mardi 29 octobre 2013

Logement indigne à Alfortville : un cas d’urgence



   Un logement indigne et insalubre où vit une famille de 6 personnes, situé au 1er étage du 89 rue PV Couturier au dessus d’un restaurant a commencé de s’écrouler le dimanche 6 Octobre en soirée.

Octobre 2012 : le plancher s'enfonçait déjà

  Compte tenu de la vétusté du logement, depuis 4 ans la famille avait  déposé de multiples demandes de logement social.
   La commission d’hygiène de la communauté d’agglomération de la plaine centrale, sollicitée a établi un rapport démontrant l’insalubrité du logement.
   Un recours pour un dossier DALO a eu lieu avec établissement de la priorité pour un relogement d’urgence.
   Une assistante sociale de la CAF s’est déplacée.
   Le journal Le Parisien alerté est venu sur place et l’article suivant (ici) a été publié en Octobre 2012.
   De nombreuses interventions de conseillers municipaux ont eu lieu auprès des élus en charge du logement. Récemment encore j’ai cité ce cas lors du conseil municipal d’Octobre -voir ma déclaration sur les problèmes de logement (ici)-
   Malgré tout cela la seule réponse de la mairie a été un silence assourdissant.

Copie de la notification DALO restée sans suite
    Il y a 2 ans une proposition de logement social de Valophis, acceptée par la famille n’avait pas abouti, pour ressources insuffisantes, alors que le père travaille et paye rubis sur l’ongle pour ce logement privé un loyer mensuel de 790€ hors charges !

   Quant à Logial, le bailleur de la ville, il affirme ne pas avoir de logement assez grand à proposer.

    Mais la mairie s’est manifestée tout de suite après ce sinistre en placardant un arrêté interdisant de continuer à habiter dans cet appartement. Et en proposant royalement en même temps que cette décision de payer une nuit d’hôtel !

  Que peut faire cette famille, avec des enfants scolarisés, pour ne pas se retrouver à la rue ?
   Ce n’est visiblement pas le problème du maire. Pas de contacts de la mairie avec la famille concernée. Réponses se résumant à : « C’est un accident dans le secteur privé. C’est au propriétaire de faire jouer son assurance pour reloger la famille. Vu l’âge des enfants, le conseil général a des obligations. Il y a un dossier DALO, c’est donc à la préfecture de s’en occuper. Logial n’a pas de T4 ou T5 ».

  Il s’agit d’un accident dans une maison privé, mais en général face à un sinistre quelconque mettant en grande difficulté ou en péril des personnes, une mairie engage des démarches pour des mesures d’hébergement d’urgence, en attendant de trouver une solution pérenne.
   La municipalité d’Alfortville va-t-elle à l’entrée de l’hiver continuer à laisser à l’abandon cette famille ?

1 commentaire:

  1. Un peu de bon sens !
    Cette famille est isolée et ne fait pas parler. La municipalité est plus occupée à recevoir avec petits fours et projecteurs le Président pour vanter un ensemble tout beau, tout neuf... Qui sera d'ici à quelques années laissé à l'abandon.
    M le Maire est plus occupé à faire la morale dans les journaux à M Melenchon.
    Dommage pour les Alfortvillais et encore plus peux celles et ceux en précarité.
    Concernant LOGIAL, il serait bon d'entretenir moins des cadres et autres administrateurs, mais à se concentrer sur sa réelle fonction...A savoir de gérer son patrimoine existant et de proposer des logements dignes, car c'est lin d'être le cas sur 'lensemble de son parc immobilier !

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