mercredi 3 décembre 2014

Actualités sociales

 Samedi 6 décembre 2014 : Contre le chômage et la précarité !
  
   Quatre organisations de chômeurs appellent à manifester contre le chômage et la précarité qui ne cessent d’augmenter. Elles dénoncent aussi la dégradation de la situation des chômeurs (radiations fréquentes, installation des « guichets » loin des centres-villes, projet de suppression de la gratuité du numéro d’appel 39 49, etc.).
   Les attaques contre les chômeurs sont des attaques contre tous les travailleurs, car tous, y compris ceux qui ont encore un emploi, sont aujourd’hui sous la menace de devenir chômeurs. 
   Cette manifestation est une occasion de dénoncer ces attaques, ainsi que la politique du gouvernement qui engraisse le patronat sous prétexte de favoriser l’emploi, mais ne fait rien pour lutter vraiment contre ce fléau qu’est le chômage de masse.
   
 Lutte Ouvrière appelle ses amis et sympathisants à participer à cette manifestation qui partira de la place Stalingrad à 14 heures.




Indemnités de Lepaon : les militants payent

    Lepaon, secrétaire de la CGT, a touché des « indemnités de départ » quand il a quitté son poste de secrétaire régional de Basse-Normandie pour sa fonction nationale. Il s’est justifié, expliquant que, changeant d’employeur, cette indemnité était légale. Légale, sans doute, mais peu reluisante.
    Certes, ceux au sein de la direction de la CGT qui alimentent la presse distillant ces informations et les journalistes qui les diffusent ne sont pas motivés par la défense des intérêts du monde du travail.     
     C’est peu de le dire. Ils visent bien plus la CGT qui est incarnée par les militants qui, dans les entreprises, essayent, tant bien que mal, de s’opposer aux exploiteurs. Mais un dirigeant qui gère sa carrière à l’image de cadres d’entreprise à la quête de quelques minables privilèges, cela a de quoi heurter ceux dont l’activité quotidienne est discréditée par ce comportement de bureaucrate à la petite semaine.
     Les mœurs de Lepaon vont avec la ligne politique qu’il préconise, à la remorque d’un gouvernement qui montre chaque jour qu’il est dévoué à la défense des intérêts des patrons. Mais la CGT, ce n’est que pas que Lepaon. Et c’est heureux.

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