mardi 10 janvier 2012

Hôpitaux de Saint-Maurice : Les salariés en colère contre l’arbitraire d’une prime au mérite


     Les salariés des Hôpitaux de Saint-Maurice (Établissement né de la fusion en 2010 de l’hôpital Esquirol et de l’hôpital National de Saint-Maurice) doivent se rassembler ce 10 janvier pou riposter à l’instauration d’une « prime au mérite ».
     
Entrée principale Hôpital Esquirol Saint-Maurice
     En effet la direction de l’Hôpital a informé que les modalités d’application de la deuxième partie d’une prime annuelle dite de service, distribuée en février seraient désormais basées sur « le mérite » apprécié par l’encadrement. 
 
  La première partie de cette prime versée en décembre pénalise déjà les salariés qui ont eu des absences (quelque soit le motif : maladies, congés, formations, etc…).
    
  Ce sont les abattements pour absence qui sont ensuite redistribués  au 2eme tour en Février : Une somme qui représente cette année 150€ pour chacun des 2000 salariés. Mais selon les informations communiquées par la direction ces 300 000€ ne seraient répartis que sur les 10 à 20 % jugés comme les plus méritants.

    La direction de l’Hôpital tente d’introduire l’injustice, la division et un climat de concurrence entre les salariés, sur des critères arbitraires.
     Cela crée un profond malaise, de l’incompréhension et de la colère dans le personnel. Voici des extraits d’un tract du 9 janvier du syndicat SUD : 

"….Ce week-end, de nombreux cadres des hôpitaux de Saint-Maurice ont contacté le syndicat Sud pour l’informer qu’ils sont subi de la part, soit directement de Mme Legendre, directrice Coordonatrice , soit d'autres directeurs des pressions pour qu'ils communiquent lundi 9 janvier 2012, une liste d'agents « méritants » qui. bénéficieraient du 2eme tour de prime annuelle …..
     Des directeurs ont indiqué aux cadres que s'ils collaboraient ils bénéficieraient eux-mêmes de la prime « au mérite ».
    Ces manœuvres plongent les cadres dans un profond désarroi. ils ont conscience que répondre à cette injonction serait non seulement injuste mais créerait une division profonde entre les agents et contre eux-mêmes une aversion irréversible….."

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