lundi 31 décembre 2012

Les vœux de François Hollande pour 2013… et les nôtres

Communiqué de Nathalie Arthaud - Lutte Ouvrière -   31 Décembre 2012

       Hollande n’a pas été avare de bons vœux et a affirmé sa « confiance » pour 2013 ; mais que cela vaut-il alors que le pays compte chaque jour 1000 travailleurs de plus sans emploi ? Alors que le chômage atteint des niveaux record avec 300 000 chômeurs supplémentaires au cours de l’année écoulée, Hollande et son gouvernement ont annoncé, sous couvert de « compétitivité », 20 milliards de baisses de cotisations pour le patronat. Hollande promet d’augmenter la flexibilité du marché du travail, c’est-à-dire donner plus de souplesse aux capitalistes pour imposer aux salariés les horaires qu’ils veulent et pour licencier.
      Alors que, de PSA à Sanofi, de Technicolor à Texas Instrument, d’Air France à Alcatel Lucent, des dizaines de grandes entreprises ont licencié et que des dizaines d’autres s’apprêtent à le faire en 2013, rien ne sera fait pour les en empêcher. Alors qu’il y aurait 2,5 millions de locaux vides et 3 millions de mal-logés, le gouvernement n’a pas encore procédé à la moindre réquisition.

      Hollande s’est glorifié ce soir des hausses du SMIC ou du RSA ; mais à 4 euros de plus pour les smicards, cette vantardise est honteuse. Hollande s’est fait élire en désignant « la finance » comme ennemi ; il se couche devant elle. Pendant la campagne, il avait fustigé la hausse de la TVA par Sarkozy ; il l’a augmentée lui-même. Il avait affirmé « le changement, c’est maintenant » ; et 2012 finit pour les travailleurs pire encore qu’elle avait commencé.
     Quant à la taxe symbolique des 75% sur la dernière tranche des plus hauts revenus, il a suffi du rejet de la poignée d’hommes de droite du Conseil constitutionnel pour qu’elle soit repoussée aux calendes grecques. Les impôts sur les hauts revenus et sur les sociétés sont plus favorables aux riches et au patronat sous Hollande qu’ils ne l’étaient sous Giscard.
   
     Bref, les travailleurs n’ont rien gagné en 2012, avec Hollande à la place de Sarkozy, hormis une régression continue de l’emploi et du pouvoir d’achat. En revanche les travailleurs ont la force et la capacité de défendre leurs intérêts collectivement et de rendre enfin les coups que leur portent patronat et gouvernement. C’est la seule perspective. Et c’est celle que, avec mes camarades de Lutte Ouvrière, j’appelle de mes vœux pour 2013.
 Nathalie Arthaud
 
 

mercredi 26 décembre 2012

Les riches pleurent la bouche (et le coffre-fort) pleins

Editorial du journal Lutte Ouvrière du 27 Décembre 2012


      Après le départ de Gérard Depardieu vers des cieux fiscalement plus cléments, la polémique s'est enflée. D'autres vedettes s'en sont mêlées, la plupart réclamant le droit de pouvoir faire ce qu'on veut de son argent, qui récompenserait, disent-ils, les talents de chacun. Se sont exprimés depuis, des politiciens de droite, des hommes d'affaires, pour abonder dans ce sens. Par exemple, le lunetier Alain Afflelou qui, dans une dérisoire tentative de voir plus loin que le bout de son nez, a déclaré qu'il avait l'impression que régnait en France un climat proche de celui à la veille de la Révolution de 1789. Rien de moins !

    Cette comparaison, un tantinet excessive, n'est pas si fausse que cela, si l'on considère le comportement de la noblesse d'avant 1789 et celui des aristocrates de la fortune d'aujourd'hui.

      Ils considèrent eux aussi avoir tous les droits. Et en premier, celui de ne pas accepter des lois qui, nous apprend-on sur les bancs de l'école, s'appliquent à tous. Ils peuvent, on le voit en ce moment, placer et déplacer leur argent où ils veulent et quand ils veulent ; ouvrir ou fermer une usine du jour au lendemain, quitte à laisser dans le besoin des milliers de gens, quitte à provoquer la ruine de régions entières. Les lois sont faites en leur faveur. Et quand l'une d'entre elles entrave quelque peu leurs trafics et leurs combines, ils peuvent se payer les services de comptables, de fiscalistes et d'avocats, qui sauront trouver les ficelles leur permettant de s'en sortir.

lundi 24 décembre 2012

Compte rendu du conseil municipal d'Alfortville du 20 décembre 2012.



Construction Groupe scolaire ZAC des bords de Marne : Le plan local d’urbanisme a été modifié et l’acquisition du terrain de 2100M2 décidée pour un montant de 1,6 Millions €. Il y aurait 20 classes dans cette nouvelle école. Par ailleurs 9 classes supplémentaires sont en cours d’aménagement à Dolet et 4 classes « éphémères » extension de l’école Barbusse seront construites à l’emplacement du 17 rue Anatole France. (Il n’y aura pas de préemption du 15 et du 19 de cette rue).

A propos du bilan de la SAERP présentant la situation des réaménagements de la ZAC des bords de Marne je suis intervenu pour dénoncer la façon dont les problèmes des locataires sont traités par Logial-OPH dans ces opérations de réaménagement de la ville.

      En résumé : 

    
 "Le relogement des habitants de la barre jardins (Chantereine- Alouettes) s’est effectué dans la précipitation dans un immeuble non complètement terminé. Même actuellement les parkings n’ont toujours pas été nettoyés de la fin du chantier et chaque passage de voiture soulève un nuage de poussières. 

     Les appartements sont dans l’ensemble plus petits et plus chers, au point que les locataires ont du laisser toute une partie de leurs meubles qui ne rentraient pas, sur le parking de la barre Jardins. 
   Les bails ont été signés par la plupart des locataires sur plans, on ne leur a même pas laissé le temps de visiter les appartements. Ils ont découvert des cuisines à l’américaine, qui ne leur conviennent pas, des niveaux différents entre les pièces à l’intérieur d’un appartement, ce qui pose des problèmes pour les personnes âgées.


    On peut malheureusement en dire autant pour la ZAC des Pontons rue Parmentier où les appartements sont faits en dépit du bon sens.  Il est affligeant de voir que derrière des immeubles qu’on a tentés de faire coquets et agréables, il y ait de telles fautes de conception.



  


   Le gâchis : le couloir d'entrée donne une idée de 
la grandeur des appartements qui vont être démolis "barre jardins"
    
     J’ai également parlé des problèmes de relogement des habitants du quartier démoli de la ZAC des bords de Marne et de ceux à venir du 5 rue du Parc (qui va être démoli pour la construction du groupe scolaire), ainsi que des familles qui restent encore à la barre jardins rue Etienne Dolet et qui continuent d’y vivre dans des conditions très précaires : Logial a coupé le chauffage central, ne fait quasiment plus l’entretien , laisse les ascenseurs en panne, a retiré toute surveillance de sécurité…"


La Barre Jardins abandonnée avec encore quelques  familles
Des liquides nauséabonds s'éccoulent du local voirie

























Des périmètres de droit de préemption ont été votés pour les secteurs de la gare principale et pour le chemin de la déportation rue Louis Blanc.

Budgets : Le budget fonctionnement de l’année se monte à 52 millions €. Celui de fonctionnement à 32Millions. Un Complément de 87 000 € a été voté pour les investissements ainsi que des ouvertures de crédits de 5,7 millions € pour les investissements pour les premiers mois 2013 en attendant vote du  budget, et de 280 000 € pour l’assainissement.

Domaxia , filiale de Logial-OPH, emprunte 1million € pour la construction de 12 logements en accession sociale à la propriété  32 Quai Blanqui. La ville garantit 50 % du prêt souscrit.

La société de transport frigorifique STEF refait, modernise et agrandit ses installations situées à Vitry. Vu qu’il s’agit d’installations classées présentant un risque pour l’environnement les communes limitrophes doivent émettre un avis. J’ai déclaré que "au vu du rapport tout paraissait sans problème mais qu’il fallait que cela se traduise du papier dans la réalité et qu’il y ait un contrôle et un suivi des communes et de la population concernée au travers de commissions de surveillance". Le maire a répondu qu’une note complémentaire serait rédigée dans ce sens.

Commentaire : On ne peut en effet faire confiance aux capitalistes pour nos conditions de vie et de travail. Mais c’est une véritable mobilisation de la population qui est nécessaire pour dans ce domaine là aussi mettre les entreprises sous contrôle des travailleurs et de la population. Cela passe aussi par l’abolition du secret commercial et industriel.

Le stade Val de Seine va être refait pour un montant de l’ordre de 900 000€. Des subventions ont été demandées.

Des subventions complémentaires aux associations de la ville ont été votées.

Le maire a informé qu’après la panne dans la tuyauterie qui a provoqué plusieurs semaines d’arrêt de la piscine, le centre aquatique devrait ouvrir autour de la 2eme semaine de janvier.

samedi 22 décembre 2012

« Des crédits pour l’ENVA !». Manifestation à l’Ecole vétérinaire de Maisons-Alfort.



Les manifestants attendent l'arrivée du directeur de l'ENVA et de la directrice du ministère
     Enseignants, chercheurs, personnels et étudiants de l’Ecole Vétérinaire de Maisons-Alfort ont manifesté Vendredi 21 Décembre au matin lors de la visite de la directrice de l’Enseignement et de la Recherche du Ministère de l’Agriculture, Mireille Riou-Casals.  

Les étudiants réclament plus de moyens pour l'enseignement
 
    Pour répondre au déficit chronique qui serait de 2,2 M€, la direction a fait adopter en conseil d’administration il y a quelques semaines, pendant que se déroulait une première manifestation de protestation,  une réduction brutale du budget de la masse salariale de 640 000€ (soit 15 %, l’équivalent de 20 emplois). 
      A cela s’ajoutent les méthodes de la direction qui créent une ambiance extrêmement tendue.              
    Déjà le matériel manque, les bâtiments sont vétustes, des options d’enseignement sont supprimées ainsi que des stages pratiques, les contractuels se voient notifier des baisses de rémunération et des non-reconductions de contrat.
Sous les fenêtres de la salle de réception de la directrice
          
     Et il est prévu que l’an prochain il y ait 20 élèves de plus par promo. 

    Cette école Nationale compte 440 enseignants et personnels pour 700 élèves et impose, comme les autres écoles vétérinaires des frais d’inscription élevés : 2000€. Frais d’inscriptions de moins en moins remboursés par l’Etat pour les boursiers.
 
  Aussi les manifestants demandent que l’Etat dont la dotation annuelle est très insuffisante mette les moyens nécessaires pour permettre à l’Ecole vétérinaire de pouvoir fonctionner convenablement et assurer aux étudiants un enseignement  correct.  

dimanche 16 décembre 2012

Conseil municipal le Jeudi 20 Décembre 2012

A la mairie d'Alfortville à 18H30

Parmi les points à l'ordre du jour : 

  •  Ajustements de budgets
  •  Autorisation d'anticipation de budgets d'investissements pour le début 2013
  • Autorisation d'exploitation d' installations rénovées d'entrepôts frigorifiques STEF à Vitry . (Installations classées, problèmes protection environnement)
  •  Garanties d'emprunts pour Domaxia (filiale Logial, accession sociale à la propriété)
  • ZAC des Bords de Marne : Point sur l'aménagement par la SAERP et construction groupe scolaire.
  • Préemption urbaine en vue maîtrise des aménagements sur périmètre abords de la gare et sur zone chemin latéral rue Louis Blanc, Bourdarias.
  • Demande de crédits pour rénovation terrain de football Val de Seine
  •  Subventions aux associations

jeudi 13 décembre 2012

Tribune libre Décembre 2012 . Pour les sans-papiers : Plus ça change, plus c'est pareil



Publiée dans le bulletin municipal d'Alfortville.
   
 Des travailleurs d’Alfortville sans titre de séjour attendaient avec impatience les nouvelles règles de régularisation des étrangers pour pouvoir enfin cesser de vivre dans la clandestinité. 
Créteil : Lors d'une précédente manifestation devant la préfecture
   Mais bon nombre ne verront pas leur situation changer vu les nouvelles règles que le gouvernement a publié : 5 ans de présence en France avec soit un enfant scolarisé depuis 3 ans, soit 18 mois de vie commune avec quelqu’un en situation régulière, soit apporter la preuve de 28 mois de travail sur les 5 ans. Le travail au noir - auquel beaucoup sont soumis - n’est toujours pas pris en compte et les préfets gardent une « marge d’appréciation discrétionnaire ».
      Valls affirme qu’il veut en rester au rythme de ses prédécesseurs, environ 30 000 régularisations par an, alors qu’il y aurait 350 000 irréguliers, et poursuivre les expulsions.
      Tous ont besoin de pouvoir vivre, sans la peur au ventre qui est le lot d’un « clandestin ». Leur travail est utile, pour ne pas dire nécessaire à « notre » économie. Mais ce gouvernement que ce soit pour leur régularisation ou pour le vote des étrangers aux élections locales poursuit la politique de la droite.

Guy Mouney le 29 Novembre 2012

mardi 11 décembre 2012

Rencontre avec Lutte Ouvrière à Alfortville le 15 Décembre 2012

    Comment se défendre face aux attaques du patronat et du gouvernement contre les travailleurs ?
    Quels objectifs mettre en avant dans nos luttes ?
     Comment préparer la riposte générale indispensable pour cesser de voir nos conditions d'existence se dégrader pendant que la classe capitaliste ne sait plus quoi faire de son argent ?

    Pour débattre de toutes ces questions les militants de Lutte Ouvrière seront dans les rues d'Alfortville 

Samedi prochain.
Venez nous rencontrer de 10H30 à 12H30
  • Place Allende devant la poste
  • Rue Paul-Vaillant Couturier devant la Mairie

Et l'après-midi  :