Tels maîtres, tels valets
Après
Cahuzac, voici l’affaire Guéant, ex-chef de cabinet, ex-secrétaire général et
ex-ministre de l’Intérieur de Sarkozy. Les juges, enquêtant sur un éventuel
financement de la campagne de Sarkozy en 2007 par feu Kadhafi, ont découvert un
versement de 500 000 € sur le compte de Guéant, ainsi que de nombreux paiements
en liquide. Guéant prétend avoir accumulé des primes reçues en liquide au
ministère de l’Intérieur et vendu des tableaux d’un peintre... quasi inconnu.
L’avenir dira si c’est un mensonge ou une vérité jusqu’ici dissimulée, ce qui
s’appelle un mensonge par omission.
Force est de
constater que les révélations de ce type se succèdent. Cela montre que ces
politiciens sont à l’image de ces grands bourgeois dont ils défendent les
intérêts. Ce ne sont que leurs valets de luxe, très bien rétribués par
ailleurs.
Gras comme des cochons
Entre 2011
et 2012, les salaires des patrons du CAC 40, qui étaient pourtant déjà mirifiques,
ont encore explosé : + 40% pour Bonnafé de BNP-Paribas, +30% pour Oudéa de
la Société Générale. Ce sont ces mêmes gens qui se gavent et qui expliquent à
la télévision qu’il faut baisser les charges de leurs entreprises, des
entreprises qui rapportent des milliards à leurs actionnaires et qui organisent
des plans de suppressions d’emplois par milliers.
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