Communiqué de Nathalie Arthaud :
Alors que le 8 mars est devenu, aujourd’hui, une sorte d’institution officielle appelée « Journée de la Femme », je rappelle que cet événement, créé il y a un peu plus d’un siècle, en 1910, était à l’origine une journée de lutte internationale pour les droits des femmes. Elle fut instituée par la socialiste allemande Clara Zetkin, à l’époque où les socialistes étaient socialistes.
La lutte pour les droits des femmes, ce n’est pas un jour par an, mais tous les jours qu’il faut la mener. Et beaucoup de combats restent à gagner, que ce soit dans les pays où les femmes sont officiellement considérées comme une sous-espèce du genre humain, mariées de force, violées, battues ou voilées ; ou dans les pays comme la France, où l’avortement est menacé, où l’égalité salariale est un mythe, où les femmes sont sous-représentées en politique, et où, dans le domaine familial et domestique, elles continuent d’assumer l’essentiel des tâches.
Et dans la crise, les femmes sont les premières victimes, les premières licenciées, les premières qui subissent les temps partiels imposés, les premières à être payées en dessous du smic.
Tout ce que les femmes ont obtenu pour leur émancipation, elles l’ont gagné par la lutte. Le combat pour la liberté et l’émancipation des femmes fait partie intégrante de mon engagement communiste, et je ne doute pas un instant que les travailleuses seront aux premières lignes des grands combats que devront mener les travailleurs contre leurs exploiteurs et contre un système social porteur d’oppressions.
Des images de la manifestation parisienne :
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