mercredi 22 juin 2011

Compte rendu du conseil municipal alfortville vendredi 17 juin 2011 (1)

    Après le premier point de l’ordre du jour sur le sujet des élections sénatoriales (élections auxquelles Lutte Ouvrière ne prendra pas part), a eu lieu l’approbation du compte rendu du précédent conseil qui sera modifié suite à l’intervention de Catherine de Rasilly car il ne mentionnait pas les votes des conseillers et se contentait d’indiquer : voté à la majorité ou à l’unanimité.

Ensuite les différentes questions traitant du compte administratif ont été abordées.

J'ai fait la déclaration suivante:
    « Pour mémoire, courant 2010 j’avais voté contre les budgets primitifs et supplémentaires 2010 et ce compte administratif que vous venez de nous commenter en est l’exécution.
    Le contexte, nous le savons n’est pas à l’euphorie avec la baisse des dotations de l’Etat et la crise qui s’est poursuivie, mais les recettes réelles de fonctionnement sont néanmoins supérieures de 7,3% à la prévision budgétée.
   
 Concernant les dépenses réelles de fonctionnement, elles se situent par rapport à votre proposition de budget à moins 10%. Mais pour la partie investissement, est-il logique qu’à la fin d’un exercice s’affiche un reste à réaliser représentant 40% du montant budgété ?
   
   Pourtant il y a besoin d’équipements collectifs, de crèches, d’entretien de la voirie, d’espaces verts, de travaux pour l’assainissement, de logements supplémentaires, d’entretien du parc immobilier social. La population supporte l’essentiel des recettes. Elle est en droit d’attendre le retour.
    Je n’approuverai donc pas les comptes qui nous sont soumis. »
   Il m’a été répondu que la commune n’avait pas renoncé aux travaux prévus mais qu’il y avait simplement du retard dans leur mise en œuvre, et que les investissements étaient reportés.


A l’occasion des points d’urbanisme qui traitaient des constructions de logements dans le cadre de l’ANRU j’ai abordé le problème du projet de parkings payants de certains bailleurs sociaux.

A ce propos voici la déclaration que j’ai faite :


   « Bien qu’opposé à la convention ANRU, car elle s’accompagne , comme le rappelle le rapport, de la démolition de 543 logements sociaux je voterai favorablement ce point et les suivants qui prévoient la construction de logements neufs
 
    Mais je voudrais en même temps aborder un des effets pervers de l’opération de rénovation urbaine, à savoir les projets de certains bailleurs de rendre les parkings payants au Grand Ensemble dans le cadre de la résidentialisation. Pourtant une telle décision n’a jamais été évoquée ni dans les documents à propos de l’ANRU, ni dans les réunions d’information que vous avez organisées.
    S’il est normal que les places de stationnement soient réservées en priorité aux résidents, ce n’est pas pour autant qu’elles doivent être payantes.
   Si des bailleurs se servent des aménagements de l’opération ANRU pour augmenter d’une façon ou d’une autre la facture payée par le locataire, c’est indûment. C’est en effet pour l’essentiel l’argent public, donc celui des habitants et des locataires qui va servir au financement des travaux.
   Si de telles dispositions rentraient en application, elles seraient une charge financière supplémentaire difficile à supporter pour de nombreuses familles. Les locataires se mobilisent contre cette tentative. »
   Un conseiller du PCF et un autre de l’UMP se sont à leur tour déclarés opposés à l’instauration des parkings payants.
  
 cliquez ici pour consulter courriers des locataires ainsi que celui que j'avais adressé en mairie au mois de mai
  
Réponse du Maire René Rouquet et de son adjoint Luc Carvounas : le paiement des parkings découle des dispositions de la résidentialisation dans le cadre de l’ANRU, la mairie a communiqué aux bailleurs son souhait que les locataires n’aient pas à payer ce coût, et que des solutions soient recherchées dans la concertation avec les locataires, mais il y a un réel problème de parkings encombrés d’épaves, etc….. et au lieu de brandir le chiffon rouge, il serait judicieux de rechercher une solution à la question juridique de la privatisation des parkings.   

 Commentaires : En clair une réponse pas rassurante du tout, les locataires présents dans la salle l’ont ressenti de cette façon.
   En guise de concertation avec les bailleurs ce qui se profile c’est du genre : "vous n’êtes pas obligés de vous garer dans des parkings sécurisés, mais si vous voulez une place attribuée dans un lieu fermé il faut accepter de payer votre parking."
   Pourtant jusqu’à ce jour les locataires en acquittant leur loyer payent pour un logement avec parking inclus au pied de l’immeuble.
   Les locataires sont bien déterminés à ne pas se laisser faire.
  

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