samedi 28 février 2015

Contre la menace de fermeture de l'Union locale de Villejuif. Rassemblement Vendredi 6 Mars

  
Le 6 Février dernier devant la mairie
Fin janvier paraissait un document émanant de la Mairie de Villejuif qui évoquait la possibilité de vente de plusieurs bâtiments municipaux dont celui de la Bourse du Travail siège des unions locales de plusieurs syndicats.
    Un premier rassemblement a eu lieu le 6 février dernier.
La présence de militants syndicaux dans la salle du Conseil n’a pas plu et a conduit le Maire à ajourner le Conseil Municipal prévu.
    Une réunion a eu lieu le 13 février en présence du Maire et n’a pas permis de rassurer. Le Maire informe qu'il souhaite maintenir une Bourse du Travail, mais en même temps est confirmée le  souhait de la vente du bâtiment actuel situé en centre ville.
    Les Unions Départementales CGT, FO et CFTC, Solidaires et la FSU du Val-de-Marne appellent  à se mobiliser à nouveau  au moment où est convoqué le conseil municipal

Vendredi 6 mars 2015 à 18h30
Sur le parvis de l'Hôtel-de
Ville de Villejuif
2, esplanade Pierre-Yves-Cosnier

vendredi 27 février 2015

Cercle Léon Trotsky vendredi 6 Mars à Aubervilliers : L'Ukraine



Le titre du sujet de cette conférence est : 
 
Un quart de siècle après l’éclatement de l’URSS, le peuple ukrainien victime des rivalités entre l’impérialisme et la Russie de Poutine







Attention Changement de lieu :

Ce sera aux : 

Docks de Paris-Eurosites
Avenue des Magasins généraux - Aubervilliers


Métro : Front Populaire - ligne 12 
(vendredi 6 mars 2015 - 20h30)

Participation aux frais : 3 euros

mardi 24 février 2015

Air France Orly - Extraits du bulletin Lutte Ouvrière (Février 2015) : Gros sous, suppressions d'emplois et conséquences



 Articles écrits à partir du bulletin Lutte Ouvrière Air France Orly-Nord Villeneuve du 23 Février

PDV : PLAN DE VOYOU

    Officiellement, ce sont 800 suppressions d’emplois qui sont prévues à Air France par un PDV (Plan Départ Volontaire) dans les années qui viennent. Mais il y a, en plus, chaque année dans le groupe (Air France, Hop,Transavia), 1000 départs en retraite qui ne sont pas remplacés. 
    Et il y a aussi tous les travailleurs qui seront licenciés dans les entreprises de sous-traitance d’AF du fait de cette baisse d’effectifs (sécurité, nettoyage, restauration etc.)
      Et tout cela alors que le transport aérien est en pleine progression (le nombre de passagers d’AF a progressé d’un quart en 10 ans, passant de 60 à 77 millions de passagers entre 2004 et 2013), ce qui se traduit, pour ceux qui restent, par une augmentation de la charge de travail, donc par une dégradation des conditions de travail.
    S’opposer à cette évolution devient vital pour nous tous.

COMPAGNIES DE HAUT VOL

     Parmi les taxes sur un billet d’avion, il y a une « surcharge carburant » appelée YQ compensant l’augmentation du prix du pétrole. Le pétrole baisse… mais les compagnies aériennes baissent elles la taxe ?
     YQ comme : Y’en a Qui se gavent !

UN RETARD DÛ À LEUR POLITIQUE

     Parti dimanche de New-York, le député UMP et ancien ministre Bruno Lemaire est arrivé très en retard à Paris. 
     Quand son avion Air France avait quitté les pistes enneigées de l’aéroport, le temps qui restait à l’équipage pour effectuer le vol en toute sécurité était trop restreint et soumis aux aléas météo. Du coup, le pilote a dû poser l’A380 à Manchester.
     Auparavant, un équipage de réserve aurait pris la relève dès New-York. Mais les mesures d’économies et les réductions d’effectifs, exigées ou encouragées par Bruno Lemaire et ses complices UMP ou socialistes, ne sont pas sans conséquences.
    Alors ce Monsieur a dû attendre.
    Mais c’est moins dur que d’attendre un travail !

lundi 23 février 2015

Sanofi : la générosité peut donner des idées

Extrait brèves site national Lutte Ouvrière
En 2012 salariés de Sanofi Vitry contre les suppressions d'emploi 
 
  Les actionnaires du richissime trust pharmaceutique français Sanofi viennent de recruter leur nouveau PDG. Ils espèrent qu’il augmentera encore les profits, déjà à hauteur de 6,8 milliards après impôt l’an dernier, dont la moitié a servi à distribuer des dividendes.
   
   À sa prise de poste, en avril, Olivier Brandicourt recevra un bonus de bienvenue de 2 millions d’euros et autant huit mois plus tard. Cela s’ajoute à son salaire annuel fixe de 1,2 million et à un salaire variable qui peut aller jusqu’à 3 millions. Sans compter un cadeau de 45 000 actions et la possibilité d’en acheter 220 000 autres à prix réduit.
    
   Visiblement, les actionnaires ne trouvent pas le coût de son « travail » trop élevé. De quoi donner des idées aux simples salariés de Sanofi, qui créent toutes ces richesses par leur travail et en ont assez des suppressions d’emplois et des salaires bloqués.

mercredi 18 février 2015

Loi Macron : une nouvelle offensive contre les travailleurs

Editorial des bulletins d'entreprise Lutte Ouvrière du 16 Février 2015
Lors de la manifestation du 26 janvier contre la loi Macron


     On nous a présenté la loi Macron comme une loi sur les professions réglementées. Son objectif devait être de libéraliser ces professions pour faire baisser les prix. À l’arrivée, on se retrouve avec une loi anti-ouvrière.
 
Le ministre de l’Économie n’a jamais eu l’intention de s’attaquer aux vrais rentiers, c’est-à-dire aux bourgeois qui encaissent les dividendes de leurs actions sans rien faire de leurs dix doigts, à l’instar de Madame Bettencourt qui gagne un million chaque jour. Situation que Macron, ancien banquier devenu millionnaire par la grâce d’une opération financière, doit trouver tout à fait normale.
    Quant aux petits privilégiés que sont les pharmaciens, les notaires et les avocats, il a suffi qu’ils protestent un peu pour que Macron les laisse tranquilles. Pour se racheter, il a même glissé dans la loi un cadeau à ses amis : l’allègement de la fiscalité des actions gratuites. Pour une loi censée s’en prendre aux rentiers, il fallait le faire !
    On trouve de tout dans la loi Macron, jusqu’à l’idée saugrenue de recourir aux postiers pour faire passer le permis de conduire. Et cela a masqué l’essentiel : l’attaque contre le droit du travail.
Indemnités dues aux salariés en cas de litige avec l’employeur, visites médicales et possibilités de détecter les maladies professionnelles, droits des inspecteurs du travail, sanctions contre les patrons violant les droits syndicaux : la loi revoit tout à la baisse.

jeudi 12 février 2015

Manifestation à Créteil pour le maintien en REP d'écoles des quartiers populaires : Barbusse et Octobre pour Alfortville

    Mercredi 11 Février avait lieu à Créteil devant le rectorat un rassemblement appelé par des associations de parent d'élèves et syndicats d'enseignants pour protester contre la sortie des réseaux éducations prioritaires d'un certain nombre d'écoles situées dans des quartiers populaires.

      Cette mesure se traduisant par moins de moyens et moins d'heures d'enseignement, ce qui signifie davantage d'élèves par classes et des conditions d'enseignement encore plus dégradées qu'elles ne le sont aujourd'hui.
     Le gouvernement prétend mettre la priorité sur l'éducation. On peut voir sur le terrain qu'il n'en est rien.
      C'est pour exiger que cela soit vraiment la priorité que parents et enseignants se mobilisent et ont manifesté pour le maintien de leurs écoles en REP.
     Le cortège s'est déroulé du rectorat à l'inspection d'académie de Créteil.
Avec la FCPE d'Alfortville les écoles Barbusse et Octobre étaient présentes.




Cliquez sur les images pour les agrandir

mercredi 4 février 2015

Contre la fermeture de la Bourse du travail de Villejuif






   La Bourse du Travail de Villejuif, située au 16 rue jean Jaurès, ferait partie d’une liste de bâtiments et locaux que la municipalité souhaite vendre pour cette année 2015.
   Cela est, évidemment, dans la droite ligne et continuité de ce qui s’est passé pour les unions locales de Ménilmontant, St Ouen et l’Union départementale 95 à Cergy.
   Parce que les unions locales sont des lieux où les travailleurs peuvent se retrouver pour s'informer s'organiser, se défendre collectivement, se former aux idées du syndicalisme et de la lutte de classe, cela ne convient pas du tout au patronat et à ses portes paroles politiques.  
  Il en va de l'intérêt des salariés, des chômeurs, des retraités et pensionnés que les bourses du travail soient maintenues. 

Manifestons pour empêcher la fermeture de la Bourse du travail de Villejuif.

mardi 3 février 2015

Galère des transports, dette de la Grèce, grève des routiers, quelques brèves sur l'actualité


Les victimes des transports

Gare saint Lazare un jour ordinaire

  Jeudi 29 janvier, en région parisienne, le RER A s’est arrêté à la suite d’une grève provoquée par une agression sur un conducteur. Un million d’usagers ont été bloqués.
    Conçu pour 750 000 usagers, le RER A doit en transporter 1,2 million. Le cadencement des rames est impossible à respecter. La tension permanente, le manque de personnel, la surcharge constante expliquent en partie les agressions et les réactions justifiées des conducteurs.
 
 À quand des services publics corrects ?

La dette de la Grèce et la nôtre

   Des commentateurs poussent de hauts cris en mettant en avant ce qui se passerait si la Grèce refusait de payer sa dette publique.
   En France, joli cadeau, l’État a racheté aux banques l’essentiel de la dette grecque. Si elle n’était pas remboursée, ce serait donc lui qui en subirait les effets. Cela ferait, nous dit-on, 600 à 700 euros par Français.
   La dette publique de la France représente, elle, plus de 30 000 euros par habitant.
   Les Grecs sont comme les Français, ils n’ont jamais vu la couleur de cet argent. Car il a été donné aux banquiers, industriels, etc.
   Ce sont eux qui en profité. À eux donc de rembourser.

Routiers : l'exploitation n'a pas de frontières

   
Sur le port de Gennevilliers
    Après une dizaine de jours de grève des routiers, les patrons, et en particulier les gros de la profession, rejettent toujours les 5% de hausse de salaires qu’exigent les travailleurs de la route. Leur prétexte, ce serait la concurrence « déloyale » des autres transporteurs d’Europe qui emploient de la main d’œuvre à bas coût.

  Or, les gros transporteurs comme Norbert Dentressangle, Geodis, FM Logistic, ont créé des filiales dans d’autres pays, dans lesquelles ils tirent les salaires vers le bas, de même qu’ils utilisent largement la sous-traitance. Ils organisent la concurrence des travailleurs et en tirent sans vergogne une copieuse partie de leurs profits.
   Norbert Dentressangle, par exemple, monte en bourse, et a racheté une société américaine pour 600 millions d’euros.

   Les revendications des chauffeurs routiers sont légitimes, comme elles le sont pour tous les routiers d’Europe.

lundi 2 février 2015

Carrefour Belle-Épine Thiais : Des licenciements scandaleux !

     Au magasin Carrefour du centre commercial Belle-Épine, à Thiais dans le Val-de-Marne, la direction vient d’infliger des licenciements ainsi que des journées de mise à pied au secteur Caisse pour des motifs totalement arbitraires.

 Depuis plusieurs années, en cas d’annulation par un client de son achat, les caissiers doivent appeler un arrière de caisse qui utilise un code pour opérer l’annulation.

   Mais, faute d’effectifs suffisants d’arrières de caisse, qui doivent intervenir sur les trois étages du magasin, la caisse est alors bloquée et la file d’attente s’allonge. C’est pourquoi des caissiers ont directement reçu et mémorisé ces codes, souvent de deux chiffres, et les ont utilisés pour éviter un blocage de leur caisse.

    C’est la raison pour laquelle, alors que Carrefour n’a pas perdu un centime dans cette affaire, la direction a prononcé le licenciement sans préavis ni indemnités d’une caissière travaillant depuis quatre ans dans le magasin ! Enfin, elle a prononcé des journées de mise à pied pour deux autres collègues.

  Ces licenciements et sanctions sont scandaleux, car tous ces collègues ont fait ce qu’ils pouvaient pour pallier les défaillances de la direction, en particulier le manque d’effectifs.
Article publié sur site régional Lutte Ouvrière Ile de France

Pour complément d'info :  article journal Lutte Ouvrière