Les
déclarations de Cécile Duflot, ministre du logement, sur la nécessité de
réquisitionner des locaux et logements inoccupés, sont tombées aux oubliettes.
Un des hotels meublés d'Alfortville où sont logés en urgence des familles démunies |
Résoudre le problème des 3,6 millions de mal-logés devrait être une priorité. Mais le gouvernement en a d'autres pour dépenser l'argent public : la guerre au Mali pour y défendre les intérêts africains de l'impérialisme français et aussi distribuer vingt milliards de nouvelles aides aux patrons.
Pourtant
avec cet argent public, l'État aurait les moyens d'embaucher directement, dans
tous les métiers du bâtiment des milliers de travailleurs et de chômeurs pour
construire ces logements sociaux de bonne qualité et à prix coûtant. Mais il
fait le choix de soutenir les intérêts du patronat au détriment des conditions
de vie de la population. Et face à la vague de froid actuelle, il se contente
de repousser la fin de la trêve hivernale au 1er Avril.
L'an
dernier, 60 000 familles ont reçu des commandements d'expulsion de leur
logis. Parmi elles plus de 10 000, sans aucune solution, ont été jetées à
la rue, rejoignant les 130 000 personnes sans domicile fixe.
Samedi
16 mars, des manifestations sont prévues pour réclamer l'arrêt de ces
expulsions et la construction massive de logements. Lutte Ouvrière appelle à y
participer.
À Paris,
départ de la manifestation à 15 h, place de la République, côté rue du Temple
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