qui sont rackettés depuis des années ? Les travailleurs licenciés qui sont transformés en chômeurs ? Les ouvriers, les employés qui sont à découvert le 10 du mois ? Le plan de mesures qu’il a annoncé consiste à prendre 50 milliards aux travailleurs, aux retraités, aux chômeurs, aux plus pauvres, pour les donner aux entreprises capitalistes et à leurs actionnaires. C’est une provocation, une nouvelle offensive contre le monde du travail.

Ceux qui nous gouvernent, qu’ils se prétendent socialistes ou qu’ils soient ouvertement de droite et d’extrême droite, ne reculeront que face à une explosion sociale que leur politique finira par provoquer. À plus forte raison, le grand patronat, les banquiers, leurs commanditaires, ne cèderont que lorsque leurs affaires si profitables aujourd’hui, leurs fortunes, seront menacées par la colère de ceux dont le travail les a enrichis et qui en ont assez d’être des victimes.

Cela ne se passera pas dans les urnes mais dans les entreprises et dans la rue. Mais autant se servir de son bulletin de vote pour exprimer la colère qui monte dans les classes exploitées. Il faut montrer que nous sommes de plus en plus nombreux et présents partout dans le pays. Ce sera est un encouragement pour celles et ceux de notre camp qui hésitent et, en même temps, un avertissement pour ceux qui nous exploitent, nous oppriment et nous poussent vers la misère. 

Pour cela, s'abstenir ne suffit pas. Car, comme on l'a vu aux municipales, l'abstention peut donner des armes à la droite et à l'extrême droite.

Il faut que le désaveu soit clair, qu'il vienne clairement des salariés, des retraités, des chômeurs.

En votant Lutte Ouvrière, vous refuserez de cautionner les partis de la bourgeoisie, quelle que soit leur étiquette. Vous affirmerez que les ennemis des travailleurs d’un pays ne sont pas les travailleurs d’un autre pays. Vous direz que votre ennemi c'est le grand capital et ceux qui le monopolisent qui, partout en Europe, licencient, réduisent les salaires et les retraites, s’attaquent aux protections sociales et aux services publics. Vous exprimerez votre refus de toute démagogie chauvine, protectionniste, au nom de l’internationalisme.

En votant pour Lutte Ouvrière, vous ferez entendre une opposition ouvrière qui, nous l'espérons, affirmera dans l'avenir sa présence dans notre ville et fera entendre à chaque occasion les exigences du camp des travailleurs.

   
      Guy Mouney et Mai Tran

qui ont conduit la liste 
« Lutte Ouvrière Faire entendre le camp des travailleurs »
aux élections municipales d’Alfortville

vendredi 16 mai 2014

Dans la manifestation du 15 Mai 2014 à Paris








L’arrogance provocatrice de Valls face aux travailleurs
     Le Premier ministre a répondu dans un courrier par une fin de non-recevoir aux syndicats de fonctionnaires, sans même prendre la peine de prendre en compte leur demande d’audience, et en confirmant le gel des salaires jusqu’en 2017. Quel mépris, quelle arrogance ! Mais il est tout à fait dans le personnage qu’il a choisi de jouer.
    Il postule au statut de chef de guerre, dans l’offensive qu’il dirige contre les classes populaires. Seule une puissante mobilisation pourra le faire céder. Des grèves et des manifestations suffisamment fortes et déterminées pour que le patronat s’en inquiète et en rabatte de son arrogance.

Gattaz bientôt « palmé » ?
    Pierre Gattaz, le président du Medef, s’est prononcé une nouvelle fois en faveur de la « modération salariale ». Pour la bonne santé de l’économie, telle qu’il la conçoit, il a conseillé à ses collègues patrons de proposer à leurs salariés des augmentations « juste un peu au-dessus de l’inflation » et « pas trop éloignées de 1 % ».
     Lui qui s’est octroyé une augmentation de 29 % (bonus compris) a tous les culots : il a même ajouté, cette semaine, qu’il méritait « des félicitations » pour son combat « depuis 20 ans pour garder des emplois en France ».
     Une palme d’or antichômage au porte-parole des licencieurs, pourquoi pas ? Obama a bien eu le prix Nobel de la Paix !

mercredi 14 mai 2014

jeudi 15 mai 2014 : Tous ensemble contre le plan d’austérité de Valls !

     Lutte Ouvrière appelle à participer le plus nombreux possible aux grèves et aux manifestations organisées le 15 mai. Il est important que le maximum de travailleurs et de militants y prennent part pour faire entendre leur colère et leur opposition à la politique du gouvernement.
     À Paris, le point de rassemblement de Lutte Ouvrière est fixé au métro Raspail à 14h. 
      La manifestation ira de Denfert-Rochereau aux Invalides

vendredi 9 mai 2014

Elections Européennes du 25 Mai : Continuons à faire entendre le camp des travailleurs.

Les panneaux électoraux nous rappellent que la campagne électorale a commencé.

Sur Alfortville pour nous rencontrer , voici quelques lieux où nous serons cette semaine pour préparer le meeting de Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier, nos têtes de liste pour l'Ile de France, meeting qui se tiendra le Vendredi 16 Mai à 20H30, salle de la Mutualité à Paris :
  • Dimanche 11 Mai de 10H30 à 12H Marché rue Paul-Vaillant Couturier, entrée du marché couvert
  • Mardi 13 Mai de 17H30 à 19H Gare Vert de Maisons
  • Mercredi 14 Mai de 17H30 à 19H Gare Maisons-Alfort Alfortville
Quelques unes de nos affiches :







mardi 6 mai 2014

Hôpitaux de Saint -Maurice : La grève des crèches met l’effervescence dans tout le personnel


Les employées des crèches continuent leur grève avec détermination soutenues par les parents et les personnels de plus en plus nombreux !
photo des grévistes entrée de l'Hôpital publiée dans tract syndical

« En effet la direction en décidant de fermer les crèches, en conditionnant leurs réouvertures à l’arrêt de la grève c'est-à dire la reddition des grévistes et des syndicats entend mettre à terre toute résistance et pour longtemps ! … c’est maintenant qu’il nous faut amplifier la solidarité, se rassembler et agir avec les grévistes autour des initiatives qu’elles vont prendre dans les heures et jours à venir ! Tous les personnels sont désormais tous concernés ! » écrivent les syndicats CGT et Sud dans un tract du 5 Mai

Une assemblée générale de l’ensemble du personnel de l’Hôpital doit avoir lieu ce mardi 6 mai à 14 h au self.

lundi 5 mai 2014

Réunion débat sur l'Europe Mardi 6 Mai 19H Maisons Alfort

Cette conférence organisée par Lutte Ouvrière aura lieu à l'Ecole Elémentaire Paul Bert 37 Avenue du Général Leclerc (N 19). Métro Ecole Vétérinaire. (Parking dans l'Ecole).


"Face à l'Europe des capitalistes et des banquiers, la solution n'est pas dans le repli national mais dans l'entente des travailleurs par delà les frontières et les nationalités"


 L'Europe, un bouc émissaire bien pratique

     À trois semaines des élections européennes, les commentateurs déplorent le « désamour » de la population pour l’Europe. Mais comment s’en étonner ? 
    Partout les classes populaires subissent le chômage et les bas salaires. Dans les 28 pays de l’Union européenne, les dirigeants mènent une même politique d’austérité. Les élus « pro-européens », comme ceux du PS et de l’UMP, s’abritent derrière l’Union européenne pour justifier leurs attaques. À l’extrême droite, le FN et Le Pen désignent aussi l’Europe comme responsables de tous les maux subis par le monde du travail.
      Les uns et les autres utilisent l’écran que constitue Bruxelles pour protéger les vrais responsables du chômage et des bas salaires : les capitalistes « bien de chez nous ». C’est à ceux-là que les travailleurs doivent réclamer des comptes et exiger leur dû.
  
Affiches de Lutte Ouvrière pour la campagne des élections européennes :







jeudi 1 mai 2014

Quelques images de la manifestation du 1er Mai 2014 à Paris entre Bastille et Nation

 Prolétaires de tous les pays ,unissons-nous !
   Ce 1er Mai aura été cette année encore, une journée internationale de lutte des travailleurs. Au Cambodge, les ouvriers du textile ont manifesté par dizaines de milliers notamment contre la répression qui frappe les grévistes du mois de janvier ; à Hong Kong, Singapour ou Taïwan, les cortèges dénonçaient le coût de la vie ; à Istanbul, la place Taksim lieu traditionnel des manifestations a été transformée en camp retranché par la police.
   En France, mais aussi en Grèce, en Italie ou en Espagne ce sont les politiques d’austérité des gouvernements qui ont été conspuées.
    Ces mobilisations préparent les luttes de demain. La classe ouvrière, dont le poids social et le rôle n’ont pas diminué, au contraire, représente la seule force capable de s’opposer à la dictature sans pitié des capitalistes.