samedi 2 novembre 2013

Lutte ouvrière est solidaire de tous les travailleurs qui manifestent leur colère, que ce soit à Quimper ou à Carhaix.

   Pour montrer que leurs actions visent à la fois le grand patronat, responsable des licenciements et le gouvernement qui mène une politique anti-ouvrière, les travailleurs ont intérêt non seulement à multiplier les manifestations pour exprimer leur colère mais aussi à mettre en avant leurs exigences propres.
   Contre le chômage : interdiction des licenciements et répartition du travail entre tous sans diminution de salaire !
   Contre la baisse du pouvoir d’achat : augmentation des salaires !
Nathalie Arthaud

Non à l’écotaxe qui frappe à peine les gros, mais surtout les petits
Faire payer sur leurs profits les grandes entreprises du transport, de l’agro-alimentaire et de la distribution
 
   Pour ne pas imposer, au niveau où ils devraient l’être, les profits des entreprises capitalistes ainsi que la fortune et les revenus de leurs propriétaires et actionnaires, le gouvernement Sarkozy avait inventé une écotaxe. Le gouvernement Hollande l’a reprise à son compte et s’apprêtait à l’exécuter, avant que les manifestations le fassent reculer.

    C’est une taxe injuste car si elle concernait aussi les grandes entreprises de transport qui ont les moyens de la répercuter sur les consommateurs, elle frappe surtout les artisans, ceux du transport comme bien d’autres qui vivent de leur travail et qui utilisent leurs camions pour gagner leur vie et pas pour faire du profit.

    Lutte ouvrière considère que les travailleurs salariés ont tout intérêt à être solidaires des autres catégories sociales qui vivent de leur travail sans exploiter personne. Elle dénonce surtout toute prétention des entreprises capitalistes du transport, des patrons licencieurs de l’agro-alimentaire, et des grandes chaînes de distribution à prendre la tête des manifestations de colère au nom d’un quelconque prétendu intérêt commun. 
  
   Ces capitalistes sont les ennemis directs des salariés qu’ils exploitent avant de les licencier, mais ils le sont aussi de tous ceux, artisans, petits paysans, pêcheurs, qui vivent de leur travail, qui sont étranglés par les banques et écrasés par les capitalistes de l’agro-alimentaire comme par ceux de la grande distribution.

    Lutte ouvrière considère que, dans le climat de colère provoqué par les fermetures d’usines et la politique du gouvernement, les travailleurs doivent mettre en avant leurs propres exigences : interdiction des licenciements, répartition du travail entre tous sans diminution des salaires.

   Quant aux impôts et aux taxes, la seule politique fiscale juste consiste dans la suppression des impôts indirects sauf sur les produits de luxe, et dans le paiement de l’impôt sur le revenu sur les seuls revenus du capital.
Nathalie Arthaud

 

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