Depuis des semaines, la direction de l’usine Smart à Hambach
cherche à faire accepter l’augmentation du temps de travail à 39 heures
payées 37, la suppression des RTT, mais aussi des samedis travaillés
obligatoires. Le groupe Mercedes, auquel l’usine appartient, est
florissant, mais les patrons en veulent toujours plus.
La dernière tentative a consisté à envoyer à chaque salarié un
avenant à son contrat de travail, qu’il devait renvoyer signé, tout en
menaçant de délocaliser l’usine si une majorité de salariés ne
s’inclinait pas. La direction se vante d’avoir fait céder 90% du
personnel à son chantage. Mais quelle valeur a une signature obtenue en
mettant un couteau sous la gorge ? Elle n’engage en rien des
travailleurs qui n’ont, espérons-le, pas dit leur dernier mot.
Les attaques de la direction de cette entreprise concernent
l’ensemble du monde du travail, car le patronat dans son ensemble va
sûrement utiliser cet exemple comme un ballon d’essai.
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