Guy Mouney le 26 juin 2013
Monsieur le Maire,
Copie à Mesdames et Messieurs les
conseillers municipaux,
Je ne serai pas parmi vous à
l’occasion des débats du conseil municipal de ce jeudi 27 Juin, il y a
néanmoins un sujet sur lequel je tiens à vous donner ma position, c’est le
point 2013/110 concernant les rythmes scolaires :
Alors que le conseil municipal
s’est prononcé pour ne pas appliquer la réforme Peillon des rythmes scolaires à
la rentrée 2013-2014, et pour prendre le temps d’en réexaminer tous les aspects
avec les enseignants, parents et animateurs concernés, on nous demande de voter
à ce conseil municipal l’application de nouveaux rythmes scolaires pour 2014.
C’est pour le moins précipité car
cela est pour dans plus d’un an.
Le texte qui nous a été envoyé dans la note de synthèse laisse en
blanc les modalités pratiques de cette réforme sur Alfortville. Il semble
cependant d’après les informations qui circulent que les cours seraient
déplacés au mercredi matin. Quant à la modification de la journée de travail de
l’élève, objet de cette réforme, elle est très discutable avec une pause de
mi-journée qui ne sera pas une véritable coupure, et dans les faits une longue
et lourde journée demeurera pour les enfants.
Les réponses des parents au
questionnaire adressé par la mairie ont été trop peu nombreuses pour qu’une
décision puisse d’ores et déjà être prise. D’autre part parmi les enseignants
qui se sont exprimés dans les comités de pilotage, la plupart l’ont fait plutôt
en faveur d’un retour au samedi matin, avec la justification que sur le plan
des rythmes scolaires cela serait plus favorable à l’enfant.
La moindre des choses serait que
cela soit pris en compte.
D’autre part ce projet laisse
totalement dans le flou la question des moyens à mettre en œuvre pour
l’organisation des activités péri-scolaires : Quels moyens
financiers ? Qui va payer ? Quand auront lieu ces activités, dans
quels locaux, avec quel personnel ?
Le ministre de l’Education
nationale, Vincent Peillon a engagé à la hussarde cette réforme dite des
« rythmes scolaires ». Il y avait pourtant à l’Education nationale
bien d’autres urgences. Avec cette réforme, sans que l’Etat mette les moyens
financiers supplémentaires, le gouvernement met les communes dans une situation
très difficile.
Il n’est donc pas étonnant que les réactions de ceux qui
subiront ces modifications se partagent entre la colère, le dépit, l’amertume
et le désenchantement.
C’est pourquoi je pense que l’on ne peut pas voter la
délibération qui nous est proposée.
Recevez mes salutations.
Après ce courrier, juste avant le conseil municipal, nous avons reçu le nouveau texte ci dessous qui précisait les modalités d'application : (Texte voté à la majorité).
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