Le salarié en CDI intérimaire, s'il dispose d'un salaire mensuel, doit rester à la disposition de son agence d'intérim et rejoindre le poste qu'on lui propose dans la demi-journée. Et il ne bénéficie, pas plus que les 500000 autres en contrat intérimaire, des droits des salariés de l'entreprise dans laquelle il travaille, alors que les missions peuvent durer jusqu'à trois ans.
Le gouvernement ose appeler cela de la « lutte contre la précarité » alors qu'il s'agit, en réalité, du maintien dans une précarité à durée indéterminée, pour le plus grand profit du patronat.
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