La mairie a convoqué au Gymnase
Lapierre une réunion de locataires, en présence des bailleurs, et d’un
représentant du commissariat, à propos de la résidentialisation du grand
ensemble.
Malgré une information très partielle environ 80 personnes étaient
présentes et beaucoup sont intervenues après les présentations qui ont été
faites. Les locataires avaient tellement de choses à dire que plusieurs n’ont
pas pu intervenir.
Ce qui montre que de telles réunions sont nécessaires et
devraient avoir lieu régulièrement comme l’avaient d’ailleurs exprimé des
locataires lors de la précédente réunion sur le même sujet le 19 Octobre 2011.
Autour des immeubles Logirep : pour que personne ne s'échappe ! |
Le maire, Luc Carvounas, a annoncé une
transformation des objectifs de cette rénovation. Il s’agirait davantage d’une
réhabilitation du grand ensemble que d’une résidentialisation.
Une grande partie des locataires refuse en effet l’enfermement des immeubles derrière des clôtures et barrières de toute sorte qui était précédemment en projet et qui a d’ailleurs été réalisé par le bailleur Logirep en mettant les locataires devant le fait accompli.
Que la mairie change d’orientation maintenant sur ce projet, comme elle était revenue sur celui des parkings payants va plutôt dans le sens de ce que souhaitent les locataires. Même si le maire se livre à des attaques contre le collectif contre les parkings payants qualifié d’anonyme alors que ses représentants sont allés plusieurs fois en mairie lors des conseils municipaux.
Mais depuis que la rénovation
urbaine a été annoncée le grand ensemble se dégrade : espaces verts mal
entretenus, épaves dans les parkings, poubelles nauséabondes et débordantes
sous les fenêtres.
Alors que pendant des années le
grand ensemble est resté agréable avec arbres, pelouses, espaces de jeux pour
les enfants, depuis le lancement de l’opération ANRU par la mairie, la
dégradation de l’environnement laissé à l’abandon, s’est accélérée.
terrain de jeux pour enfants détruit par travaux |
D’autres ont parlé de la gêne occasionnée par le manque de places de
parkings, des problèmes de sécurité, des problèmes d’étanchéité dans les immeubles.
poubelles qui se répandent sur pelouses |
Sur cette question le maire a
déclaré agir en faveur de la dissolution de l’ASGE, conditionnée selon lui à
une délimitation précise du périmètre de chaque bailleur. D’où risque de retomber
dans le problème des barrières ! Comme on le voit les locataires ont tout
intérêt à rester mobilisés.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire