lundi 29 juillet 2013

Retraites : Grèves et manifestations le 10 Septembre 2013



Extraits des publications de Lutte Ouvrière


 Fermeté syndicale.....des patrons

    Le Medef vient de transmettre au gouvernement ses propositions de « réformes » des retraites : passage de la durée de cotisation à 44 ans, hausse de la CSG et remise en cause de l’abattement fiscal pour les retraités. 
  Il accepterait une hausse des cotisations patronales de 0,1% à condition que l’ensemble des cotisations patronales de la branche famille - soit 5,4% - passe à la charge des salariés via une hausse de la CSG ou de la TVA !
    Pas gêné par un tel « déséquilibre », le porte-parole du patronat affirme : « Le Medef ne se place pas dans une négociation donnant-donnant, où chacun devrait faire des efforts de la même ampleur.
    Le patronat ne cherche pas à enrober son point de vue. Alors prenons exemple sur cette ténacité patronale pour défendre nos retraites !


Retraites : préparer la riposte

    Le gouvernement n'écarte pas l'idée d'une hausse de la CSG pour financer les retraites ", a déclaré le président du groupe socialiste de l'Assemblée. Il y voit " quelques avantages ", le principal étant de taxer les revenus, c'est-à-dire baisser ceux des salariés et des retraités, tout en exonérant les entreprises.
   Pour les retraites comme pour le reste, le gouvernement s'aplatit devant le patronat.
   Plusieurs syndicats appellent à une journée de grève et de manifestations le 10 septembre pour dire " non aux attaques contre les retraites. Cela ne doit être qu'un premier pas vers la riposte indispensable.

vendredi 26 juillet 2013

Pendant les congés, la guerre contre les salariés continue

 
Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du 22 Juillet

    Le gouvernement n’attendra même pas la fin des congés pour déclencher son attaque contre les retraites. Il veut rendre public le projet de loi dès la fin août et expédier le tout avant la fin septembre. Le détail des mesures n’est pas encore connu, mais il est certain qu’il s’agit d’une attaque générale contre les retraités d’aujourd’hui et de demain, comme au temps de Sarkozy et pire que Sarkozy.

    Les ministres et les médias aux ordres répètent à satiété qu’une réforme est indispensable si on veut sauver le système de retraite. C’est de la propagande mensongère. Le système de retraite, ils sont en train de le tuer. De réforme en réforme, l’âge de départ en retraite à taux plein est repoussé et la pension diminue.        
   Passons sur les arguments : toujours le même bourrage de crâne invoquant l’accroissement de la durée de vie. Mais la durée de vie ne cesse de s’allonger depuis plus d’un siècle sans que l’âge de départ en retraite soit repoussé en conséquence. La productivité augmente sans cesse, ce qui fait que le travail rapporte de plus en plus et devrait permettre d’assurer aux travailleurs le droit de partir à la retraite avec une pension digne.

lundi 22 juillet 2013

Extraits de bulletins Lutte Ouvrière d'entreprises du Val de Marne (1ere quinzaine de juillet 2013)



La Poste Créteil PIC le 15 juillet
Va voir ailleurs si j’y suis
   Pour justifier de nouvelles restrictions sur les Bureaux de Poste, la direction parle de 30 % de baisse de fréquentation d’ici 2018. En fait cette baisse est voulue et organisée par la fermeture de milliers de bureaux, et de guichets.S’ils trouvent une longue attente ou même porte close, rien de tel pour dissuader les usagers.

Chiffres truqués
   En 2012, la baisse officielle des effectifs aurait été de 2500, c’est 2500 de trop. Mais depuis 2001, la baisse annuelle tournait autour de 9000. Par quel artifice la direction a t’elle fait, à ce point, baisser les chiffres ? La CGT elle, estime à 4800, près du double, la chute des effectifs. Autant de chômeurs et de misère en plus dans l’ensemble du monde ouvrier.

Cher Timbre
   De fortes hausses du prix du timbre ont été annoncées. En plus de faire rentrer de l’argent, les dirigeants veulent instaurer des tarifs dissuasifs pour le courrier qu’ils jugent non rentable, comme la lettre en j+1.
Les hausses de tarif seront, comme d’habitude, plus douces pour les entreprises que pour les particuliers, par ailleurs plus mal servis.
Service public au rabais l’État compte réduire les subventions qu’il verse à La Poste, au titre de la continuité du service public, de 82 millions d’euros. Il accélère la casse du service rendu à la population.

L’Oréal Chevilly-Larue 8 juillet
Rien ne va plus
     Au D.G, depuis des mois c’est le bazar : entre le magasinier non remplacé par un emploi fixe, les peseurs pas assez nombreux, de nouvelles procédures... Ne rien faire et attendre, c’est la conduite de la direction; elle prie à genoux et les mains jointes pour que la baisse d’activité due à l’été et aux vacances comble le retard !

Le Crédit Lyonnais Villejuif le 7 juillet
On la reconnait bien là
   À l’occasion des 150 ans du Crédit Lyonnais, à Villejuif, la direction a fait distribuer une mini tablette de chocolat avec l’inscription « 150 ans de reconnaissances ». Vu que la tablette faisait environ 20 grammes, on voit tout de suite le poids de la reconnaissance de la direction.

Alternance ? pas vraiment !
   « Pour nous, des jeunes en alternance, ce sont de nouvelles idées en permanence ». C'est ce que proclame une pub du Crédit Agricole. À LCL, nous sommes bien placés pour connaître la réalité.
La direction utilise l'alternance pour avoir à sa disposition des jeunes à bon compte, qu'elle exploite en leur faisant miroiter une embauche... laquelle est bien loin de se concrétiser pour tous.Il y a là une arnaque. Elle n'est pas nouvelle. La direction y pense même « en permanence ».

Hôpital de Bicêtre 7 juillet
Intérêt individuel ou intérêt général ?
  Les travaux au bloc opératoire commun pour août sont annoncés depuis longtemps. Pourtant, certains ont programmé des opérations. En août, nous allons déjà devoir accueillir les patients arrivant en urgence dans un bloc à moitié fermé et en travaux. Alors cela suffit bien. Pourquoi faire et risquer encore plus compliqué, en rajoutant des patients programmés? A croire que l’intérêt général passe après celui de certains individus

mardi 16 juillet 2013

Tribune libre bulletin municipal Alfortville juillet 2013 : Qui sème la misère récolte la colère

     Le gouvernement nous prépare un nouveau racket sur les retraites : baisse des pensions avec leur désindexation, durée de cotisation relevée jusqu’à 44 ans, hausse de la CSG des retraités, diminution des retraites des fonctionnaires avec le calcul de leur pension sur les 10 dernières années…

    
La seule réponse : descendre dans la rue
   « Nous vivons plus longtemps, nous pouvons travailler plus longtemps », entend-on du matin au soir. Mais avant de forcer les salariés à travailler jusqu’à 65 ou 67 ans, il faudrait embaucher les chômeurs et ne pas licencier les anciens bien avant 60 ans.
    
    Quant à l’espérance de vie elle n’est pas la même pour tous : combien de travailleurs finissent prématurément leur vie usés par le travail, malades ou en invalidité.
   
   Prétendre que l’âge de départ ne sera pas touché, c’est se moquer du monde ! Avec 43 ou 44 annuités de cotisation, il faudrait commencer à travailler à 19 et 18 ans pour toucher une retraite complète à 62 ans alors qu’un jeune sur quatre est aujourd’hui au chômage. 

     Il manquera 20 milliards en 2020 pour les retraites ? Que le gouvernement commence par faire payer aux riches les 60 milliards d’évasion fiscale qu’ils doivent chaque année !

samedi 13 juillet 2013

Compte rendu de la réunion du 8 juillet sur la résidentialisation du Grand Ensemble d'Alfortville



      La mairie a convoqué au Gymnase Lapierre une réunion de locataires, en présence des bailleurs, et d’un représentant du commissariat, à propos de la résidentialisation du grand ensemble. 
   Malgré une information très partielle environ 80 personnes étaient présentes et beaucoup sont intervenues après les présentations qui ont été faites. Les locataires avaient tellement de choses à dire que plusieurs n’ont pas pu intervenir. 
    Ce qui montre que de telles réunions sont nécessaires et devraient avoir lieu régulièrement comme l’avaient d’ailleurs exprimé des locataires lors de la précédente réunion sur le même sujet le 19 Octobre 2011.

Autour des immeubles Logirep : pour que personne ne s'échappe !
    Le maire, Luc Carvounas, a annoncé une transformation des objectifs de cette rénovation. Il s’agirait davantage d’une réhabilitation du grand ensemble que d’une résidentialisation. 

   Une grande partie des locataires refuse en effet l’enfermement des immeubles derrière des clôtures et barrières de toute sorte qui était précédemment en projet et qui a d’ailleurs été réalisé par le bailleur Logirep en mettant les locataires devant le fait accompli.

   Que la mairie change d’orientation maintenant sur ce projet, comme elle était revenue sur celui des parkings payants va plutôt dans le sens de ce que souhaitent les locataires. Même si le maire se livre à des attaques contre le collectif contre les parkings payants qualifié d’anonyme alors que ses représentants sont allés plusieurs fois en mairie lors des conseils municipaux. 

     Mais depuis que la rénovation urbaine a été annoncée le grand ensemble se dégrade : espaces verts mal entretenus, épaves dans les parkings, poubelles nauséabondes et débordantes sous les fenêtres.
   Alors que pendant des années le grand ensemble est resté agréable avec arbres, pelouses, espaces de jeux pour les enfants, depuis le lancement de l’opération ANRU par la mairie, la dégradation de l’environnement laissé à l’abandon, s’est accélérée. 

terrain de jeux pour enfants détruit par travaux
     Entre autres choses des locataires ont protesté contre la non réfection de l’espace pour enfants détruit lors de la construction de la maison de gérontologie Raymonde Valibouse. 
    D’autres ont parlé de la gêne occasionnée par le manque de places de parkings, des problèmes de sécurité, des problèmes d’étanchéité dans les immeubles.
  
poubelles qui se répandent sur pelouses
   Et enfin d’autres ont dénoncé le manque d’entretien de la part de l’ASGE (association syndicale du grand ensemble, qui regroupe bailleurs et colocataires et dont la présidence est assurée par Logial, le bailleur de la ville) qui récupère pourtant les charges payées par les locataires.

     Sur cette question le maire a déclaré agir en faveur de la dissolution de l’ASGE, conditionnée selon lui à une délimitation précise du périmètre de chaque bailleur. D’où risque de retomber dans le problème des barrières ! Comme on le voit les locataires ont tout intérêt à rester mobilisés.

lundi 8 juillet 2013

Informations sur différents points soumis au conseil municipal du 27 Juin 2013



Présentation des comptes administratifs d'Alfortville de l’année 2012 :

Beaucoup d’informations sont contenues dans les documents communiqués. Quelques chiffres et commentaires.

  • Pour la totalité des dépenses (effectuées et restes) le montant est de 73,3 M€ (dont 48,4 en fonctionnement et 24,9 en investissement). 
  • Pour les recettes le montant est de 74,9M€. L’excédent de 1,6M€ est reporté sur les investissements de l’année suivante.
  • Le montant des emprunts a été de 4M€, ce qui porte l’endettement de la ville à 41,9M€ soit 931€ par habitant (à titre de comparaison il nous a été dit que c’est 1147€/h pour les villes comparables).
  • Les dotations et subventions de l’Etat sont en stagnation, malgré l’augmentation du nombre d’habitants sur la ville : 18,3 M€ en 2012, 18,2 M€ en 2011, 17,5 M€ en 2010.
  • Par contre l’ensemble des impôts locaux payés par les alfortvillais se monte à 23,9 M€ en 2012, 22,7 M€ en 2011, 21,2 M€ en 2010. La hausse des tarifs des différentes prestations est du même ordre.

     Ces chiffres montrent que c’est la population qui paye l’essentiel des recettes des communes alors que les revenus salariaux, les retraites et pensions stagnent ou même régressent, du fait du chômage. 
     Les patrons ont vu leurs charges réduites par le remplacement de la taxe professionnelles par une fiscalité plus avantageuse pour eux. Quant aux banques elles ont leurs recettes assurées en prélevant leur dîme sur les emprunts que sont contraints de faire les communes pour réaliser leurs équipements et travaux. Et là aussi au final, c’est la population qui paye ce tribut à la finance.
    Les choses ne sont pas prêtes de s’inverser avec la politique que mènent les socialistes au gouvernement, qui s’inscrivent dans la continuité des gouvernements de droite : au service du patronat et de la classe bourgeoise.

Problèmes scolaires :

  • La future école Jules Grévy –liée à Henri Barbusse- (17 rue Anatole France) qui doit accueillir 4 classes étant loin dêtre finie, deux classes de CM2 de Barbusse seront transférées pendant plusieurs mois à l’Ecole Montaigne. Les enfants auront des trajets en car matin et soir du Nord au Sud de la ville.
    Une photo de l'état actuel du chantier de l'école
  • Pour aider à la construction de l’école Bérégovoy (ZAC des Bords de Marne), une subvention est demandée au conseil Régional.

Assainissement :

  • Lancement avec le conseil général d’une étude des réseaux d’assainissement. Espérons que cette étude prendra en compte les nuisances provoquées par les rejets de l’usine de levure BioSpringer de Maisons-Alfort, rejets qui polluent les égouts et les airs et rendent à certains moments l’atmosphère nauséabonde.

Urbanisme, Rénovation Sud de la ville :

  • Le 140 rue Etienne Dolet (angle de la rue Etienne Dolet et rue des Goujons) va être démoli en vue des constructions de logement prévues par Logial dans le cadre de l’ANRU. Que vont devenir les petits commerces de quartier situés à cet endroit et qui rendent de grands services aux habitants des Alouettes ?
  • Une étude est lancée avec la communauté d’Agglomération pour la transformation du terrain de l’exBHV entre la digue d’Alfortville et la rue des Alouettes ,en terrain de sport, construction de logements et petites entreprises.