Communiqué de Nathalie Arthaud-Lutte Ouvrière
Le gouvernement a
donc annoncé la hausse des cotisations retraite. Par ailleurs, la durée
de cotisation va être portée de 41,5 à 43 ans pour une retraite à taux
plein. Autant dire que la retraite à 60 ans, que le PS avait promis de
rétablir, et même à 62 ans, n’existera plus pour personne ; qui,
aujourd’hui, travaille à partir de 17 ou 19 ans pour cotiser ensuite
sans interruption ? Cette réforme va immédiatement réduire les salaires
et, de façon déguisée, les pensions de tous dès l’an prochain. À terme,
elle diminuera également les retraites, ou obligera les travailleurs à
s’épuiser à la tâche, jusqu’à 63, 65 ou 67 ans.
Cette réforme est donc dans la droite ligne de toutes les régressions des régimes de retraite depuis vingt ans, la réforme Sarkozy-Fillon de 2010 incluse. Elle s’ajoute à tous les coups que le gouvernement et le patronat assènent aux travailleurs pour leur faire payer la crise.
Ce nouveau recul est inacceptable. Lutte Ouvrière appelle à participer le plus nombreux possible aux grèves et aux manifestations du 10 septembre. Une seule journée d’action, sans lendemain, n’empêchera pas le gouvernement de mettre en place son projet scélérat et encore moins le contraindra à changer de politique. Mais c’est une première occasion de crier notre colère et notre refus.
Cela permettra de montrer, au gouvernement, au patronat, et aussi aux dirigeants des confédérations syndicales qui prennent prétexte de la passivité des travailleurs pour justifier leur propre inertie, que le monde du travail en a assez de toujours subir sans réagir.
Cette réforme est donc dans la droite ligne de toutes les régressions des régimes de retraite depuis vingt ans, la réforme Sarkozy-Fillon de 2010 incluse. Elle s’ajoute à tous les coups que le gouvernement et le patronat assènent aux travailleurs pour leur faire payer la crise.
Ce nouveau recul est inacceptable. Lutte Ouvrière appelle à participer le plus nombreux possible aux grèves et aux manifestations du 10 septembre. Une seule journée d’action, sans lendemain, n’empêchera pas le gouvernement de mettre en place son projet scélérat et encore moins le contraindra à changer de politique. Mais c’est une première occasion de crier notre colère et notre refus.
Cela permettra de montrer, au gouvernement, au patronat, et aussi aux dirigeants des confédérations syndicales qui prennent prétexte de la passivité des travailleurs pour justifier leur propre inertie, que le monde du travail en a assez de toujours subir sans réagir.
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