Communiqué de Nathalie Arthaud , pour Lutte Ouvrière
Mercredi 16 janvier, les travailleurs de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois ont entamé une grève reconductible. Face à un patron multimilliardaire qui veut supprimer 11 000 postes en France et fermer leur usine, ils ont choisi la seule voie qui leur permettra de se faire respecter.
Depuis des mois, la direction les promène de réunion en réunion, de mensonge en mensonge, mais ne leur offre rien d’autre que la perspective du Pôle Emploi demain et, après-demain, du RSA. Ils ont mille fois raison de réagir collectivement par la lutte pour refuser cet avenir !
En mentant comme d’habitude, la direction de PSA minimise la grève et son impact, parlant de « perturbations ». Mais quoi qu’elle dise, mercredi, la production était totalement paralysée et la grève continue.
Les travailleurs n’ont aucun autre choix, pour sauver leur peau, que de se mettre en grève. Quel soutien pourraient-ils espérer du gouvernement qui ne fait rien depuis des mois, et d’un Montebourg qui a osé se réjouir ce matin après l’annonce de 7 500 suppressions d’emplois chez Renault, sous prétexte qu’aucune fermeture d’usine n’est annoncée ?
De Renault à PSA, dans toute l’automobile, et au-delà dans l’ensemble du monde du travail, c’est licenciements sur licenciements, suppressions d’emplois sur suppressions d’emplois. Les mêmes menaces pèsent sur les travailleurs, elles appellent les mêmes réponses : la lutte collective.
Video sur le début de la grève:
Mercredi 16 janvier, les travailleurs de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois ont entamé une grève reconductible. Face à un patron multimilliardaire qui veut supprimer 11 000 postes en France et fermer leur usine, ils ont choisi la seule voie qui leur permettra de se faire respecter.
Depuis des mois, la direction les promène de réunion en réunion, de mensonge en mensonge, mais ne leur offre rien d’autre que la perspective du Pôle Emploi demain et, après-demain, du RSA. Ils ont mille fois raison de réagir collectivement par la lutte pour refuser cet avenir !
En mentant comme d’habitude, la direction de PSA minimise la grève et son impact, parlant de « perturbations ». Mais quoi qu’elle dise, mercredi, la production était totalement paralysée et la grève continue.
Les travailleurs n’ont aucun autre choix, pour sauver leur peau, que de se mettre en grève. Quel soutien pourraient-ils espérer du gouvernement qui ne fait rien depuis des mois, et d’un Montebourg qui a osé se réjouir ce matin après l’annonce de 7 500 suppressions d’emplois chez Renault, sous prétexte qu’aucune fermeture d’usine n’est annoncée ?
De Renault à PSA, dans toute l’automobile, et au-delà dans l’ensemble du monde du travail, c’est licenciements sur licenciements, suppressions d’emplois sur suppressions d’emplois. Les mêmes menaces pèsent sur les travailleurs, elles appellent les mêmes réponses : la lutte collective.
Video sur le début de la grève:
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