ZAC des bords de Marne :
Suite à la décision de construire une école à la place des
logements prévus à l’angle de la rue Véron et du quai d’Alfortville, le rapport
pour la société d’aménagement (SAERP) passe de 2,8 M€ à 1,35M€. Différence que
doit compenser la ville, ainsi qu’une partie du non versement des sommes que l’Etat
et la région n’ont pas versé pour cette opération immobilière, du fait des
délais. Encore une fois ce sont les habitants qui payent pour les carences de l’Etat.
Dans le document qui nous a été remis la SAERP faisait état du problème du relogement des habitants dont les immeubles sont démolis.
Voici à ce propos ce que j’ai déclaré :
les habitants du 2 rue Véron expulsés fin octobre 2009 |
"Il y avait des dizaines de personnes et de familles qui
habitaient sur le périmètre de la ZAC, rue Véron notamment.
Or dans l’avenant
N°3 , la SAERP ne fait état que d’un total de 7 occupants dont la ville a
demandé le relogement et indique que 5 familles sont actuellement relogées
provisoirement dans un hôtel meublé. Je ne comprends pas que pour une opération
immobilière prévue, programmée de longue date, on en soit à priver des gens de
toit, ou à improviser des relogements dans des conditions les plus précaires,
et qui de plus coutent de l’argent qui va dans la poche des marchands de
sommeil.
Je trouve cela scandaleux. Je pense que la municipalité n’a
pas fait ce qu’il fallait, que son objectif premier devrait être d’offrir des
conditions de logement correctes à toutes ces personnes qui travaillent et ont
de quoi payer un logement à loyer modéré.
Un immeuble, le 5 rue du Parc où habitent plus de 20 familles
va aussi être démoli dans le cadre de cette opération. J’ai déjà évoqué ce
problème ici. Je redemande : Où en est’on du relogement de ces familles.
Qu’on ne me réponde pas « ce sera fait en son temps ». Il faut s’y
prendre en amont. Qu’est ce qui est fait aujourd’hui ?"
L'immeuble du 5 rue du Parc encore habité au milieu du chantier |
Rapport du syndicat des eaux d’Ile de France sur la délégation de service public à Véolia.
J’ai déclaré : "Celles qu’on appelle les 3 sœurs : Suez
(Lyonnaise des eaux), Véolia (Générale des eaux) et la SAUR, depuis la
privatisation du service de l’eau ont une situation de monopole . Depuis 1994
le prix de l’eau a augmenté de 57% en France. « Que choisir » estime
que le prix de l’eau est en moyenne 20% plus élevé dans les villes où la
gestion est privée, par rapport à la régie publique.
La commission Européenne a engagé des poursuites contre les
3 sœurs soupçonnées d’entente et de
formation de cartel pour fixer les prix.
Cela montre la nécessité d’un véritable service public de l’eau
contrôlé par la population."
Subventions aux associations :
Je n’ai pas voté pour
les subventions aux associations à
caractère religieux, ni les subventions à l’école privée Saint-Mesrop.
En fin de conseil
municipal, au nom de la majorité municipale Jean Mayet, responsable à la
culture a fait voter une motion de soutien à l’Orchestre National d’Ile de France
–ONDIF-(basé à Alfortville rue des Ecoles) dont les subventions du ministère
doivent être réduites de 700 000€ dans les années qui viennent.
Ce qui
reviendrait à l’étrangler.
Ce vœu a été adopté à l’unanimité.
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