lundi 31 mars 2008

APRES LE REJET DANS LES URNES

Unis pour les luttes sociales et les solidarités,
Liste Lutte Ouvrière, LCR, et des militants du PCF

Les électeurs qui ont voté pour notre liste ont tenu à protester contre la situation insupportable que doivent affronter les milieux populaires.

Le rejet de la politique du gouvernement qui s’est exprimé lors de ces élections ne doit pas en rester à sa seule expression électorale, il doit se traduire aussi dans des luttes sociales. Les attaques contre le monde du travail se poursuivent : hausse des prix, précarité de l’emploi, licenciements, services publics démantelés, droits sociaux supprimés, âge de la retraite repoussé.

Ceci alors que les actionnaires des grandes entreprises se partagent toujours plus de profits.

Certes ces problèmes ne peuvent trouver de solutions au niveau d’une commune. Mais, dans tous ses domaines de compétence, une commune se doit de mener une politique municipale favorable aux salariés et aux classes populaires. J’utiliserai donc mon mandat pour agir dans ce sens et soutenir en permanence ceux qui défendent leurs conditions de vie et de travail. Pour me contacter : Guy Mouney 06 87 80 68 06.

jeudi 20 mars 2008

Explications de vote séance du 20 mars 2008

Nous allons désigner des représentants à des organismes dont le fonctionnement est nécessaire à la vie de la commune et de ses habitants.
Mais un certain nombre de ces organismes ne servent pas comme ils le devraient les intérêts de la population et le mandat que l’on donne aux représentants de la commune devrait être préalablement défini.
C’est le cas par exemple pour le syndicat intercommunal des eaux. L’objectif premier devrait être aujourd’hui la re municipalisation du service de l’eau, qui devrait être traitée comme un bien public et non source de profits.
C’est le cas aussi pour la SAERP (société d’aménagement et d’équipement région parisienne), ou le SAF 94. La priorité devrait être la construction de logements sociaux.
C’est le cas encore de la commission de délégation de service public. Il est temps de cesser de déléguer le service public aux intérêts privé.
On pourrait rajouter à cela le ramassage des ordures ménagères, bien des travaux d’entretien de la voirie ou des parcs et jardins qui permettent à des entreprises privées de tirer profit de l’argent public.
Cette orientation doit être remise en cause. Ce n’est que dans ce sens là que je pourrai me prononcer sur la désignation des représentants de la commune.
Compte tenu de l’absence de ces engagements dans les programmes défendus lors de la campagne électorale, je ne pourrai approuver la totalité des désignations, je m’abstiendrai donc sur les votes pour un certain nombre d’organismes.

vendredi 14 mars 2008

Déclaration lors du conseil municipal du 14 mars 2008

Déclaration de Guy Mouney, conseiller municipal, élu de la liste unis pour les luttes sociales et les solidarités, soutenue par Lutte Ouvrière, la LCR, des militants du PCF.
Les électeurs qui ont voté pour la liste « Unis pour les luttes sociales et les solidarités », que j’ai conduite, ont tenu à affirmer de cette manière leur protestation contre la situation de plus en plus insupportable que doivent affronter les milieux populaires.
J’y associe aussi les voix qui se sont portées sur les deux autres listes d’extrême gauche.
Je souhaite donc remplir mon mandat en m’efforçant de faire entendre la voix des travailleurs, des mal logés et des plus démunis qui sont victimes des attaques du patronat, des nantis et du gouvernement à leur service.
Les représentants des partis de droite qui siègent à ce conseil se situent dans le soutien aux politiques antisociales menées au gouvernement depuis plusieurs années. Or les problèmes que rencontrent les habitants d’Alfortville en sont la conséquence directe .
Mais je n’apporte pas pour autant ma voix au député maire René Rouquet dont le programme qu’il a défendu lors de ces élections municipales reste dans la continuité de ses mandatures précédentes. « Un art de vivre ensemble » ne prend pas suffisamment en compte les difficultés quotidiennes liées à la baisse du pouvoir d’achat, au chômage, à la crise du logement, qui sont celles de la majorité de la population.
Je suis tout à fait conscient que tout ne peut pas être réglé au niveau d’une commune, que les communes subissent les politiques des gouvernements qui leur transfèrent des charges mais pas les moyens, et contribuent de ce fait à les mettre en état d’asphyxie.
Malgré tout une commune peut avoir une politique qui vise à s’opposer aux  régressions sociales et à protéger les plus pauvres.
C’est pourquoi j’appuierai dans ce conseil municipal les mesures qui iront dans le sens de l’intérêt des travailleurs et des petites gens, mais je m’opposerai à celles qui iront en sens contraire.