lundi 24 avril 2017

Déclaration de Nathalie Arthaud au soir du premier tour

Communiqué 23/04/2017

Ainsi donc, le deuxième tour de cette élection présidentielle, celui qui est décisif pour désigner le président de la République, opposera Marine Le Pen et Emmanuel Macron. D’un côté, la figure de proue de l’extrême droite, héritière des idées racistes et xénophobes de son père et de toute une lignée qui remonte aux défenseurs de l’Algérie française, à l’OAS, voire bien au-delà, et, de l’autre, un serviteur émérite de la grande bourgeoisie, successivement dans la haute finance et dans la politique.
Marine Le Pen, cette bourgeoise, qui se pose en défenseure des pauvres et des orphelins pour gagner des voix du côté des classes populaires victimes de la crise, servirait sa classe de privilégiés aussi fidèlement que ses prédécesseurs à l’Elysée, mais de façon plus autoritaire encore.
Elle a accédé au deuxième tour avec les votes d’une partie de l’électorat populaire. L’influence électorale du FN résulte des déceptions légitimes du monde du travail à l’égard des grands partis de gauche, PS et PC, qui ont prétendu gouverner dans son intérêt mais qui n’ont cessé de les fouler aux pieds.

Le chauvinisme, la méfiance envers l’étranger que les grands partis de gauche ont substitués au fil du temps aux idées de lutte de classe et à l’internationalisme, recyclés de façon exacerbée par le FN, affaiblissent le monde du travail déjà aujourd’hui. Ils sèment des divisions mortelles entre Français et étrangers, entre travailleurs du privé et ceux du public, entre travailleurs en activité et chômeurs.
Je m’adresse aux électeurs du monde du travail tentés par cette forme ultime d’électoralisme qui consiste à voter pour le FN sous prétexte qu’il n’a jamais gouverné, pour leur dire : vous vous affaiblissez vous-mêmes en cherchant l’ennemi du côté de vos frères de classe d’autres origines. Cela dissimule vos véritables ennemis : ceux qui siègent dans les conseils d’administration des groupes industriels et financiers, qui vivent à Neuilly ou dans le 16e arrondissement de Paris et qui attaquent nos conditions d’existence. Mais, au deuxième tour, on n’en est même plus là. Voter pour Le Pen, cela peut contribuer à l’installer au pouvoir. C’est l’ensemble du monde du travail qui le paiera.

Un pouvoir dirigé par Marine Le Pen foulera aux pieds plus fortement encore que ses prédécesseurs les droits et les libertés élémentaires du monde ouvrier. Elle affirme déjà qu’elle s’en prendra aux catégories les plus vulnérables des travailleurs immigrés, puis mettra en cause leurs enfants même nés en France. Elle s’en prendra aux syndicats pas assez dociles, aux associations qui lui déplaisent, comme le font déjà, à leur échelle, les municipalités Front national.

Les travailleurs conscients doivent rejeter le vote pour Marine Le Pen !
Mais Macron, cet ancien banquier ministre, est tout aussi un ennemi de la classe ouvrière que Marine Le Pen. Malgré la brièveté de son passage au gouvernement, il a eu le temps d’en faire la preuve avec la loi qui porte son nom et qui étend le travail du dimanche et avec la loi El Khomri qu’il aurait voulu plus dure encore.

Au premier tour, il a été, avec Fillon, celui qui annonçait son intention de supprimer des postes dans les services publics, alors même que le chômage est déjà catastrophique et que les services publics, du système hospitalier à l’éducation, se dégradent faute de personnel et de moyens.
Emmanuel Macron se posera en rempart contre le FN. C’est un mensonge. Dévoué qu’il est aux intérêts des classes possédantes, il ne fera rien contre la colère qui monte dans les classes populaires et que détourne Marine Le Pen. Le FN ne pourra que se renforcer avec Macron comme président.
Fillon ayant été éliminé, il appelle avec la plupart de ses comparses à voter pour Macron. Le PS, de son côté, s’aligne sur la droite.

Pour notre part, nous ne participerons à aucun front républicain réunissant des politiciens de la droite extrême filloniste avec le PS.

Pour ma part, je voterai blanc en donnant à mon vote le sens d’un rejet de Marine Le Pen sans cautionner Emmanuel Macron.

Je ne suis pas propriétaire des votes qui se sont portés sur mon nom au premier tour. Une partie de mes électeurs voteront comme moi, en votant blanc. D’autres voteront blanc ou nul, en portant sur leur bulletin de vote une expression de leur protestation. D’autres s’abstiendront. Certains choisiront peut-être de voter en faveur de Macron en croyant, à tort, qu’ils s’opposent ainsi à la montée du FN.
L’essentiel est de prendre conscience que, quel que soit le résultat du vote, les exploités, les retraités, les chômeurs, auront un ennemi à l’Élysée. Ils ne pourront se défendre face au grand patronat qui, avec l’aide du gouvernement, s’en prendra de plus en plus violemment à leurs conditions d’existence, qu’en se retrouvant ensemble, demain, dans l’explosion sociale que la rapacité patronale finira par susciter.

Je remercie de leur confiance celles et ceux qui m’ont apporté leur soutien et leurs suffrages et ont exprimé ainsi leur conscience d’appartenir au camp des travailleurs.
Ces électrices et électeurs constituent une minorité dans l’électorat. Mais ils ont contribué à ce que se manifeste, à l’occasion de cette présidentielle, le courant communiste. C’est-à-dire le courant du mouvement ouvrier qui se revendique de la continuité avec ce que les expériences des luttes du passé ont produit de meilleur, de plus accompli : les idées communistes. C’est-à-dire la détermination non seulement de défendre les intérêts quotidiens du monde du travail dans le cadre de l’organisation capitaliste de la société, mais, plus encore, d’œuvrer pour son renversement par l’action collective consciente des travailleurs.

Cette minorité entretient cette petite flamme qui représente plus d’espoir pour l’avenir de l’humanité que toutes les flambées électorales susceptibles d’allumer de faux espoirs avant de s’éteindre à l’épreuve de la réalité du pouvoir, c’est-à-dire de la dictature des grands groupes industriels et financiers sur la société.

Le camp des travailleurs, pèse peu dans les urnes. Il n’en sera pas de même lorsque le monde des exploités se mettra en mouvement pour défendre ses intérêts de classe. Toutes ces femmes et tous ces hommes pourront alors former autant de noyaux dans les entreprises, dans les quartiers populaires, autour desquels pourront se regrouper bien d’autres à la recherche d’idées et de mots d’ordre.
Nos idées ont porté bien au-delà de ce qui ressort des résultats dans les urnes. L’illusion du « vote utile » étouffe la prise de conscience naissante. Mais la vérité finira par se frayer un chemin pour cette raison fondamentale que les idées de lutte de classe sont le reflet de la réalité sociale. Et cette réalité, la crise économique, et la menace de son aggravation par un nouveau krach financier pousseront inévitablement le grand patronat à mener une guerre de plus en plus violente contre les exploités. Quel que soit le président, la classe capitaliste continuera à réduire encore les salaires, à rendre le travail toujours plus flexible, à aggraver le chômage et la précarité.

Au-delà de la défense de ses conditions d’existence, s’impose la nécessité pour la classe ouvrière de renouer avec son combat séculaire pour mettre fin au capitalisme qui, dans sa décadence, fait reculer la civilisation humaine. Par les guerres qu’il multiplie et le terrorisme qu’il suscite, il pousse l’humanité vers la catastrophe.

Les idées que nous avons semées aujourd’hui trouveront leur signification lorsque le monde ouvrier se mettra en mouvement pour refuser l’insupportable.

mercredi 19 avril 2017

Occupation de la mairie d'Alfortville par des sans-papiers et évacuation par la violence

  Ce mardi matin, peu après 8H, 150 travailleurs sans-papiers du collectif de Vitry ont occupé la mairie d'Alfortville pour exiger que leurs demandes de régularisation soient prises en compte. Ils ont choisi Alfortville car le sénateur maire Luc Carvounas a été depuis 5 ans un fervent défenseur de la politique Valls Cazeneuve du gouvernement Hollande.

   Alors qu'ils étaient en train d'être rejoints par d'autres travailleurs sans-papiers de plusieurs foyers de la région parisienne, la police , les CRS se sont déployés autour de la mairie et les ont évacué par la force avec utilisation de lacrymogènes . Plusieurs ont été blessés et la brasserie de l’hôtel de ville transformée en poste de soins par les pompiers.
 
   L'action au Min de Rungis qui s'est terminée victorieusement avait dénoncé avec force la situation qui est faite à ces travailleurs qui exercent une activité mais doivent vivre dans l'ombre et sans aucun droits.

  Cette action à Alfortville montre que depuis plusieurs années les refus d'attribution de titre de séjours n'ont fait qu'augmenter et qu'aujourd'hui les travailleurs sans-papiers n'en peuvent plus. Ils sont déterminés à ne plus subir et ils ont raison : "On bosse ici, on vit ici, on reste ici, régularisation !".
Et les autorités répondent à leurs revendications légitimes par la violence et la répression. Révoltant !

 Ci dessous communiqué du collectif des travailleurs sans-papiers de Vitry sur Seine expliquant leur action

Depuis 9h00, ce matin mardi 18 avril, le Collectif des Travailleurs Sans Papiers de Vitry (CTSPV) occupe la mairie d'Alfortville.
Nous sommes bien entendu conscients que son locataire assume le bilan du quinquennat de François Hollande, ayant voté en tant que sénateur un certain nombre de lois scélérates que nous combattons.
➢ Pour cette raison, le premier objectif de cette occupation est une dénonciation politique, générale, du gouvernement sortant : Aggravation des conditions d'emploi des travailleurs : loi ANI, loi Macron, loi El Khomri. Fichage généralisé par la loi Cazeneuve. État d'urgence permanent. Cadeaux au patronat. Aggravation de la répression. Impunité policière. Pénalisation du mouvement social.
➢ Le deuxième objectif, tout autant politique, est la dénonciation des reculs opérés par « l'autre » loi Cazeneuve, sur le droit des étrangers, qui s'applique depuis novembre 2016. Cette loi instaure un titre, soi-disant avec une validité pluriannuelle alors que cette validité est un leurre. En effet, le titre peut être retiré à n'importe quel moment si les données nouvellement collectées par les préfectures montrent une différence par rapport aux conditions de délivrance (conjoint décédé, salarié licencié). D'autres régressions sont d'ailleurs vécues dès aujourd'hui (non prise en compte des feuilles de paye avec alias, non prise en compte des relevés bancaires comme preuve de travail, interdiction de territoire de trois ans avec inscription au fichier qui interdit le retour dans l'espace Schengen)
➢ Troisième objectif : l'arrêt de la maltraitance informatique. Il faut à la préfecture de Créteil, des milliers de connexions sur son site pour obtenir un rendez-vous afin de déposer un dossier de demande de titre « salarié ». Nous demandons que la convocation soit remise aux guichets de la préfecture sur simple preuve d'un échec de prise de rendez-vous sur le site, ce qui, d'ailleurs se faisait avant.
➢ Quatrième objectif : l'assouplissement des critères en terme d'établissement de la preuve de travail et de l'ancienneté et l'extension au « droit commun » des critères concédés par la préfecture de Créteil aux occupants du MIN de Rungis... occupants que nous saluons.

➢ Cinquième objectif : la délivrance aux occupants d'un récépissé donnant droit de travail avec guichet unique sur le 94 (pas de renvois à d'autres préfectures et sous-préfectures).
➢ Sixième objectif : la reprise des dépôts groupés et des retours en réunion sur les dossiers déposés lors des rencontres préfecture/CTSPV.
Nous n'évacuerons de nous-mêmes les lieux qu'à condition d'une satisfaction sur ces quatre derniers points.
Nous tiendrons une conférence de presse à 11h00 sur les lieux occupés.

Téléphones :
Christian SCHWEYER : 06 71 64 15 38
DIALLO Mamadou : 06 29 82 52 96

mardi 18 avril 2017

Nathalie Arthaud Affiche panneau et profession de foi

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lundi 17 avril 2017

En votant Nathalie Arthaud, dire les exigences des travailleurs et se préparer à les imposer



Editorial Lutte Ouvrière 17/04/2017

   À l'approche de la présidentielle, on annonce que quatre candidats pourraient avoir des résultats proches. Si cela accroît l'incertitude sur la personne qui remplacera Hollande, il n'y a pas de doute à avoir sur la politique qu'elle mènera, qui sera dictée par les patrons des grandes entreprises et des banques.
   Avant son élection, Hollande avait dit que son premier ennemi serait la finance et qu'il la combattrait. Élu, il n'a même pas fait mine d'appliquer cette promesse. Il s'est incliné devant les exigences des capitalistes en leur versant des dizaines de milliards d'euros d'argent public. Il a fait adopter les lois Macron et El Khomri, qui ont démantelé le code du travail, facilité les licenciements, augmenté la précarité sans autant créer d'emplois.


On comprend donc que bien des travailleurs ayant voté Hollande en 2012, désorientés, ne veuillent plus croire aux discours. Pourtant le petit jeu de la démagogie et des fausses promesses est reparti.
Bien sûr, le candidat de la droite Fillon n'a pas besoin de faux semblants pour satisfaire son public. Il dit qu'il s'en prendra aux services publics, aux fonctionnaires et à ce qu'il reste du code du travail.  Mais Macron n'est guère différent. En fait de renouveau, il annonce qu'en matière sociale il poursuivra ce qu'il a fait comme ministre de Hollande et qu'il gouvernera par ordonnances. Il ne cache pas que sa politique serait faite de nouvelles attaques contre les travailleurs.

   À l'extrême droite, Marine Le Pen voudrait profiter du désarroi créé par le quinquennat Hollande pour jouer à la candidate des pauvres et des petites gens. En fait, elle n'envisage pas une seconde de s'en prendre au grand patronat et à ses milliards. Son ennemi n'est pas la finance, mais les plus pauvres des travailleurs, les migrants, les sans-papiers, les immigrés en général, comme si les exploiteurs étaient de ce côté-là ! Elle divise les travailleurs, en les incitant à s'en prendre aux plus pauvres d'entre eux. C'est se montrer pour ce qu'elle est : une ennemie mortelle du monde du travail.

   À gauche, Hamon et Mélenchon veulent se distinguer de la politique qu'a menée le Parti socialiste, dont ils sont issus. Selon les sondages les chances de Mélenchon seraient en hausse. Mais même s'il était élu, il n'y aurait aucune raison de lui faire plus confiance qu'à Hollande. Il se comporterait comme lui, et pour la même raison : en réalité, ce n'est pas l'élu à l'Élysée qui décide de la politique à mener car le grand patronat, les banques, les marchés financiers la lui dictent.
On l'a vu non seulement en France, mais en Grèce, dont la population a subi un appauvrissement dramatique pour payer les milliards d'intérêts exigés par les banques. Élu pour tenter de leur résister, le gouvernement Tsipras a rapidement capitulé. Il s'est fait l'agent payeur qui reverse aux banquiers l'argent soutiré à la population grecque.

  
Si Mélenchon était élu et même s'il voulait tenir ses promesses, il ne tiendrait pas le peu de temps qu'a tenu Tsipras. Il capitulerait, prendrait le tournant de l'austérité et dirait qu'il se heurte au “mur de l'argent”. Les dirigeants de la gauche de gouvernement ont toujours justifié ainsi leurs reculs, feignant de découvrir ce “mur”, qui n'est fait que de la volonté de la grande bourgeoisie capitaliste d'imposer ses choix. Comme s'ils n''avaient pas connu son existence avant !
Mélenchon ou Hamon peuvent faire semblant de ne pas voir ce mur, mais pas les travailleurs. Ils n'ont pas à conquérir un poste, mais à défendre leurs conditions d'existence face aux attaques qu'ils subiront de toute façon, quel que soit l'élu. Ils ne peuvent faire comme si le mur n'existait pas.

Alors, pour dire que ce mur est là et qu'il faut se donner les moyens de l'abattre, Lutte ouvrière présente la candidature de Nathalie Arthaud. 
 Les exigences des travailleurs sont d'interdire les licenciements, de répartir le travail entre tous, d'augmenter les salaires et pensions, de contrôler les comptes des entreprises et de l'État. L'imposer ne se fera pas par une élection. Il faudra mobiliser toute la force des travailleurs, dans les entreprises et dans la rue, pour battre en brèche la résistance patronale.

Voter Nathalie Arthaud, ce sera pour les travailleurs exprimer ce que sont leurs nécessités vitales. Mais ce sera aussi se préparer à lutter pour les imposer.

jeudi 13 avril 2017

Réunion publique de Lutte Ouvrière à Maisons-Alfort Mercredi 19 avril à 19h Ecole Paul Bert




FAIRE ENTENDRE LE CAMP DES
TRAVAILLEURS
NATHALIE ARTHAUD 
candidate communiste à la Présidentielle
Nathalie Arthaud est candidate à l’élection présidentielle pour faire entendre les intérêts de ceux qui font tourner la société mais n’arrivent pas à vivre de leurs salaires, de ceux qui sont relégués au chômage ou enchaînent les emplois précaires, de ceux qui survivent avec une pension insuffisante après une vie de travail.
Le Pen, Fillon, Macron, Hamon ou Mélenchon répètent : « Votez pour moi et votre vie changera ». C’est un mensonge car au lendemain de l’élection, le personnel politique aura changé, pas le sort des travailleurs.
Les vrais maîtres de la société ne sont ni l’Elysée ni au Parlement. Ce sont les propriétaires des grands groupes capitalistes. Ils s’appellent Peugeot, Arnault, Dassault ou Bolloré.
Année après année, ils accroissent leur fortune en augmentant le temps de travail et les cadences au nom de la compétitivité, en supprimant des emplois et en bloquant les salaires. A l’image du groupe pharmaceutique Sanofi qui vient de distribuer 6,6 milliards d’euros à ses actionnaires, après avoir supprimé 4700 emplois en sept ans !
Les candidats qui prétendent défendre « les intérêts de la France » se plieront aux exigences de ce grand patronat.
Ceux qui appartiennent au monde du travail n’ont pas à choisir lequel de ces politiciens les attaquera pendant cinq ans.
Voter Nathalie Arthaud, c’est affirmer que nos emplois, nos salaires, nos retraites, nos conditions de travail et de vie doivent passer avant les parachutes dorés des PDG, avant les dividendes des actionnaires, avant la fortune d’une minorité capitaliste.
Voter Nathalie Arthaud,
·         C’est affirmer qu’il faut interdire les licenciements et les plans de suppressions d’emplois.
·         C’est exiger la répartition du travail entre tous pour que chacun ait un travail et un salaire correct.
·         C’est affirmer que 1800 euros net par mois est un minimum.
·         C’est affirmer le droit pour tous les travailleurs de contrôler les comptes et le fonctionnement des entreprises, car les capitalistes qui les dirigent ne décident qu’en fonction de leurs intérêts privés et égoïstes, et sont irresponsables envers la société.
Le vote pour Nathalie Arthaud est le seul qui exprime les intérêts du camp des travailleurs, car même les candidats qui promettent un revenu universel ou une 6ème République ne veulent pas toucher à la propriété des entreprises et des banques.
Les exigences vitales des travailleurs ne seront entendues que s’ils se battent collectivement pour les imposer.
Voter Nathalie Arthaud, c’est affirmer sa confiance dans la force des travailleurs. C’est voter pour une candidate communiste.

 
Réunion publique de Lutte Ouvrière
à Maisons-Alfort
Mercredi 19 avril à 19h
Ecole Paul Bert, 37 avenue du Général Leclerc
Métro Ecole Vétérinaire

Le vote Nathalie Arthaud sera un vote de dignité et de conscience ouvrière. La société peut se passer de la bourgeoisie, pas des travailleurs qui font tout tourner et produisent toutes les richesses !


Pour joindre Lutte ouvrière :
Alfortville : Guy Mouney : 06 87 80 68 06, guy.mouney@gmail.com
guy-mouney-alfortville.blogspot.com
Maisons-Alfort : Jean-François : 06 60 28 96 21, lo-maisons-alfort@club-internet.fr

vendredi 7 avril 2017

Victoire pour les travailleurs du Min de Rungis en grève pour leur régularisation

   Les 128 travailleurs sans papiers du Min de Rungis en grève depuis le 16 Mars avec la CGT pour obtenir leur régularisation ont gagné. Les attestations avec autorisation de travail vont leur être attribuées. C'est la joie ce soir à la tour Semmaris. Enfin reconnus, enfin sortis de l'ombre ! Fierté et fraternité pour eux et tous les militants qui les ont soutenu. Chaude ambiance avec HK, ça chante et ça danse!.

jeudi 6 avril 2017

Communiqué de Nathalie Arthaud : soutien aux salariés de Mim

     Le tribunal de commerce de Bobigny a avalisé le plan de reprise le plus défavorable de l’entreprise Mim, avec 800 licenciements sur 1 078 salariés, sans compter les 400 CDD présents en moyenne tous les mois et indispensables à l’ouverture des magasins. Selon ce plan de reprise, il resterait 71 boutiques sur les 270 du groupe.

    L’actionnaire principal depuis 2014, la société hongkongaise Main Asia, estime perdre trop d’argent et justifie ainsi son plan. Les salariés, qui ont manifesté mardi, soupçonnent le groupe de s’être entendu avec le fournisseur principal pour vider les caisses de l’entreprise à leur profit.

Je suis entièrement solidaire du combat de ces salariés. Les emplois doivent être maintenus en prenant sur les profits du groupe et des fortunes de ces capitalistes prédateurs qui s’enrichissent en dépeçant les entreprises qu’ils rachètent. Et il faut imposer la transparence sur les comptabilités réelles de toutes les grandes entreprises et abolir le secret des affaires qui ne sert qu’à masquer les mauvais coups du grand patronat.
Jeudi 30 mars

lundi 3 avril 2017

Pour faire entendre le camp des travailleurs, votez Nathalie Arthaud !

    À moins de trois semaines du premier tour, bien des électeurs sont indécis. L'élection présidentielle, qu'on nous présente comme celle où tout se décide, a déçu. En 2012, des millions de travailleurs avaient voté pour Hollande qui promettait de s'en prendre à la finance. Cinq ans après, les riches se portent mieux que jamais et il y a un million de chômeurs en plus.
 
  Les présidents passent, les fortunes bourgeoises restent et prospèrent ! Par exemple, les producteurs de lait en savent quelque chose : le PDG de Lactalis, Emmanuel Besnier, est devenu la 8e fortune française, avec un patrimoine passé de 4 à 10,5 milliards d'euros en quatre ans. Son frère et sa soeur possèdent également près de 4 milliards chacun. Un pactole amassé en laminant le prix du lait payé aux éleveurs, poussés vers la ruine, et en exploitant les travailleurs de l'agroalimentaire. Les Besnier ne sont pas élus. Face à la colère des éleveurs, le ministre de l'Agriculture expliquait qu'il n'avait pas le moyen de joindre Besnier... résumant ainsi le fonctionnement de notre société : les politiciens s'agitent, les capitalistes décident.

 Les Guyanais ne comptent pas sur l'élection d'un nouveau président et ils nous montrent que seule la mobilisation peut payer. Dans ce reste de l'empire colonial, le contraste est révoltant entre les équipements ultramodernes de la base spatiale de Kourou et le dénuement de la population, parfois sans accès à l'eau courante ou à l'électricité. Pendant des années, les Guyanais ont été bercés de promesses sans suite. Il a fallu qu'ils se lancent dans la grève générale pour que les ministres arrivent avec de nouvelles promesses. Le gouvernement est certes plus disposé à accéder aux demandes du patronat local qu'à celles des travailleurs. Si ces derniers veulent faire valoir leurs intérêts, il leur faut s'organiser et lutter pour leurs revendications de classe.



Il en va de même pour nous. Quel que soit l'élu le 7 mai, les travailleurs devront se battre pour défendre leurs intérêts. Le programme des principaux candidats suffit pour s'en convaincre. On nous annonce un second tour entre Macron et Le Pen. Derrière son sourire de DRH idéal, le premier veut aggraver la politique antiouvrière qu'il a menée comme ministre de Hollande : suppression de 120 000 emplois publics, hausse de la CSG, aggravation de la loi El Khomri. C'est pour cela qu'il est soutenu par les patrons et par tant d'anciens ministres du PS et de la droite ! Quant à Le Pen, elle pourfend le système pour mieux le protéger, à la manière du milliardaire Trump, son idole. Elle prend les immigrés comme boucs émissaires pour mieux diviser les travailleurs. Diviser pour régner, c'est la vieille ficelle de nos exploiteurs.

  •   Pas plus que celle de 2012, l'élection présidentielle de 2017 ne changera les choses. Ce qu'elle nous permet réellement, c'est de nous faire entendre. C'est le sens de la candidature de Nathalie Arthaud. Elle défend des exigences essentielles que le monde du travail devra imposer par des luttes collectives.
  •     Pour combattre le fléau du chômage, il faut répartir le travail entre tous sans perte de salaire. Il faut interdire les licenciements et les plans de suppressions d'emplois, à commencer par les entreprises qui font des profits. Comment accepter que des multinationales comme SFR ou Sanofi suppriment des emplois, tout en faisant des milliards de bénéfices ?
  •     Pour arrêter la dégradation de notre niveau de vie, il faut augmenter les salaires et les pensions d'au moins 300 euros. Personne ne peut vivre correctement avec moins de 1800 euros net par mois. C'est un minimum.
  •     Il faut que l'argent public aille aux services publics utiles à la population. Les milliards dilapidés par l'État en cadeaux au patronat devraient servir pour les hôpitaux, les écoles des quartiers populaires, pour des transports publics de qualité et des centres de santé dans les déserts médicaux.
  •     Pour mettre fin aux malversations des grandes entreprises, il faut abolir le secret des affaires. Les scandales sanitaires récents, comme le Mediator de Servier, la Dépakine de Sanofi, ou encore les moteurs truqués de l'industrie automobile, le montrent bien : on ne peut accorder aucune confiance au grand patronat. Les travailleurs doivent pouvoir tout rendre public pour que la population puisse tout contrôler.
     Nous ne pourrons obtenir tout cela que par des luttes massives du monde du travail. Mais chacun d'entre nous peut mettre en avant ces exigences aujourd'hui en votant pour Nathalie Arthaud.