vendredi 29 décembre 2017
mercredi 27 décembre 2017
Répression antisyndicale à l'institut Gustave Roussy Villejuif
La direction de l'Institut Gustave Roussy Villejuif a
convoqué Vendredi 22
Décembre une salariée militante de la CGT (Préparatrice en pharmacie) à un entretien pour
sanction. Elle lui reproche de s’être rendue à une réunion de
l'union départementale CGT 94 où elle est élue .
Les rassemblements et les luttes des salariés issus de différents services fleurissent régulièrement à l’institut Gustave Roussy. Les militants CGT sont partie prenante de ces actions tellement les conditions de travail , les effectifs insuffisants et la politique de management sont devenues insupportables.
Alors la direction ressort les bonnes vieilles méthodes qui visent à s’attaquer directement aux représentants du personnel en espérant ainsi intimider ceux qui défendent les travailleurs .
Ce qui se passe à l'IGR n'est pas un cas isolé. Dans de nombreuses entreprises et administration les travailleurs , les militants sont confrontés à l'arrogance des hiérarchies, des directions . Répression, sanctions, procédures de licenciement, poursuite devant les tribunaux comme PSA Poissy, Goodyear, Air France, etc.....
Un rassemblement de protestation a eu lieu pendant l'entretien.
Les rassemblements et les luttes des salariés issus de différents services fleurissent régulièrement à l’institut Gustave Roussy. Les militants CGT sont partie prenante de ces actions tellement les conditions de travail , les effectifs insuffisants et la politique de management sont devenues insupportables.
Alors la direction ressort les bonnes vieilles méthodes qui visent à s’attaquer directement aux représentants du personnel en espérant ainsi intimider ceux qui défendent les travailleurs .
Ce qui se passe à l'IGR n'est pas un cas isolé. Dans de nombreuses entreprises et administration les travailleurs , les militants sont confrontés à l'arrogance des hiérarchies, des directions . Répression, sanctions, procédures de licenciement, poursuite devant les tribunaux comme PSA Poissy, Goodyear, Air France, etc.....
Un rassemblement de protestation a eu lieu pendant l'entretien.
Décision sera communiquée en janvier.
Non aux atteintes aux droits des travailleurs à se défendre et exercer un mandat syndical ! Solidarité !
Non aux atteintes aux droits des travailleurs à se défendre et exercer un mandat syndical ! Solidarité !
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mercredi 13 décembre 2017
Maintien des services de chirurgie hépatique et cardiaque au GHU Mondor et Chenevier de Créteil : Manifestation 14 Décembre
En 2011 contre la fermeture de la chirurgie cardiaque |
Le projet de fermeture en 2018 du service de chirurgie Hépatique de l’hôpital Henri
Mondor Créteil a été confirmé dans différentes instances par la direction de
l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris.
En 2011, c'est la mobilisation du personnel et des habitants qui avait
empêché la fermeture de la chirurgie cardiaque . Mais ce service est
aujourd'hui fragilisé comme de nombreux autres par le manque de moyens.
Et c'est sur fond d'économies supplémentaires, de regroupements, de
fermeture de lits et réductions de budgets et d'effectifs, que se prépare dans
le plus grand secret le Plan Régional Santé (PRS) 2018-2028.
Empêcher la dégradation continue du secteur santé, c'est l'affaire de tous !.
La mobilisation doit se construire.
Rassemblement devant Henri Mondor Jeudi 14 Décembre à 12H
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mardi 12 décembre 2017
Alfortville Rythmes scolaires : un rassemblement devant la mairie Jeudi 14 Décembre à 18H à l'occasion du conseil municipal
Le problème est surtout que tous les gouvernements successifs continuent à réduire les moyens consacrés à l'enseignement.
Voici un article récent du site Lutte Ouvrière
Selon une étude internationale, les enfants âgés de 10 ans
liraient aujourd'hui moins bien en France que leurs aînés il y a quinze
ans.
Face à ce constat, le ministre de l'Éducation a proposé... une dictée obligatoire par jour dans les écoles. Il explique également que les enseignants doivent choisir les bons manuels, faire faire de la récitation et de la lecture quotidiennement aux enfants. Comme si le problème se résumait aux méthodes d'enseignement !
En réalité, si les élèves ont du mal à apprendre correctement à lire, à écrire et à compter, c'est pour beaucoup, du fait des effectifs trop nombreux des classes et du nombre d'enseignants et de locaux insuffisants.
Mais comme le ministre de l'Éducation ne veut pas augmenter les moyens pour l'école, il ne lui reste plus qu'à tenter de noyer le poisson...
Voici un article récent du site Lutte Ouvrière
Bonnet d'âne
Face à ce constat, le ministre de l'Éducation a proposé... une dictée obligatoire par jour dans les écoles. Il explique également que les enseignants doivent choisir les bons manuels, faire faire de la récitation et de la lecture quotidiennement aux enfants. Comme si le problème se résumait aux méthodes d'enseignement !
En réalité, si les élèves ont du mal à apprendre correctement à lire, à écrire et à compter, c'est pour beaucoup, du fait des effectifs trop nombreux des classes et du nombre d'enseignants et de locaux insuffisants.
Mais comme le ministre de l'Éducation ne veut pas augmenter les moyens pour l'école, il ne lui reste plus qu'à tenter de noyer le poisson...
Et ci dessous un article du site 94 Citoyens
"Rythmes scolaires: polémiques
inversées à Maisons-Alfort et Alfortville
Les villes
qui n’ont pas choisi de revenir à la semaine de 4 jours à la rentrée 2017 ont
en principe jusqu’à la mi-janvier 2018 pour indiquer à l’Inspection académique
si elles souhaitent le faire à la rentrée 2018. Ces dernières semaines, les
consultations de parents et enseignants se sont donc multipliées sur ce sujet
tandis que les conseils d’école de premier trimestre statuaient aussi sur la
question, avec parfois des verdicts opposés… ce qui fait polémique.
C’est le cas
notamment à Maisons-Alfort et Alfortville, dans des figures inversées.
A
Maisons-Alfort, la ville a organisé un référendum le samedi 25 novembre, auprès
de tous les parents et tous les enseignants. « Nous avions prévenu dès
la fin de l’année scolaire 2017 qu’un référendum serait organisé et nous avons
envoyé une lettre individuelle à chaque parent et chaque enseignant pour les
informer, en plus d’une large communication dans le bulletin municipal. Le
scrutin a été organisé en bonne et due forme avec des bureaux de vote et le
taux de participation a été supérieur à 50%« , expose le maire LR de
la ville, Olivier Capitanio. Résultat de cette consultation : une majorité, d’une courte tête certes (49,8% contre 49%) mais
une majorité quand même, s’est dégagée en faveur d’un maintien de la semaine de
4 jours et demi avec travail le mercredi matin, tandis qu’1,20% des votants
optaient pour le samedi travaillé. Les conseils d’école, eux, ont massivement
voté pour un retour à la semaine de 4 jours. Sur 25 conseils d’école prévus, 20
ont d’ores et déjà tranché de cette manière. Pour les syndicats Snudi-Fo et
SNUipp-FSU, c’est donc cet avis qui doit être entendu. Et vendredi 8 décembre,
les enseignants ont été le faire savoir en se rassemblant devant la mairie en
fin de journée (photo de une), avant d’être reçus en délégation. « Cette
mode des consultations locales, parfois organisées dans des modalités qu’aucun
élu n’accepterait pour une élection politique, comme à Vincennes où chaque
parent disposant à la fois d’un smartphone, d’une tablette et d’un ordinateur
pouvait voter plusieurs fois, nous inquiète. Ces pseudo-référendums
transforment l’Education nationale en une formule choisie à la carte par les
parents, différente dans chaque ville. Notre souhait est que l’on revienne à un
même rythme partout. En attendant, les Conseils d’école constituent l’instance
légitime de concertation », insiste Luc Béniezau, délégué départemental
Snudi-Fo. « A partir du moment où une majorité s’est exprimée, je
suis respectueux de la démocratie et suis obligé de faire ce que nous
nous sommes engagés à faire. On ne peut pas demander à un élu de ne pas
respecter les urnes. Nous avons consulté tous les parents et enseignants et
plus de 3000 personnes se sont exprimées. Le Conseil d’école, lui, est convoqué
par les directeurs d’école« , exprime sur ce point Olivier Capitanio.
Du côté des syndicats, on ne compte pas en rester là. « Nous sommes
prêts à envisager d’autres actions et aller jusqu’à la grève, mais nous
espérons vraiment ne pas en arriver là« , prévient Luc Bénizeau.
A
Alfortville, la situation est inversée. La ville a décidé d’écouter ses
conseils d’école qui ont, ici aussi, voté majoritairement pour un retour à la
semaine de 4 jours. Mais cette fois, ce-sont les associations de parents
d’élèves indépendantes et la fédération Fcpe de 11 écoles, réunies dans le
collectif Ulea, qui ne sont pas contentes, et ont réclamé une consultation
directe à la mairie, pour éviter une « décision précipitée ».
En réponse, le maire PS de la ville, Michel Gerchinovitz, a défendu la
légitimité des conseils d’école. « Les conseils d’école sont les
instances principales de concertation de l’école. Il leur revient, conformément
aux dispositions du code de l’éducation, d’établir le projet d’organisation de
la semaine pédagogique scolaire, de rendre des avis sur toutes les questions
intéressant la vie de l’école, notamment les activités périscolaires, et de
donner leur accord sur les activités éducatives, culturelles et sportives
complémentaires« , a ainsi détaillé l’élu dans un courrier aux
associations de parents d’élèves qui avaient demandé la concertation. De leur
côté, les parents dénoncent des « inégalités de traitement entre
écoles », concernant les votes, rapportant n’avoir pas pu proposer
d’option alternative à celles qui étaient à l’ordre du jour du vote dans les
écoles Dolet et Victor Hugo (à savoir rester à 4,5 jours avec une situation
inchangée ou revenir à la semaine de 4 jours) alors qu’ils suggéraient
d’ajouter de rester à 5 jours en allégeant les après-midi des lundi, mardi,
jeudi, vendredi. Une proposition qui a en revanche été incluse lors du Conseil
d’école Octobre, et y a recueilli une majorité des suffrages. Et les parents de
réclamer un nouveau Conseil d’école extraordinaire incluant cette proposition."
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vendredi 8 décembre 2017
Samedi 9 Décembre rencontre avec les militants de Lutte Ouvrière à Alfortville
Nous serons le matin de 10H30 à 12H30
Place Allende Place de la Mairie et Place du Petit Pont
Ci joint le tract que nous aurons avec brochures et journaux .
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mardi 28 novembre 2017
lundi 27 novembre 2017
Esclavage en Libye, naufrages en Méditerranée : la barbarie du monde capitaliste
Un documentaire d'une chaîne américaine montrant un marché aux esclaves en Libye a suscité l'indignation. Il y avait de quoi être choqué, bouleversé et révolté devant cette traite des Noirs des temps modernes où des êtres humains sont vendus comme du bétail.
C'est la première fois que de telles horreurs ont pu être filmées et diffusées à une telle échelle mais depuis des mois, elles étaient dénoncées par des associations. Faisant mine de s'émouvoir, Macron a déclaré : « ce sont des crimes contre l'humanité ». Mais ces crimes odieux, ce sont lui et les autres chefs d'Etat européens qui en sont les véritables responsables !
En faisant de l'Europe une forteresse de plus en plus interdite aux pauvres du reste de la planète, les dirigeants européens ont transformé la Méditerranée en un véritable cimetière pour des dizaines de milliers de femmes et d'hommes parmi ceux qui tentent de gagner les côtes européennes sur des embarcations de fortune.
Du temps du dictateur Kadhafi qui avait été reçu en grande pompe par Sarkozy en 2007, l'État libyen jouait le rôle de garde-frontière de l'Europe en retenant les migrants dans des centres de détention aux conditions inhumaines.
Depuis la chute de son régime en 2011, ce sont des milices, certaines soutenues par les puissances occidentales, qui se disputent le pouvoir et le droit de devenir des garde-chiourmes de ces camps de réfugiés.
La situation des migrants s'est encore aggravée ces derniers mois, depuis que, pour les intercepter, l'Union européenne a décidé de s'appuyer principalement sur les garde-côtes libyens et de réduire les moyens consacrés au sauvetage des naufragés. En choisissant sciemment de contenir à tout prix les migrants en Libye, les gouvernements de l'Union européenne se comportent comme les commanditaires des réseaux mafieux qu'ils dénoncent ! Quand ils passent des accords avec les dirigeants ou les chefs de milices libyens, ils savent très bien qu'ils livrent les migrants à des geôliers de centres de rétention et à des marchands d'esclaves.
Pour justifier cette politique criminelle, Macron a repris à son compte la formule de l'ancien Premier ministre socialiste Rocard : « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Mais cette misère, ce sont les dirigeants des puissances impérialistes qui la créent ! Ce sont eux qui, en multipliant les interventions militaires pour leurs intérêts, n'ont cessé depuis des décennies de semer le chaos et la destruction en Afrique et au Moyen-Orient. Macron est bien le digne successeur de tous les dirigeants qui, depuis l'époque de la colonisation, ont aidé la bourgeoisie française à piller ces régions, créant les conditions de leur sous-développement actuel.
La France, l'un des pays les plus riches de la planète, aurait largement les moyens d'accueillir dignement les réfugiés qui fuient la guerre, la misère ou les dictatures. Mais Macron s'en prend aux migrants, à la suite de ses prédécesseurs de droite comme de gauche, pour faire oublier qu'il mène la guerre à tous les travailleurs pour permettre à la bourgeoisie d'accroître sa fortune.
Depuis son arrivée au pouvoir, Macron ne cesse de prendre des mesures qui vont faire reculer les conditions de vie des travailleurs. Ses ordonnances vont permettre au patronat de licencier plus facilement et de tenter de baisser les salaires. Des milliards vont être soustraits aux services publics les plus utiles à la population afin de financer les cadeaux fiscaux à une minorité de riches. Et c'est ainsi que Macron aggrave la situation des classes populaires dont les migrants font partie.
Le système impérialiste entraîne toute la société dans la crise et la barbarie. Ici, en France, les travailleurs doivent subir le chômage, la précarité et l'explosion de la pauvreté. Dans les régions les plus pauvres du monde, des millions de personnes sont condamnées à l'exil ou à vivre dans des camps de réfugiés.
Le capitalisme ne peut offrir comme seul avenir que plus d'exploitation et d'oppression. Pour échapper à cet avenir, la seule solution est de renverser ce système injuste et criminel.
Alors, il faut refuser la guerre entre pauvres dans laquelle Macron et ses semblables voudraient nous entraîner ! Nous avons au contraire besoin d'être solidaires et conscients que, quelles que soient notre origine ou notre nationalité, nous avons une lutte commune à mener pour changer la société.
C'est la première fois que de telles horreurs ont pu être filmées et diffusées à une telle échelle mais depuis des mois, elles étaient dénoncées par des associations. Faisant mine de s'émouvoir, Macron a déclaré : « ce sont des crimes contre l'humanité ». Mais ces crimes odieux, ce sont lui et les autres chefs d'Etat européens qui en sont les véritables responsables !
En faisant de l'Europe une forteresse de plus en plus interdite aux pauvres du reste de la planète, les dirigeants européens ont transformé la Méditerranée en un véritable cimetière pour des dizaines de milliers de femmes et d'hommes parmi ceux qui tentent de gagner les côtes européennes sur des embarcations de fortune.
Du temps du dictateur Kadhafi qui avait été reçu en grande pompe par Sarkozy en 2007, l'État libyen jouait le rôle de garde-frontière de l'Europe en retenant les migrants dans des centres de détention aux conditions inhumaines.
Depuis la chute de son régime en 2011, ce sont des milices, certaines soutenues par les puissances occidentales, qui se disputent le pouvoir et le droit de devenir des garde-chiourmes de ces camps de réfugiés.
La situation des migrants s'est encore aggravée ces derniers mois, depuis que, pour les intercepter, l'Union européenne a décidé de s'appuyer principalement sur les garde-côtes libyens et de réduire les moyens consacrés au sauvetage des naufragés. En choisissant sciemment de contenir à tout prix les migrants en Libye, les gouvernements de l'Union européenne se comportent comme les commanditaires des réseaux mafieux qu'ils dénoncent ! Quand ils passent des accords avec les dirigeants ou les chefs de milices libyens, ils savent très bien qu'ils livrent les migrants à des geôliers de centres de rétention et à des marchands d'esclaves.
Pour justifier cette politique criminelle, Macron a repris à son compte la formule de l'ancien Premier ministre socialiste Rocard : « on ne peut pas accueillir toute la misère du monde ». Mais cette misère, ce sont les dirigeants des puissances impérialistes qui la créent ! Ce sont eux qui, en multipliant les interventions militaires pour leurs intérêts, n'ont cessé depuis des décennies de semer le chaos et la destruction en Afrique et au Moyen-Orient. Macron est bien le digne successeur de tous les dirigeants qui, depuis l'époque de la colonisation, ont aidé la bourgeoisie française à piller ces régions, créant les conditions de leur sous-développement actuel.
La France, l'un des pays les plus riches de la planète, aurait largement les moyens d'accueillir dignement les réfugiés qui fuient la guerre, la misère ou les dictatures. Mais Macron s'en prend aux migrants, à la suite de ses prédécesseurs de droite comme de gauche, pour faire oublier qu'il mène la guerre à tous les travailleurs pour permettre à la bourgeoisie d'accroître sa fortune.
Depuis son arrivée au pouvoir, Macron ne cesse de prendre des mesures qui vont faire reculer les conditions de vie des travailleurs. Ses ordonnances vont permettre au patronat de licencier plus facilement et de tenter de baisser les salaires. Des milliards vont être soustraits aux services publics les plus utiles à la population afin de financer les cadeaux fiscaux à une minorité de riches. Et c'est ainsi que Macron aggrave la situation des classes populaires dont les migrants font partie.
Le système impérialiste entraîne toute la société dans la crise et la barbarie. Ici, en France, les travailleurs doivent subir le chômage, la précarité et l'explosion de la pauvreté. Dans les régions les plus pauvres du monde, des millions de personnes sont condamnées à l'exil ou à vivre dans des camps de réfugiés.
Le capitalisme ne peut offrir comme seul avenir que plus d'exploitation et d'oppression. Pour échapper à cet avenir, la seule solution est de renverser ce système injuste et criminel.
Alors, il faut refuser la guerre entre pauvres dans laquelle Macron et ses semblables voudraient nous entraîner ! Nous avons au contraire besoin d'être solidaires et conscients que, quelles que soient notre origine ou notre nationalité, nous avons une lutte commune à mener pour changer la société.
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mardi 21 novembre 2017
APAJH Entreprise Adaptée Alfortville : La lutte a payé. Fiers de s'être faits respecter
Le 18
Octobre dernier les salariés de l'APAJH (Association pour Adultes et Jeunes
Handicapés) Alfortville,
entreprise adaptée de 200 salariés, qui travaillent pour Nespresso ont fait
grève pour une augmentation de salaire.
La grève a
été massivement suivie et ils ont été rejoints par d'autres entreprises de la
région parisienne qui dépendent de l'APAJH Levallois.
Leur coup de
colère a eu des résultats : Ils revendiquaient une augmentation uniforme de 1,20
€ de l'heure. Un accord salarial vient d'être conclu pour 0,50€ . A cela
s'ajoute le déplafonnement de la prime d'ancienneté qui passe de 15 à 18 %.
Cela concerne dans l'immédiat 20% des salariés qui ont plus de 18 ans
d'ancienneté.
Après 15 ans sans augmentation de salaires, même si
la totalité n'a pas été obtenu, c'est la satisfaction d'avoir relevé la tête et
d'avoir imposé cette augmentation par la lutte.
voir article précédent ici
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dimanche 19 novembre 2017
dimanche 12 novembre 2017
Ceuta : le calvaire des « femmes-mulets »
Brève Lutte Ouvrière 11/11/2017
10 000 femmes marocaines entrent chaque jour dans l'enclave espagnole de Ceuta, située à la pointe nord-ouest du Maroc, pour ensuite transporter sur leur dos des dizaines de kilos de marchandises de contrebande, qu'elles rapportent en territoire marocain où un marchand se charge de les écouler.
Surnommées les « femmes-mulets », ces travailleuses sont traitées comme des bêtes de somme. Qu'elles soient salariées ou à leur compte, elles ne gagnent pas plus de 10 euros par jour pour des tâches où elles risquent la prison, voire leur vie – deux d'entre elles sont mortes en août, écrasées dans une cohue.
Les autorités espagnoles et marocaines ferment les yeux sur cette exploitation sordide, tant elle fait partie de la vie économique normale de Ceuta et du Maroc.
10 000 femmes marocaines entrent chaque jour dans l'enclave espagnole de Ceuta, située à la pointe nord-ouest du Maroc, pour ensuite transporter sur leur dos des dizaines de kilos de marchandises de contrebande, qu'elles rapportent en territoire marocain où un marchand se charge de les écouler.
Surnommées les « femmes-mulets », ces travailleuses sont traitées comme des bêtes de somme. Qu'elles soient salariées ou à leur compte, elles ne gagnent pas plus de 10 euros par jour pour des tâches où elles risquent la prison, voire leur vie – deux d'entre elles sont mortes en août, écrasées dans une cohue.
Les autorités espagnoles et marocaines ferment les yeux sur cette exploitation sordide, tant elle fait partie de la vie économique normale de Ceuta et du Maroc.
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mardi 31 octobre 2017
mardi 24 octobre 2017
MAS Alfortville en grève à son tour après celle de Bonneuil
Les salariés de la MAS APAJH 94 d'Alfortville ont rejoint ceux de Bonneuil déjà en grève jour et nuit depuis 4 jours.
Ces Maisons d'Accueil Spécialisées accueillent et hébergent des handicapés qui nécessitent des soins importants. Elles dépendent de l'APAJH 94 (Association pour adultes et jeunes handicapés , Val de Marne).
Les effectifs sont insuffisants. Le personnel se démène au maximum mais des services ne peuvent plus être assurés. Le non remplacement des absences épuise les salariés en effectif réduit.
Les conditions de travail se dégradent fortement mais également les conditions pour les patients. Economies de moyens sur les gants, le linge, les blouses, les draps, les serviettes … La qualité et la sécurité des résidents est directement impactée, surtout la nuit à cause du manque de personnel.
Un exemple significatif : A Alfortville parfois il n'y a plus d'eau chaude pour les douches des résidents pendant plusieurs jours. Il faut faire chauffer de l'eau dans des bouilloires ! Et cela depuis que l'ouvrier d'entretien qui était avant sur le site sur a été transféré sur l'ensemble des établissements du Val de Marne pour faire des économies .
Le personnel, unanime n'en peut plus.de cette situation d'autant plus qu'il se heurte à l'arrogance et au mépris de la direction,
C'est donc la grève avec piquet à l'extérieur jour et nuit .Et personne ne reprendra avec des belles paroles !
Patients et familles solidarité avec le personnel en lutte ! Il en va de l'intérêt de tous.
Après ces 2 MAS la grève s'étend à plusieurs IME du département et un rassemblement avec manifestation doit avoir lieu devant le siège de l'APAJH 41 rue Le Corbusier à Créteil ce mercredi 25 Ocobre à 10H du matin.
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