mardi 30 juin 2015

Manifestation contre l'instauration des activités périscolaires payantes

La communauté éducative d'Alfortville appelle à la demande générale des parents d'élèves de toutes les écoles  à un rassemblement devant la mairie de 18H à 20H ce Vendredi 3 Juillet. 

Information envoyée aux noms des groupes scolaires de la Ville d'Alfortville (Groupes scolaires: Octobre, Barbusse/Grévy, Victor Hugo, Dolet, Kergomard/Lapierre/Louise Michel, Montaigne), du collège Barbusse d'Alfortville, et de la Compagnie des Parents

jeudi 25 juin 2015

Réforme des rythmes scolaires : A Alfortville les NAP deviennent payantes



La nouvelle est tombée du jour au lendemain par un courrier que la mairie a adressé à tous les parents d’élèves : A partir de la prochaine rentrée les NAP (Nouvelles activités périscolaires) vont devenir payantes.
Ces activités accompagnent la réforme des rythmes scolaires mise en place par le gouvernement de Hollande il y a 2 ans. A Alfortville l'application de cette réforme avec le rétablissement du mercredi matin comme jour de classe a été repoussée d'un an suite à la mobilisation des enseignants et parents.  Les activités périscolaires qui étaient sensées permettre l’épanouissement des enfants devaient être gratuites nous avait-on assuré.
Non seulement les modalités pratiques d’application de ces activités ont été imposées d’autorité, sans tenir compte des avis des enseignants, animateurs, parents, mais faute de moyens financiers ces NAP n’ont pas été une réussite.

En 2014, à Créteil, une manifestation contre la réforme des rythmes scolaires
L’Etat a confié aux communes la responsabilité et le coût financier de cette réforme, mais sans leur donner  les moyens d’assumer ces charges supplémentaires. 
Au contraire même, les dotations de l’Etat aux collectivités locales sont révisées à la baisse. Pour subventionner à grand frais le patronat à coup de pacte de responsabilité, de crédits d’impôts, de baisse de charges de toute sorte, les finances publiques sont pillées, et ce sont les budgets qui touchent la population : l’éducation, la santé, les transports publics, le logement social qui subissent des coupes drastiques.

Malgré les dénégations des Carvounas et autres défenseurs de la politique antisociale du gouvernement, cette réforme des rythmes scolaires se traduit par le fait que ce sont les parents qui vont payer. Et ce sont les plus pauvres qui vont en subir le plus les conséquences. D’abord parce toute dépense supplémentaire est un problème, ensuite parce que les écoles des communes populaires ont de fait, moins de moyens que celles des communes riches. Ce sera à terme l’aggravation de l’enseignement à 2 vitesses. L’égalité d’accès à l’éducation qui n’est déjà qu’une formule creuse va encore reculer.

A Alfortville, les associations de parents d’élèves de plusieurs écoles ont réagi vivement aux propos du maire tenus dans son courrier aux parents, en publiant des lettres ouvertes.
En effet le maire, Luc Carvounas, après avoir sous-traité les activités péri-scolaires à la ligue de l’enseignement, nous sert encore un énorme mensonge en prétendant que le comité de pilotage (enseignants-parents-mairie) tire un bilan positif des NAP et de la réforme des rythmes scolaires.
Ces associations s’opposent à la mise en place des NAP payantes. (Selon les informations communiquées, il y aurait un barème selon le quotient familial et le coût de ces NAP varierait entre 30€ et 150€ par enfant par an). Et elles dénoncent aussi l’augmentation des quotas d’élèves par animateur décidés par la mairie pour réduire les coûts.

L’indignation est grande parmi les enseignants, les personnels scolaires, les animateurs, les parents suite à ces annonces qui surviennent brutalement à la veille des vacances et sans même aucune information préalable dans diverses réunions de concertation qui se sont tenues récemment.

lundi 22 juin 2015

La population grecque dans les griffes de la finance



Editorial des bulletins d’entreprise Lutte Ouvrière  Lundi 22 juin 2015
   À l’heure où nous écrivons, nous ne savons pas si l’Union Européenne, la BCE et le FMI trouveront un terrain d’accord avec la Grèce. On ne peut jamais exclure que la partie de poker menteur tourne mal et il est difficile de faire la part entre le bluff et les intentions réelles des uns et des autres.
   Mais une chose est sûre : ni le gouvernement grec, ni les dirigeants européens ne souhaitent un défaut de paiement de la Grèce et sa sortie de l’euro.

   Ce ne sont pas ses conséquences sur la population grecque - l’envolée des prix, les pénuries et la récession qui en découleraient - qui inquiètent les dirigeants européens. La politique qu’ils dictent à la Grèce depuis cinq ans le montre assez : ils n’ont que faire de l’explosion du chômage et de l’effondrement du niveau de vie en Grèce.
   Leur problème est l’incertitude que cela fait peser sur la zone euro. Car personne ne peut jurer que cela ne débouchera pas sur de nouvelles attaques spéculatives dans la zone euro et sur la déstabilisation de la monnaie unique.
   Les dirigeants européens présentent le bras de fer avec la Grèce comme une « négociation ». Comme s’il s’agissait de discussions entre parties égales ! Comme s’ils ne mettaient pas le couteau sous la gorge de Tsipras en refusant de débloquer la dernière tranche du plan d’aide prévu quand ce dernier est censé rembourser dans huit jours 1,6 milliard d’euros au FMI !
   Et comble de cynisme, c’est Tsipras qui est accusé d’être « jusqu’auboutiste ». Mais qui est irresponsable dans cette affaire ? Ceux qui veulent affamer un peuple ou ceux qui s’y refusent ?
   Car c’est bien de cela dont il s’agit. En Grèce depuis 2008, les salaires, les pensions de retraite, les droits sociaux ont reculé de 20, 30, 40 %. Le chômage a explosé au point qu’un jeune sur deux est au chômage. Le pays a connu une récession qui l’a renvoyé 50 ans en arrière.
  Et tout cela, pourquoi ? Pour payer les intérêts d’une dette que ni les travailleurs, ni les paysans ou les retraités n’ont faite. Et comme, loin de se résorber, cette dette n’a fait qu’augmenter, le versement de ces intérêts toujours plus colossaux ne se fait plus qu’au prix d’immenses sacrifices.
  Alors oui, la population grecque paye, comme aucun peuple, le parasitisme de la finance internationale.
  Et les nouvelles exigences des créanciers de la Grèce sont criminelles ! Et cela n’a rien à voir avec une question d’argent. La Grèce risque un défaut de paiement pour 1,6 milliard. Qu’est-ce à côté des centaines de milliards que les banques centrales injectent dans la finance ? Qu’est-ce au regard des 10 milliards que le patron de SFR a mis sur la table pour racheter le réseau de Bouygues ?
   Il s’agit pour les porte-parole de la bourgeoisie de donner une leçon politique. À travers la Grèce, ils signifient à tous les peuples qu’ils doivent se serrer la ceinture et se résigner à payer leur dîme à la finance.
  Aucune des dettes dont on nous rebat aujourd’hui les oreilles, que ce soit la dette grecque, que ce soit, en France, les dettes des collectivités locales ou même celle des hôpitaux, n’ont été contractées au bénéfice des classes populaires.
Elles ont toutes été le fruit des manœuvres des banquiers, des grands groupes capitalistes qui ont investi tous les secteurs de l’économie en forçant à l’endettement. Mais, au nom de ces dettes, on nous impose partout des cures d’austérité.
  En Grèce, cela signifiera peut-être encore la suppression des retraites complémentaires, l’augmentation de la TVA.
  En France, cela signifie l’augmentation des prix des cantines scolaires, l’abandon de lignes SNCF. Ou encore la suppression des jours de RTT dans les hôpitaux, puisque c’est bien au nom de l’endettement des hôpitaux que le gouvernement veut le faire.
   La finance s’est immiscée dans tous les secteurs d’activité et elle ne connaît que la loi des usuriers : faire rentrer les intérêts. Cette loi s’impose au-dessus de tout, au-dessus des gouvernements, au-dessus des élections, au-dessus de la démocratie.
   Ce qui se passe en Grèce montre que les élections et « la voix du peuple » ne pèsent rien face du pouvoir du capital. C’est la preuve qu’il ne suffit pas d’élire des gens bien disposés à l’égard des travailleurs pour que notre sort change.
   Pour justifier ses trahisons, en 1936, le socialiste Léon Blum, avait déploré l’existence du « mur de l’argent ». C’est ce mur auquel se heurte aujourd’hui la Grèce. Pour le renverser, il faut sortir du cadre capitaliste qui est devenu le règne de la finance. C’est la tâche que devront se fixer tous les exploités non seulement en Grèce mais partout.

lundi 15 juin 2015

Manifestation soutien aux migrants du Mardi 16 Juin Paris

Elle partira du métro La Chapelle dans le XVIIIeme arrondissement à 18h30.

dimanche 14 juin 2015

Soutien aux migrants traqués par la police de Hollande-Valls

Communiqué de Lutte Ouvrière :
    Le gouvernement a, ces jours derniers, fait donner sa police contre des migrants qui, faute de mieux, essayaient de trouver un coin pour survivre, dormir sur des trottoirs et dans des jardins publics parisiens.

   La police a usé de violence à la fois contre ces migrants et contre ceux qui étaient venus leur apporter leur soutien.
    
  Mais au-delà des brutalités des exécutants policiers, il y a l’attitude de ce gouvernement qui multiplie les déclarations et les décisions musclées, les postures sécuritaires, cautionnant et alimentant sans vergogne les préjugés les plus crasseux et les plus réactionnaires, sur lesquels la droite et l’extrême droite prospèrent aujourd’hui.



 Une manifestation aura lieu mardi 16 juin vers 18h30 et partira du XVIIIemearrondissement de Paris à l’appel d’un certain nombre d’organisations. 
Lutte ouvrière y sera présente. 
Nous publierons les informations concernant cette manifestation dès que nous les aurons.

samedi 13 juin 2015

La longue lutte des Noirs américains : Cercle Léon Trotsky, vendredi 19 juin 2015

 
  La conférence de Lutte Ouvrière aura lieu :
   à 20h30 Docks de Paris-Eurosites
   Aubervilliers
  Avenue des Magasins généraux
  Métro : Front Populaire - ligne 12 
 
 Participation aux frais : 3 euros

jeudi 11 juin 2015

L'association "La Compagnie des parents" mobilisée pour continuer son activité.



    L’association «  la Compagnie des parents » située 11, square Berthelot fait de multiples activités  de soutien scolaire surtout axées en direction des enfants des écoles Octobre et Barbusse. 
Son existence est menacée.
 
   Logial, le bailleur social de la ville a annoncé il y a quelques mois que dans le cadre de la résidentialisation de l’immeuble cette association ne pourrait plus bénéficier du local qui était mis à sa disposition gratuitement depuis 2002 et devrait s’en chercher un autre.
En même temps la subvention qu’elle perçoit de la municipalité a été baissée de 6000€ à 4000€.

Une vue du rassemblement devant la mairie pendant l'intervention du président de l'association
   Depuis, de nombreuses démarches ont eu lieu auprès de la mairie et de Logial pour qu’une solution soit trouvée.    

   L’association a même trouvé un local privé mais payant.
  Elle a sollicité la mairie pour un aide financière supplémentaire.

    C’est pour appuyer leurs interventions  que les responsables de l’association ont organisé un rassemblement devant la mairie le jeudi 4 juin pour déposer près d’un millier de signatures recueillies par une pétition de soutien. Près de 100 personnes ont répondu présents.

  L’association s’occupe actuellement des enfants d’environ 120 familles de toutes origines et conditions sociales. Si elle n’a plus ni local, ni subvention suffisante, les familles concernées ne pourront à elles seules compenser financièrement.