Du fait des délais de publication, cette tribune a été communiquée au Bulletin municipal mi-Octobre,en plein mouvement sur les retraites.
Pour une information plus actuelle cliquez sur le lien suivant qui ouvre la page d'un supplément spécial de Lutte Ouvrière consacré au mouvement sur les retraites :
Les jeunes dans la galère, les vieux dans la misère, de cette société là , on n'en veut pas !
(slogan beaucoup repris dans toutes les manifestations de ce mouvement)
L’allongement progressif de la durée de cotisation pour une retraite à taux plein, de 37,5 à 40 ans puis 41,5 d’ici 2020 à partir des prévisions d'espérance de vie s’est déjà traduit pour beaucoup par un recul de l'âge de départ au-delà de 60 ans.
Le 6 novembre lors de la manifestation à Paris, banderolle des territoriaux d'Ivry |
Dans le cortège des femmes qui s'est joint à la manifestation du 6 Novembre |
Mais aussi pour ceux- surtout les femmes - qui n'ont pu réunir le quota d'annuités, par une baisse du montant des pensions.
Même chose pour le nombre important de travailleurs âgés au chômage, leur temps au chômage augmente et le montant de leur retraite sera réduit.
Dans l'avenir, l'augmentation des annuités pénalisera surtout les jeunes qui entrent de plus en plus tard dans la vie active et qui verront reculer régulièrement l'âge de leur retraite.
Les lycéens de Maximilien Perret se regroupent pour aller manifester àParis le 19 Octobre |
De nombreux alfortvillais, lycéens, travailleurs ou retraités sont allés manifester leur opposition à ce projet du gouvernement dont le but n'est pas de faire travailler plus, mais de payer moins de retraites.
Les progrès de la productivité du travail pourraient permettre de financer largement les retraites liées à l’allongement de l'espérance de vie, au lieu de servir à augmenter les profits capitalistes.
Prendre sur les profits capitalistes, c'est ce que proclament nombre de banderolles des manifestants. Ici à Paris le 6 Novembre |
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