vendredi 30 septembre 2016

Samedi 1er Octobre à Alfortville rencontre avec les militants de Lutte Ouvrière



de 10H15à 12H15


Place Allende devant la poste
Rue Paul-Vaillant Couturier devant la mairie


mardi 27 septembre 2016

Grève dans les hôpitaux de Créteil et Limeil contre une réorganisation des horaires. Soutien au personnel hospitalier !




Articledu Parisien 94

Hospitaliers en colère. Automobilistes énervés. Ambiance rue de Mesly, ce mardi matin à Créteil, aux abords de l’hôpital Albert-Chenevier (AP-HP). Dès 6 h 15, les agents en grève, plus de 200 selon les syndicats CGT, SUD-Santé et CFDT, 40 selon la police, bloquaient l’entrée de l’établissement, occasionnant coups de klaxons de soutien mais aussi grognements de certains cadres obligés d’aller se garer plus loin. Seuls les patients, handicapés, femmes enceintes et ambulances pouvaient passer.

Cette grève couvait depuis des semaines en opposition à la réorganisation du temps de travail, découlant du plan Hirsch. « L’exaspération est totale, note Thierry Labruyère de la CGT. Avec les nouveaux plannings qu’ils nous imposent, les agents ne vont plus avoir de vie de famille. » Cette nouvelle organisation, entrée en vigueur au 1er septembre, mais appliquée véritablement au mois d’octobre, prévoit des emplois du temps de 15 jours le matin, 15 jours le soir. À tel point que certains hospitaliers, comme cette aide-soignante de neurologie se sont mobilisés pour la première fois : « Ce n’est pas acceptable. »
Une opération « self gratuit » devait aussi être menée.

Au même moment, leurs collègues d’Emile-Roux (AP-HP) à Limeil-Brévannes, en intersyndicale filtraient eux aussi l’entrée de l’hôpital avec distribution de tracts, pour les mêmes raisons : « les arrêts de travail augmentent, les collègues font jouer leur droit de retrait. Ce n’est plus tenable », relève Pascal Hidalgo, de la CGT, qui assure que le mouvement a été « fort suivi malgré les nombreuses assignations de la direction, que nous allons attaquer en justice. » La grève est reconduite ce mercredi à Limeil. D’autres actions sont à prévoir dans les jours à venir dans les deux hôpitaux. Contactée, la direction n’a pas souhaité faire de commentaire.





lundi 26 septembre 2016

Les migrants, futurs prolétaires et frères des travailleurs d'Europe



Editorial Lutte Ouvrière

    Ce lundi, à Calais, Hollande s’est engagé à démanteler la « jungle ». Venu après Sarkozy, il était en campagne électorale et a joué la fermeté… contre les migrants. La façon dont les réfugiés sont parqués, sans même un centre d’accueil digne de ce nom, est honteuse. Après avoir souvent traversé la Méditerranée au péril de leur vie, ils la risquent pour franchir un tunnel. Pour les en empêcher, on a dressé des barbelés, on a inondé des terrains et on construit un mur. Et maintenant, le gouvernement veut les chasser. Mais aucun barbelé, aucun dispositif n’arrêtera ceux qui fuient la guerre, la dictature ou la faim : ils n’ont pas le choix. Si la « jungle » est détruite, elle se reconstituera à Calais ou ailleurs.

   Les autres politiciens ne sont pas en reste. La semaine dernière, alors que le gouvernement annonçait qu’il allait « relocaliser » les 10 000 migrants de Calais, le Front national a lancé sa pétition « Ma commune sans migrants ». Plusieurs ténors de la droite, comme Estrosi, élu président de région avec les voix du PS et du PCF, en font autant, sur le ton « ma région sans migrants ». Avec une pétition contre « la création de "jungles" sur l’ensemble du territoire », Wauquiez a pris la tête de la croisade. Il refuse les 1784 migrants que l’État veut placer dans sa région d’Auvergne-Rhône-Alpes, forte de 7,7 millions d’habitants !
    Sarkozy y est allé de son couplet ridicule sur « nos ancêtres les Gaulois ». Prêts à tout pour concurrencer le Front national, ces politiciens encouragent les plus racistes, disposés à s’en prendre physiquement aux étrangers.
   
    La démagogie anti-immigrés ne concerne pas que Calais. « La France ne peut pas accueillir toute la misère du monde », répètent les politiciens de gauche et de droite. Mais de quoi parlent-ils ?      
    L’Union européenne a vu arriver en 2015 un million de réfugiés, pour 510 millions d’habitants. Avec 65 millions d’habitants, la France en a accueilli 100 000. Et ce serait un problème ? Avec 4 millions d’habitants, le Liban accueille un million de Syriens.
  
Et puis, que proposent ceux qui refusent les réfugiés syriens, afghans ou irakiens ? De les rejeter à la mer ? De les renvoyer dans leur enfer, sous les bombes à Alep, sous la dictature de Bachar al Assad ou de l’État islamique ?
   La France est responsable de bien des exodes. L’Afrique a été pillée par la colonisation. L’Afghanistan, la Syrie et l’Irak sont ravagés par des conflits causés par les convoitises des grandes puissances. Quelle hypocrisie de déplorer les guerres, tout en se pavanant quand on vend des Rafale et des canons !

   Le Pen, Valls ou Sarkozy spéculent sur la peur des étrangers, qui seraient en concurrence avec les travailleurs d’ici pour les emplois ou les logements. Mais le chômage de six millions de personnes et la précarité n’ont pas attendu les migrants et n’ont rien à voir avec eux !
   Les réfugiés ne sont pas responsables de la crise économique ou du déficit de l’État. Quand le gouvernement impose la loi travail pour servir les patrons, quand Alstom veut fermer une usine et ruiner des vies pour accroître ses profits, qu’ont donc à voir les réfugiés ?
    Cibler les migrants, qui sont des pauvres, c’est épargner les riches d’ici, les capitalistes. Désigner les migrants comme un danger pour les travailleurs français, c’est vouloir abuser ces derniers. Si nos dirigeants veulent nous diviser, c’est pour mieux nous opprimer. Car ils mènent la même guerre de classe contre tous les prolétaires.

    La vie qui attend les Syriens, les Érythréens ou les Soudanais, dans les métropoles européennes, c’est d’être des prolétaires. Alors les travailleurs doivent les intégrer fraternellement dans leurs rangs. C’est d’ailleurs l’histoire de la classe ouvrière, qui s’est construite à travers des migrations. Nos ancêtres sont italiens ou polonais, venus produire le charbon et l’acier dans l’entre-deux-guerres. Ils sont maghrébins ou africains, venus pour les chantiers et les usines dans les années 1960 ou 1970. Des pays entiers, comme les États-Unis ou le Canada, se sont construits par l’immigration.

 
     Face à ces brassages, le mouvement ouvrier conscient, à l’époque où il était encore socialiste puis communiste, a refusé d’opposer les travailleurs les uns aux autres, sur la base de leur nationalité, de leur religion ou de leur couleur de peau. Il a toujours intégré les nouveaux arrivants, les plus exploités, aux bataillons plus anciens de la classe ouvrière, pour le combat commun contre la classe capitaliste. À nous d’en faire autant aujourd'hui.

dimanche 25 septembre 2016

Meeting Nathalie Arthaud Paris Cirque d'Hiver Bouglione Vendredi 30 Septembre



110, rue Amelot 75011


    Les politiciens de droite ou de gauche ont tous gouverné pour le compte du patronat, tandis que Le Pen aspire à la même chose. Ils n’imaginent pas un autre système que ce capitalisme où une classe d’exploités enrichit une classe d’exploiteurs.
   Face à la crise, ils n’imaginent pas d’autre politique que celle qui consiste à aider le patronat. Celle qui consiste à baisser le prétendu coût du travail et à accroître la compétitivité et les profits. Mais c’est toujours sur le dos des travailleurs que cela se fait.

   Choisir parmi ces candidats-là reviendrait à désigner celui qui nous portera les coups à partir de mai 2017. C’est accepter par avance d’être trompés et sacrifiés. Ne participons pas à cette duperie ! Mais puisqu’on nous demande de nous exprimer et qu’il est possible de le faire au premier tour, profitons-en.

   Il faut que les travailleurs, les chômeurs prennent la parole et mettent en avant leurs préoccupations, leurs intérêts et leurs besoins. Face à l’attaque qu’a constituée la loi El Khomri, des centaines de milliers de travailleurs ont retrouvé le courage et l’envie de se défendre et de revendiquer leurs droits. Il faut le faire aussi sur le terrain politique.

   Les travailleurs doivent affirmer la nécessité d’interdire les licenciements, de répartir le travail pour que chacun ait un emploi, d’augmenter les salaires et les retraites.

   Le vote pour Nathalie Arthaud sera sans ambiguïté, il affirmera que les travailleurs appartiennent à un camp dont les intérêts sont opposés à ceux du patronat. Ce sera un vote de dignité et de conscience ouvrière car la société peut se passer de la bourgeoisie, mais pas des travailleurs qui font tout tourner et produisent toutes les richesses.

lundi 19 septembre 2016

Grève et manifestation des animateurs périscolaires à Alfortville

 Les animateurs périscolaires d'alfortville nombreux en grève et déterminés à se faire entendre ont manifesté à une soixantaine devant la ligue de l'enseignement ce lundi 19 septembre. Le mouvement de grève a été bien suivi puisque il n'y avait aucune activité périscolaire dans 12 écoles sur 16.


dimanche 18 septembre 2016

Animateurs périscolaires : contre un gouvernement tricheur


   A Alfortville, les animateurs, employés par la ligue de l'enseignement, avaient fait grève en assez grand nombre le 5 Septembre. Ce lundi 19, ils devraient être encore plus nombreux et doivent se retrouver pour manifester ensemble devant la ligue de l'enseignement de 10H30 à 11H30.


   Ce jour-là plusieurs syndicats du secteur appellent à une mobilisation dans tout le pays pour dénoncer un décret qui réduit le taux d’encadrement des enfants. Ces animateurs sont plus nombreux à intervenir dans les écoles pour assurer les activités périscolaires depuis que le gouvernement a fait passer sa réforme des rythmes scolaires en 2012. Dès le début, ils ont protesté contre la précarité de leur statut. Ils se voient en effet obligés de multiplier petits contrats à temps partiel et vacations pour parvenir à un salaire complet. Ils réclament donc des contrats non précaires de 35 h par semaine.

   Bien loin de répondre à leurs préoccupations, le gouvernement a profité de l’été pour aggraver leurs conditions de travail, en passant un décret augmentant le nombre d’enfants pouvant être encadrés par un animateur. Ce décret, pris le 2 août, fait passer de 10 à 14 enfants la limite maximum par animateur pour les enfants de moins de 6 ans, et la porte de 14 à 18 enfants pour ceux de plus de 6 ans. De plus, le texte prévoit d’inclure les intervenants ponctuels dans le calcul des taux d’encadrement. Cet « assouplissement », comme ose l’appeler le gouvernement, était déjà en vigueur depuis 2013 à titre expérimental. Il est désormais pérennisé par le décret. Les animateurs en réclament le retrait et dénoncent la dégradation de la qualité de leur travail et de la sécurité des enfants.

   Le gouvernement Hollande a fait reposer sur les communes le poids financier de sa réforme des temps scolaires dans le primaire. Chaque commune doit financer le volet animation prévu par la réforme. Au lieu de doter les collectivités territoriales des sommes nécessaires à l’embauche d’animateurs, le gouvernement permet aux communes de rogner sur le nombre d’animateurs afin de faire des économies. Ce sont les animateurs et les enfants qui font les frais de ces calculs mesquins.