Le gouvernement
laisse les mains totalement libres au grand patronat. Celui-ci peut
licencier, fermer les usines, augmenter les charges de travail et
bloquer les salaires pour accroître toujours plus ses profits. Toutes
les exigences patronales ont été exaucées.
Même si le scrutin qui vient est celui des élections municipales, le
prétendu caractère local de ces élections est une duperie. Et le
résultat de ces élections aura un sens politique à l’échelle nationale.
Les élections qui arrivent doivent être l’occasion de faire entendre
une opposition ouvrière à l’offensive patronale et à la politique
gouvernementale.
C’est avec cet objectif que Lutte Ouvrière a constitué près de 200
listes dans les grandes villes, les villes ouvrières et les banlieues
populaires du pays. Ces listes s’intituleront toutes : « Lutte Ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs ». Et lors des élections européennes qui suivront, Lutte Ouvrière présentera aussi partout des candidats sous le même drapeau.
Pour l’Île-de-France, Lutte Ouvrière organise une réunion publique le vendredi 7 mars à 20h30
rassemblant les candidats conduisant les 71 listes Lutte Ouvrière en
région parisienne, et où Nathalie Arthaud et Jean-Pierre Mercier
prendront la parole.
Message adressé à la mairie le 6 Février. 24 Février, toujours sans réponse.
"Je suis passé mardi (4 Fév) dans l'après midi rendre visite à des locataires du 1 redoute des petits carreaux.
J'ai
constaté que la température "ressentie" dans les appartements était
plutôt fraiche malgré la clémence de la météo. Dans certaines chambres
que j'ai pu visiter on ressent de l'humidité. Et ce n'est pas qu'une
impression. Sur certains murs l'humidité est bien réelle. J'ai pris des
photos où l'on voit de la moisissure sur du papier peint.
Par ailleurs j'ai pu constater que des tuyauteries d'écoulement
d'eaux usées sont dans un trés mauvais état et ont des fuites. J'ai
aussi pris des photos.
Je joins à ce message quelques unes de ces
images. (images 1&3 fuites sur canalisations évacuation eaux usées.
image 2 l'eau imbibe totalement papier peint couvert de moisissures
noires sur partie du mur près de la fenêtre.)
Je ne comprends pas que
malgré les nombreux signalements des locataires, l'information ne
débouche sur aucune intervention sérieuse de la part de Logial.
Comment peut-on laisser se détériorer les choses à tel point, et un tel mépris des locataires !
Le parc immobilier social mérite mieux que d'être laissé dans un tel état de dégradation".
Guy Mouney
image 1
image 2
image 3
Depuis, les problèmes de température n'ont pas été améliorés.
Dans les logements de Valophis du grand ensemble les problèmes sont
similaires: température insuffisante. Dans les logements de Logial des
Alouettes Chantereine (sente de Villiers) c'est la même chose. Malgré
les réclamations des locataires, rien n'est fait. Les bailleurs se
contentent de répondre que la température est conforme aux règlement. Ce
qui est se moquer du monde. Autre exemple de leur attitude méprisante : Depuis Vendredi 22 Février, toute une partie des espaces publics du Grand Ensemble est sans éclairage. Pourtant les charges à payer ne cessent d'augmenter.
Sur ces questions , extraits de courriers de locataires :
« ……depuis
déjà vendredi 22-02-2014 nous n'avons plus aucun éclairages dans les allées du
grand ensemble du Douanier Rousseau jusqu' au Franprix à l'autre extrémité
(soit toute la cité HLM) . Les services d'Astreinte du week-end ont
été contactés :
…….. ,nous
sommes Lundi tout les éclairages sont encore et toujours en panne ! »
« à
peine 18° dans les chambre ce matin alors que la journée nous avions plein
soleil ! »
« Au
final rien est fait !! Et pourtant on paye toujours et toujours plus chère d'année
en année. »
Les organismes bailleurs confrontés aux problèmes des baisses de subventions et d'investissements de l'Etat en matière de logement laissent l'habitat social se dégrader et font payer les locataires par la hausse des charges et la baisse de la qualité des prestations. Par contre ils ne réduisent pas les opérations de "communication" en tout genre aussi onéreuses qu'inutiles.
Ancien
ouvrier de la métallurgie, Guy Mouney indique avoir déposé une liste
Lutte ouvrière menée avec Maï Tran, institutrice aux municipales
d’Alfortville. Guy Mouney est déjà conseiller municipal d’opposition. En 2008, il
avait obtenu un siège dès le premier tour (remporté par le député-maire
PS de l’époque, René Rouquet), ralliant 5, 29% des suffrages (650
voix). Le parti de Nathalie Arthaud qui défend « le camp des
travailleurs » a pour l’instant annoncé deux listes dans le département,
la seconde étant à Ivry-sur-Seine.
Il y aura environ
200 listes Lutte Ouvrière aux prochaines élections municipales. Toutes
ces listes seront intitulées : « Lutte Ouvrière - Faire entendre le camp
des travailleurs ».
Les candidats de Lutte Ouvrière ne mèneront pas une campagne sur les
problèmes municipaux car aucun des problèmes essentiels des couches
populaires n’est un problème local et aucun ne peut se résoudre à
l’échelle municipale. L’augmentation continuelle du chômage, le recul du
pouvoir d’achat, la dégradation des conditions de vie dans les
quartiers ouvriers, tout cela est le fruit des attaques du grand
patronat et du gouvernement à son service contre les travailleurs pour
maintenir les profits capitalistes dans cette période de crise
économique.
Ces listes feront entendre une opposition ouvrière à la politique du
gouvernement qui applique toutes les volontés de la classe capitaliste.
Lutte Ouvrière interviendra dans la campagne électorale pour faire
connaître et populariser des objectifs qui devront être ceux des luttes
ouvrières à venir pour stopper la dégradation des conditions d’existence
des travailleurs. Imposer l’interdiction des licenciements, la
répartition du travail entre tous les salariés sans perte de salaire et
l’indexation des salaires et des pensions sur les prix, constituent
l’essentiel de ces objectifs. Il faut aussi que les comptes des grandes
entreprises et des grandes banques soient rendus publics, pour que toute
la population puisse voir où va l’argent.
Ce programme que les candidats de Lutte Ouvrière défendront à
l’occasion de ces élections municipales le sera également par Lutte
Ouvrière lors des élections européennes qui suivront. La politique du
gouvernement du Parti socialiste, parce qu’elle déçoit et démoralise les
travailleurs, parce qu’elle frappe toutes les couches de la population
en dehors des riches, fait le lit des courants et partis de droite et
d’extrême droite.
Il est essentiel qu’une opposition à la politique gouvernementale se
situant exclusivement dans le camp des travailleurs, relevant le drapeau
de la lutte de classe, se fasse entendre.
Municipales à Alfortville : le conseiller municipal Lutte ouvrière repart
Publié le 14 févr. 2014, 07h00
Il y aura bien une liste Lutte ouvrière
aux municipales à Alfortville (Val-de-Marne). C'est le conseiller
municipal Guy Mouney, retraité de la métallurgie qui mènera à nouveau la
liste.
En 2008, Lutte ouvrière s'était associée avec la LCR et
d'anciens communistes qui avaient refusé l'alliance avec le PS. Cette fois, l'équipe composée « ni d'homme de la finance
ni de grands patrons, mais des salariés du privé et du public, des
travailleurs en activité, des travailleurs au chômage, des retraités.
Des candidats unis par la volonté de faire
entendre le camp des travailleurs », précise le candidat, pour
« dénoncer la politique du gouvernement et du Parti socialiste ».
Lutte
Ouvrière, qui a réuni son banquet de rentrée ce samedi 8 février dans
les salons du Moulin Brûlé de Maisons-Alfort en compagnie du chercheur
Marc Peschanski et du délégué CGT Jean-Pierre Mercier, devrait présenter
plusieurs listes aux municipales dans le Val de Marne. D’ores et déjà, Guy Mouney, déjà conseiller d’opposition à Alfortville, annonce avoir bouclé sa liste pour 2014.
L'essentiel de ce conseil était consacré au débat d'orientation budgétaire. Chaque parti représenté au conseil a eu un temps d'intervention pour une déclaration. Ci dessous, ce que j'ai déclaré au nom de Lutte Ouvrière.
Devant la mairie, à l'entrée du conseil à 18H30 des parents et enseignants s'étaient rassemblés pour manifester leur opposition à la réforme des rythmes scolaires.
Voir à ce propos l'article du journal Le Parisien reproduit ici.
"Alfortville : les parents rassemblés contre les rythmes scolaires
Éléonore Sok-Halkovich | Publié le 14 févr. 2014, 07h00
«On ne lâche rien », c'est le mot d'ordre
des parents d'élèves contre la réforme des rythmes scolaires prévue par
le maire d'Alfortville (Val-de-Marne), Luc Carvounas (PS).
Une trentaine d'entre eux étaient réunis jeudi soir pour manifester
devant la mairie, à l'occasion du dernier conseil municipal avant les élections de mars.
Tandis que les élus débattaient des orientations budgétaires, les
parents d'élèves ont tenté de se faire entendre à renfort de concert
casseroles. La police leur a intimé l'ordre de faire moins de bruit,
alors que leur manifestation
n'avait pas été déclarée. « Si je suis ici ce soir c'est surtout car il
n'y a aucun dialogue avec le maire qui refuse de nous recevoir »,
déplore une mère. « Dans l'emploi du temps de mon fils, deux heures
seront totalement perdues pour l'enseignement car elles seront réparties
sur deux après-midi, de 14 heures à 15 heures, pointe ce père.
Croyez-vous que ce soit une heure pour mener un programme ? J'ai peur
que mon fils essuie les plâtres de cette réforme. »
Pour cet autre père d'un garçon de petite section à la maternelle
Henri-Barbusse, ce qui pose le plus problème, c'est « le contenu des
activités périscolaires et l'organisation des déplacements entre les
différents lieux ».
Une dizaine de manifestants ont participé au conseil, avant de
quitter la salle, lorsque le maire a déclaré que la réforme serait
maintenue. Ils se réservent la possibilité de nouvelles actions."
Débat Orientation budgétaire 2014 Alfortville Guy Mouney Lutte Ouvrière
Cette année encore le rapport pour le débat d’orientation budgétaire ne
parle que d’efforts à faire pour la population.
Quand le gouvernement de droite était aux commandes vous dénonciez les
politiques d’austérité qui nous étaient imposées.
Depuis deux ans que la gauche gouverne vous justifiez les mêmes politiques
mises en œuvre aujourd’hui.
Mais pour les classes populaires, que ce soit avec Hollande ou Sarkozy,
rien n’a changé. Les riches sont encore plus riches et le gouvernement fait les
poches des travailleurs pour multiplier les cadeaux au grand patronat.
Après le crédit impôt compétitivité emploi d’un montant de 20 Milliards,
Hollande a annoncé la fin des cotisations patronales aux allocations
familiales, soit 35 milliards de plus qui iront augmenter les bénéfices des
actionnaires des grands groupes sans qu’en contrepartie un emploi soit créé.
Et pour financer ces cadeaux, ce sont les travailleurs, les retraités, les petites
gens qui sont rançonnés.
Au 1er Janvier, c’était la hausse de la TVA. Pourquoi cette
hausse ? Eh bien pour financer de nouvelles mesures d’aide au patronat.
Les 50 milliards d’euros d’économies sur les dépenses de l’Etat qui sont
annoncées, vont signifier moins d’argent pour les services publics, la maladie,
les hôpitaux, les transports, l’enseignement, le logement.
Les collectivités territoriales, et en particulier les communes
seront-elles aussi touchées. Il y aura encore moins d’argent pour les
équipements, le fonctionnement courant et pour faire face aux dépenses sociales
de plus en plus importantes en raison de l’augmentation du chômage et de la
pauvreté.
Alors que les groupes capitalistes
déclarent leurs bénéfices dans les paradis fiscaux pour ne pas payer d’impôts,
ce sont sur les milieux populaires : travailleurs salariés, retraités,
familles, petits commerçants et artisans que repose l’essentiel des recettes
fiscales.
Les travailleurs d’Alfortville, comme la plupart des habitants des
banlieues doivent subir au quotidien la galère des transports sur la ligne D du
RER, ou les embouteillages permanents pour se rendre à leur travail. Faute de
crédits les travaux envisagés sont toujours repoussés.
A la galère des transports s’ajoutent pire encore celle de l’emploi, avec
le chômage qui augmente, les entreprises qui ferment ou licencient en masse
comme Mory-Ducros dernièrement (le site d’Alfortville est touché aussi), lesemplois précaires, les bas salaires et pensions.
La crise du logement s’aggrave, les loyers flambent, les logements indignes
ou insalubres se multiplient par manque de travaux d’entretien. La municipalité
met certes sur pied un plan d’amélioration de l’habitat sur le secteur Nord
mais les aides de l’Etat manquent.
Les crédits consacrés au logement sont en baisse depuis des années.
L’agence de rénovation urbaine diminue ses subventionnements. Les opérations de
renouvellement urbain prennent du retard ou sont annulées et leur coût repose
sur les communes et les bailleurs sociaux qui au final font payer les
locataires : les charges augmentent, les travaux d’entretien des logements
ne sont pas faits.
En ce moment même alors que l’hiver n’est pourtant pas très rigoureux, les
logements de Valophis et de Logial à Alfortville ne sont pas chauffés
normalement et sont gagnés par l’humidité.
La réforme des
rythmes scolaires, imposées par le gouvernement sans véritable moyens, et que
la municipalité veut mettre en œuvre après un simulacre de concertation avec
les parents et enseignants va se traduire selon les propres termes du rapport
de présentation par un surcroît de dépenses pour la commune. « Le
chiffrage des dépenses et recettes nouvelles est en cours d’évaluation »
nous dit-on.
Il n’y a pas besoin
de lire dans le marc de café pour savoir qui va payer le coût de cette réforme,
qui d’ailleurs vu les conditions dans lesquelles elle se réalise n’améliore pas
le bien-être des élèves, contrairement à ce qui nous est dit.
Un certain nombre de
personnes sont présentes à ce conseil municipal ce soir parce qu’elles sont
opposées, ou tout au moins insatisfaites de ce projet. Je pense que le conseil
municipal devrait les entendre et prendre en compte leur inquiétude.
Les salariés employés par la municipalité sont aussi les victimes de
la dégradation générale des conditions de travail : précarité des emplois dans
la restauration scolaire, dans les crèches, les maisons de retraite, pour les
Atsem. Pressions sur le personnel pour augmenter la charge de travail avec
parfois sanctions et procédures disciplinaires comme pour les jardiniers, ou
dans les cantines.
L’ensemble du monde du travail subit la guerre que lui mène le patronat
pour réduire le cout du travail, c'est-à-dire la baisse la masse salariale.
C’est pourquoi les travailleurs
doivent relever la tête en se donnant pour objectif d’imposer :
·L’interdiction des licenciements avec partage du
travail
·L’augmentation générale des salaires et pensions et
leur garantie par l’indexation sur les prix
·Le contrôle sur les comptes des entreprises, des
banques, des institutions financières pour la transparence des circuits de
l’argent.
Ce sont seules de telles mesures qui peuvent préserver le niveau de vie de
la population laborieuse.
Cette liste conduite par Guy Mouney, retraité de la métallurgie, actuel conseiller municipal Lutte Ouvrière, et Mai Tran, institutrice est maintenant bouclée.
Elle ne comprend ni d’homme de la finance ni de grands patrons, mais des salariés du privé et du public, des travailleurs en activité, des travailleurs au chômage, des retraités. Des candidats unis par la volonté de
faire entendre le camp des travailleurs.
Le gouvernement Hollande, comme son prédécesseur est au service du patronat et fait payer la crise à la population. Les licenciements continuent, le chômage et la misère montent, les services publics sont attaqués, la TVA augmente... pendant ce temps les profits des banques et des grands groupes flambent !
Les travailleurs doivent s’organiser autour d’un programme de défense de leurs intérêts et préparer les luttes qui seules permettront d’inverser la situation.
A l’occasion des élections municipales qui auront lieu au mois de Mars une véritable opposition à ce gouvernement, dans le camp des travailleurs, doit se faire entendre. La liste Lutte Ouvrière le permettra.