Extraits de bulletins d’entreprise Lutte Ouvrière du Val de Marne (1ere quinzaine de Mai)

TGV Paris Sud-Est Villeneuve saint-Georges (13 Mai)  
Grève à l’USP
   Sur Conflans, depuis la semaine dernière, nos camarades de l'USP sont en grève, suite à l'annulation par leur direction de la prime de qualité. Nos camarades du nettoyage ont eu raison de s'opposer à cette attaque par la grève !
   En tant que cheminots, nous devons être solidaires de ce mouvement.  
Deux patrons, un combat
   La suppression de la prime qualité fait suite, selon la direction de l'USP, à des écarts constatés après le travail effectué par nos camarades du nettoyage. Mais cette même direction cherche en permanence à faire toujours plus de profit sur le dos de nos camarades, en diminuant les effectifs.
   La SNCF, en tant que donneur d'ordre, est aussi responsable, car elle tire les prix des contrats de nettoyage au plus bas.

 LCL Villejuif (13 mai) 
On voit d’ici le tableau
   Le 23 avril, la direction a organisé une soirée au Musée d’Orsay, pour plus de 500 clients de la Banque Privée, qui ont pu visiter l’exposition temporaire, et découvrir les collections permanentes avec des conférenciers.
   La direction veut peut-être qu’on soit à l’écoute des clients en difficulté, mais en ce qui concerne les clients fortunés, elle ne lésine pas sur les moyens pour leur en mettre plein la vue.

Air-France Orly-Nord Villeneuve (7 Mai) 
HOP l’arnaque
   La nouvelle compagnie d’Air France, HOP ! fait bondir les prix. À titre d’exemple, un aller simple Brest-Lyon pour deux adultes, un enfant et un bébé revenant à 166 euros fait un bond à 566 euros pour la simple et bonne raison qu’il fallait mettre un bagage en soute, soit 400 euros de supplément.
   Pour une poussette à trimbaler, cela fait cher !  

Axa Val de Fontenay (6 Mai) 
Le bazar à tout va
   La direction d'AXA Entreprise projette la suppression de plusieurs services (Production Dommages par exemple) sur différents sites, Val-de-Fontenay, Wasquehal et Chateauroux.
   En fait, elle ne remplace pas les départs puis, lorsque l'effectif arrive à sept personnes, elle décrète que l'effectif est insuffisant. Elle ferme le service, transfère l'activité sur un autre site. Et nos collègues se retrouvent sans poste !
  La direction ne cesse de réorganiser et surtout de désorganiser, en semant la pagaille.