mardi 12 décembre 2017

Alfortville Rythmes scolaires : un rassemblement devant la mairie Jeudi 14 Décembre à 18H à l'occasion du conseil municipal

Le problème est surtout que tous les gouvernements successifs continuent à réduire les moyens consacrés à l'enseignement. 

 Voici un article récent du site Lutte Ouvrière

Bonnet d'âne

Selon une étude internationale, les enfants âgés de 10 ans liraient aujourd'hui moins bien en France que leurs aînés il y a quinze ans.
Face à ce constat, le ministre de l'Éducation a proposé... une dictée obligatoire par jour dans les écoles. Il explique également que les enseignants doivent choisir les bons manuels, faire faire de la récitation et de la lecture quotidiennement aux enfants. Comme si le problème se résumait aux méthodes d'enseignement !
En réalité, si les élèves ont du mal à apprendre correctement à lire, à écrire et à compter, c'est pour beaucoup, du fait des effectifs trop nombreux des classes et du nombre d'enseignants et de locaux insuffisants.
Mais comme le ministre de l'Éducation ne veut pas augmenter les moyens pour l'école, il ne lui reste plus qu'à tenter de noyer le poisson...


  Et ci dessous un article du site 94 Citoyens

"Rythmes scolaires: polémiques inversées à Maisons-Alfort et Alfortville
Les villes qui n’ont pas choisi de revenir à la semaine de 4 jours à la rentrée 2017 ont en principe jusqu’à la mi-janvier 2018 pour indiquer à l’Inspection académique si elles souhaitent le faire à la rentrée 2018. Ces dernières semaines, les consultations de parents et enseignants se sont donc multipliées sur ce sujet tandis que les conseils d’école de premier trimestre statuaient aussi sur la question, avec parfois des verdicts opposés… ce qui fait polémique.
C’est le cas notamment à Maisons-Alfort et Alfortville, dans des figures inversées.
A Maisons-Alfort, la ville a organisé un référendum le samedi 25 novembre, auprès de tous les parents et tous les enseignants. « Nous avions prévenu dès la fin de l’année scolaire 2017 qu’un référendum serait organisé et nous avons envoyé une lettre individuelle à chaque parent et chaque enseignant pour les informer, en plus d’une large communication dans le bulletin municipal. Le scrutin a été organisé en bonne et due forme avec des bureaux de vote et le taux de participation a été supérieur à 50%« , expose le maire LR de la ville, Olivier Capitanio. Résultat de cette consultation : une majorité, d’une courte tête certes (49,8% contre 49%) mais une majorité quand même, s’est dégagée en faveur d’un maintien de la semaine de 4 jours et demi avec travail le mercredi matin, tandis qu’1,20% des votants optaient pour le samedi travaillé. Les conseils d’école, eux, ont massivement voté pour un retour à la semaine de 4 jours. Sur 25 conseils d’école prévus, 20 ont d’ores et déjà tranché de cette manière. Pour les syndicats Snudi-Fo et SNUipp-FSU, c’est donc cet avis qui doit être entendu. Et vendredi 8 décembre, les enseignants ont été le faire savoir en se rassemblant devant la mairie en fin de journée (photo de une), avant d’être reçus en délégation. « Cette mode des consultations locales, parfois organisées dans des modalités qu’aucun élu n’accepterait pour une élection politique, comme à Vincennes où chaque parent disposant à la fois d’un smartphone, d’une tablette et d’un ordinateur pouvait voter plusieurs fois, nous inquiète. Ces pseudo-référendums transforment l’Education nationale en une formule choisie à la carte par les parents, différente dans chaque ville. Notre souhait est que l’on revienne à un même rythme partout. En attendant, les Conseils d’école constituent l’instance légitime de concertation », insiste Luc Béniezau, délégué départemental Snudi-Fo.  « A partir du moment où une majorité s’est exprimée, je suis respectueux  de la démocratie et suis obligé de faire ce que nous nous sommes engagés à faire. On ne peut pas demander à un élu de ne pas respecter les urnes. Nous avons consulté tous les parents et enseignants et plus de 3000 personnes se sont exprimées. Le Conseil d’école, lui, est convoqué par les directeurs d’école« , exprime sur ce point Olivier Capitanio. Du côté des syndicats, on ne compte pas en rester là. « Nous sommes prêts à envisager d’autres actions et aller jusqu’à la grève, mais nous espérons vraiment ne pas en arriver là« , prévient Luc Bénizeau.

A Alfortville, la situation est inversée. La ville a décidé d’écouter ses conseils d’école qui ont, ici aussi, voté majoritairement pour un retour à la semaine de 4 jours. Mais cette fois, ce-sont les associations de parents d’élèves indépendantes et la fédération Fcpe de 11 écoles, réunies dans le collectif Ulea, qui ne sont pas contentes, et ont réclamé une consultation directe à la mairie, pour éviter une « décision précipitée ».  En réponse, le maire PS de la ville, Michel Gerchinovitz, a défendu la légitimité des conseils d’école. « Les conseils d’école sont les instances principales de concertation de l’école. Il leur revient, conformément aux dispositions du code de l’éducation, d’établir le projet d’organisation de la semaine pédagogique scolaire, de rendre des avis sur toutes les questions intéressant la vie de l’école, notamment les activités périscolaires, et de donner leur accord sur les activités éducatives, culturelles et sportives complémentaires« , a ainsi détaillé l’élu dans un courrier aux associations de parents d’élèves qui avaient demandé la concertation. De leur côté, les parents dénoncent des « inégalités de traitement entre écoles », concernant les votes, rapportant n’avoir pas pu proposer d’option alternative à celles qui étaient à l’ordre du jour du vote dans les écoles Dolet et Victor Hugo (à savoir rester à 4,5 jours avec une situation inchangée ou revenir à la semaine de 4 jours) alors qu’ils suggéraient d’ajouter de rester à 5 jours en allégeant les après-midi des lundi, mardi, jeudi, vendredi. Une proposition qui a en revanche été incluse lors du Conseil d’école Octobre, et y a recueilli une majorité des suffrages. Et les parents de réclamer un nouveau Conseil d’école extraordinaire incluant cette proposition."

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