Smovengo a osé : Les grévistes Vélibs licenciés !
Jeudi 28 Juin 11H rassemblement à l’appel des syndicats CGT et SUD devant l’Hôtel de Ville de Paris,
avant d’aller à 14H à la manifestation interprofessionnelle Place de la Bastille
Non contents d'avoir refusé toute concession sur les revendications des
grévistes qui réclamaient le retour à leurs conditions salariales
antérieures , la direction de Smovengo vient de franchir une nouvelle
étape dans la politique du pire : En effet , tous les salariés encore grévistes (25) ont étés licenciés pour fait de grève.
Aux travailleurs en grève depuis le 17 Avril la direction a répondu par
le mépris, les huissiers, les vigiles. Puis voyant que la grève tenait,
au bout de 3 semaines elle a fait mine de découvrir qu'un préavis
n'avait pas été déposé et a saisi le tribunal pour faire déclarer la
grève illicite, invoquant le service public. Pourtant quand les salariés
faisaient le même travail pour Decaux, on ne leur a jamais demandé de
déposer un préavis.
Pour la direction Smovengo le droit de grève,
les droits des travailleurs, ça n'existe pas . C'est le règne de son bon
vouloir. Avec les ordonnances Macron, les patrons se sentent pousser
des ailes pour faire voler en éclats les droits des travailleurs.
Depuis la reprise de la gestion des Vélibs de Paris par la société
Smovengo , plus rien ne marche. Les stations de vélos ne fonctionnent
pas, les vélos sont en panne. Et à cette faillite industrielle du
nouveau Vélib' que vont avoir à payer les contribuables de
Paris-Métropole vient s'en ajouter une sociale !
Quant à la Maire
de Paris , son exécutif, et la Présidente du syndicat mixte
Autolib-Vélib, elles ont non seulement refusé de recevoir les grévistes
mais ont repris les arguments fallacieux de Smovengo sur le caractère
prétendument illicite de la grève.
Les grévistes, leurs avocats, les
syndicats ont saisi le tribunal des prud'hommes. Mais il faut aussi
poursuivre la mobilisation contre la direction de Smovengo et les
donneurs d'ordre : la Mairie de Paris et Paris-Métropole, pour exiger la
réintégration de tous les grévistes licenciés !
Rassemblement sur le parvis de l'Hôtel de Ville le Jeudi 28 Juin à 11H
• Pour le respect du droit de grève
• Pour la défense des libertés syndicales
• Pour la réintégration des grévistes licenciés.
• Pour l'ouverture de négociations sur leurs revendications
dimanche 24 juin 2018
vendredi 22 juin 2018
Grève à ENEDIS
Les salariés d'Enedis (ex Erdf) des sites d'Alfortville et
Villeneuve le Roi sont en grève depuis Mardi 19 Juin , comme une quinzaine de
sites d'Ile de France. Il s'agit d'un mouvement commencé il y a plusieurs
semaines et qui touche maintenant environ 150 sites dans le pays .
Les grévistes en ont assez de subir la dégradation de leurs
conditions salariales et des conditions de travail liées aux effectifs
insuffisants. Ils veulent l'arrêt des suppressions de postes et emplois
programmés pour les années à venir, la réinternalisation de tous les services
externalisés ces derniers temps, l'arrêt des processus de privatisation et de démantèlement du service public.
Ils revendiquent également une augmentation mensuelle de 200 euros et 4 NR, c'est-à-dire en gros une augmentation mensuelle de 400 euros, un mini de 1 800 euros, l'embauche des CDD et intérimaires.
Le 26 Juin un rassemblement de la région parisienne devant
la tour T1 Engie à la Défense de 10H à
12H et le 28 Juin les électriciens et gaziers participeront à la manifestation
interprofessionnelle à 14H à Montparnasse.
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dimanche 17 juin 2018
Rassemblement et manifestation contre fermetures de classes
140 fermetures de classes prévues dans le Val de Marne , dont plus de 70 en maternelles. Parents, enseignants, enfants ne l'acceptent pas.
Le ministère dédouble les CP et les CE1 en zone prioritaire, mais veut le faire sans moyens supplémentaires , donc au détriment des autres élèves !
Ce vendredi 15 Juin, une nouvelle manifestation a eu lieu devant l'Inspection Académique de Créteil. Plus de 150 personnes se sont retrouvées et la circulation sur l'Avenue Charles de Gaulle a été perturbée.
Auparavant des actions avaient eu lieu dans plusieurs écoles d'Alfortville, qui est aussi touchée par des fermetures de classe. Les mobilisations se poursuivent . Un collectif s'est constitué : Collectif Education 94 , de la maternelle à l'Université ! https://www.facebook.com/groups/education94/
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mardi 12 juin 2018
La direction Smovengo licencie les grévistes de vélibs:
La direction de
Smovengo n'a pas toléré la grève de son personnel . Elle n'a pas toléré que des
travailleurs osent lui tenir tête en revendiquant collectivement. Elle licencie
aujourd'hui tous ceux qui ont refusé de se soumettre .
Elle voulait les
faire passer un par un devant elle pour qu'ils s'inclinent et acceptent ses
conditions. Elle n'y est pas arrivée elle se venge en licenciant tous ceux qui
étaient encore grévistes, soit 25.
Pour elle le droit de
grève, les droits des travailleurs, ça n'existe pas . C'est le règne de son bon
vouloir. Il n'est qu'à voir comment sont rédigés les contrats de travail.
Avec les ordonnances
Macron, les attaques contre le code du travail, les patrons se sentent pousser
des ailes pour faire voler en éclats les droits des travailleurs.
Smovengo avait dès le
départ refusé le transfert collectif des contrats des anciens de Cyclocity. Il
a fallu la grève pour qu'elle reprenne une partie des salariés,
individuellement et avec une clause les faisant renoncer à réclamer les conditions
antérieures.
Les revendications
des travailleurs portaient principalement sur les conditions de travail
dégradées et sur le retour aux conditions salariales anciennes : La prime de
panier qui était de 12€ est passée à 5,73, la majoration des heures de nuit est
passée de 45%à 10% en même temps que le travail de nuit et des week-ends s'est
généralisé avec un planning de travail intenable. Ceci alors que Smovengo
s'était engagé à maintenir des conditions salariales équivalentes.
La direction a
répondu par le mépris, les huissiers, les vigiles. Mais voyant que la grève
tenait, au bout de 3 semaines elle a découvert qu'un préavis n'avait pas été
déposé et a saisi le tribunal pour faire déclarer la grève illicite, invoquant
sa fonction de service public. Service public qu'elle honore très bien comme
s'en aperçoivent les usagers des vélibs !
Smovengo peut sortir
toute sa panoplie répressive et tenter d'écraser toute contestation, elle n'en
a pas fini avec la réaction des travailleurs. Nous ne sommes plus au temps de
l'esclavage même si les dirigeants de cette entreprise s'y croient encore .
Dans les mêmes locaux
que les salariés Smovengo travaillent aussi d'autres anciens de Cyclocity mais
que Smovengo emploie via une autre entreprise : Vitaservices du Groupe Vitamine
T qui est une entreprise d'insertion. Pourquoi une entreprise d'insertion pour
des salariés qui travaillaient depuis des années ? Pourquoi le travail éclaté,
une multiplicité de statuts si ce n'est pour tirer profit au maximum du
personnel.
Les dirigeants de Smovengo sont des
escrocs. Ils méprisent les salariés comme ils méprisent les usagers des Vélibs.
Cela apparait de plus en plus au grand jour. Le transfert du marché à cette
société s'est avéré une catastrophe pour les travailleurs mais aussi pour les
usagers, et pour les finances des habitants de Paris Métropole qui vont avoir à
payer cette gabegie.
Quant à
l'exécutif parisien et à la Présidence du syndicat mixte Autolib-Vélib , tenus
par le Parti Socialiste ils ont non seulement refusé de recevoir les grévistes
mais ont repris les arguments fallacieux de Smovengo sur le caractère
prétendument illicite de la grève.
dimanche 10 juin 2018
mercredi 6 juin 2018
Smovengo Vélib : les grévistes ne lâchent pas
Article Lutte Ouvrière 06 Juin 2018
Plusieurs dizaines de travailleurs des Vélib’s de Paris continuent la grève entamée le 17 avril, pour s’opposer à la baisse de leur rémunération et à l’aggravation de leurs conditions de travail suite à la reprise de l’activité par la société Smovengo.
Après avoir traité les revendications des grévistes par le mépris, Smovengo, voyant que la grève continuait, a saisi la justice, invoquant le fait qu’ils auraient dû déposer un préavis de cinq jours. Bien que cette activité Vélib existe depuis des années à Paris et qu’il n’ait jamais été exigé de préavis pour ces salariés d’une société privée, le juge des référés a suivi Smovengo et a déclaré la grève illicite. En même temps, il reconnaissait la grève puisqu’il demandait à la direction de cesser de recourir à des intérimaires pendant ce mouvement.
S’appuyant sur cette ordonnance, la direction de Smovengo considère que les salariés ne sont pas en grève, mais en absence injustifiée. Elle a donc engagé des procédures disciplinaires pouvant aller jusqu’au licenciement, selon la formule légale, en convoquant les grévistes à des entretiens individuels.
Il est vrai que, parallèlement, la maire du 12e arrondissement de Paris, Mme Baratti-Elbaz (présidente du syndicat mixte Autolib-Vélib de Paris Métropole), a fait une déclaration accusant les grévistes de s’être mis en grève sans aucun dépôt de grève ou préavis, sans délégué du personnel et avec des caillassages de véhicules. Elle ajoute à ce tissu de mensonges qu’aucun intérimaire n’a été recruté pour remplacer des grévistes.
Malgré tout cela, face à une direction qui ne cache pas sa volonté de faire baisser la tête aux travailleurs, les grévistes résistent et continuent leur mouvement avec des rassemblements et initiatives régulières où ils se retrouvent ensemble.
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